Voici les vaches maigres pour « les idiots de service » (Eric Hazan entend par cette expression les valets des milliardaires de la mondialisation. Editions « La Fabrique » Très intéressant !).

En effet, les riches sont calmés, fatigués, pantelants. Ils se rendent aux différents G8, G10, G20, en traînant la jambe, sans enthousiasme ! Or, il est urgent de le maintenir, l’enthousiasme des électeurs, pour qui l’année électorale n’est pas encore finie. Allons encore un effort, les connards !

Et, en prime, les vacances s’annoncent moroses, plates, mornes. Comment attirer et garder le spectateur devant son écran ? Les nanas sont à demi dévêtues, certes, dans les propagandes pour produits de plages, ruisselantes à souhait.

Seulement voilà, ici encore, les mâles ne respectent pas la parité ! La plupart des top models refusent le port de l’étui pénien !

Un scandale !

Les vaincus d’hier redoutent l’heure de vérité ! Ainsi Mr Sarkozy observe avec tristesse sa minuscule queue pendante et ses ballochettes miniaturisées ! Madame Boutin refuse d’exhiber son double pis de chèvre du Berry !

Martine Aubry refuse, elle, de travailler avec Jean Marc Ayrault, qu’elle considère comme « naze », c'est-à-dire impuissant, impropre à la saillie.

Mais au fait, qu’en est-il de la mondialisation ? de la mobilité ? de l’emploi ? du smic ? du sort de tous les délocalisés ? Il faut attendre ! Attendre les élections ! Attendre, toujours attendre ! Rien ne pourra se faire avant les législatives. Rien ne pourra se faire avant les congés. Alors, c’est bien le chômage technique pour les éternels bavards qui bavent sur le peuple, avec ce Festival de Cannes où BHL, qui n’est pas encore passé par les avis nécrologiques, fait sa révolution à lui, et ça n’amuse plus guère : il se déguise pour « attirer l’attention sur les réfugiés lybiens ». Ce grand niais, reconnu officiellement comme un niais et un crétin, un idiot de service permanent, gémit sur les rescapés d’une guerre qu’il a contribué à provoquer en compagnie du petit cinglé Sarkozy..

Reste encore aux pseudo journalistes à raconter l’histoire du policier qui viole la femme dans le commissariat. Un classique du genre par temps calme. En plus, c’est vrai, donc la police de gauche ne ment pas, ne cache rien.

Un peu trop banale, cette histoire, et les bites de policiers, on en a trop vu !.

Cette fois, ça se passe à Mantes la Jolie, banlieue résidentielle s’il en fût ! Les faits se sont déroulés dans la nuit du 16 au 17 mai 2012, et le policier a été écroué pour viol. Avec l’excuse traditionnelle : « elle était consentante ». Toutes les femmes qui entrent dans un commissariat le font par un goût pervers pour le viol. C’est la règle. Seulement voilà, ce genre de fait divers est tellement banalisé qu’il dure une journée. Même avec le petit détail qui pimente la sauce. Cette quadragénaire (c’est déjà un délit !) était ivre. C’est donc une circonstance atténuante !

Il reste tout de même beaucoup de papier à noircir. Heureusement j’ai eu une idée pour aider les « idiots de service ». Voyant la longue liste des personnes qui se font remarquer dans les avis nécrologiques, je crois qu’il y a là une idée assez géniale à creuser.

Il suffit d’étirer la liste avec des noms célèbres : les ministres, les sénateurs, les députés, ça va faire du monde, surtout si on ne manque pas de faire une courte biographie et de donner un certain ton, dans le genre plutôt drôle. Un exemple ? On ne peut rien vous refuser !

« Nous avons le plaisir de vous annoncer la disparition de Monsieur Mr Guéant, fils de son père, enfant de sa mère, petit fils de son grand père, et néanmoins neveu de sa tante, à l’âge de 58 ans. Il était chevalier de la Légion d’Honneur mais on n’abattra pas le cheval, qui sera, de toute façon, inhumé séparément.

La cérémonie aura lieu à la déchèterie d’Aubervilliers et le défunt sera inhumé dans une carrière désaffectée destinée au stockage des déchets radio actifs, dans une ville de la banlieue de Paris.

Ne priez pas pour lui, il est déjà au ciel. »

Il va sans dire qu’il s’agit d’une formule type, qui vaut pour toutes les « personnalités » qui ont fait chier le monde durant cinq ans et souvent davantage.

Bon enterrement et joyeuse fin de session parlementaire !