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13 avril 2019 6 13 /04 /avril /2019 09:55

Il semble de plus en plus probable que le fondateur et rédacteur en chef de Wikileaks, Julian Assange, se retrouve dans les griffes du gouvernement américain.

Ce n’est guère surprenant, étant donné que depuis dix ans, Wikileaks a publié plus d’informations classifiées que tous les autres médias réunis. Elle a révélé des violations des droits humains, des actes d’espionnage de la part de gouvernements, des actes de torture et des crimes de guerre d’une ampleur sans précédent.

WikiLeaks a montré aux gouvernements, aux entreprises et même au Pentagone, FBI, CIA et autres agences de renseignement qu’ils ne pouvaient plus compter sur le secret.

Elle a créé une mine de documents de première main que des journalistes et des chercheurs sérieux exploiteront pendant des années à venir. Ses publications sont accessibles aux lecteurs qui préfèrent les sources aux informations filtrées par les médias.

Wikileaks exaspère tellement les institutions américaines les plus violentes, corrompues et criminelles qu’Hillary Clinton a suggéré, en plaisantant à moitié, de bombarder Assange avec des drones. D’autres politiciens américains ont demandé son exécution par d’autres moyens.

Le député californien du 28e district, Adam Schiff, qui est devenu président de la Commission du Renseignement de la Chambre des Représentants lorsque les démocrates ont repris le pouvoir, a déclaré qu’il parlerait à Assange « quand il sera en prison aux États-Unis, pas avant ».

Schiff est un leader véhément et suprêmement vertueux de la « Résistance » du Parti démocrate, qui salit le nom du mouvement clandestin formé en France pendant la Seconde Guerre mondiale pour combattre les forces d’occupation de l’Allemagne nazie et le gouvernement collaborationniste de Vichy.

Source

« Mediastan », doc sur WikiLeaks (VOSTFR / part.1)

Depuis sa création en 2006 en Australie par ses fondateurs dont le célèbre et charismatique Julian Assange, l’organisation médiatique connue sous le nom de WikiLeaks a fait énormément parler d’elle par sa diffusion publique mondiale, à travers la plateforme de publication certifiée anonyme qu’elle a développé avec ses moyens informatiques, de plusieurs lots de milliers, centaines de milliers et même de millions de documents officiels classés « confidentiels », dévoilant des crimes de corruption, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.

Que ce soit par les « Irak War Logs », les « Afghan War Logs », le « Cablegate », les « Stratfor Files » ou encore les « Kissinger Files », les révélations de WikiLeaks, rendues possibles grâce aux lanceurs d’alerte qui ont osé se servir de la plateforme de publication anonyme de WikiLeaks (dans le cas des Kissinger Files, ces dossiers sont en fait accessibles à tout public mais leur regroupement et leur diffusion par WikiLeaks permet de donner un éclairage intéressant sur la diplomatie US en rapport avec Henry Kissinger), ont permis l’exposition de crimes d’états, de grandes entreprises et d’individus qui restent encore à ce jour impunis, comme par exemple avec la vidéo « Collateral Damage », montrant des militaires US tuant des civils de sang-froid en Irak.

Le film « Mediastan » concerne le « Cablegate », c’est-à-dire cette opération de WikiLeaks qui a consisté en la diffusion de quelques 250 000 câbles diplomatiques étasuniens, représentant l’ensemble des messages échangés entre le State Department US et 274 de ses Ambassades, Consulats et Représentations Diplomatiques à travers le monde, entre 1966 et 2010. En 2011 donc, une équipe de journalistes emmenée par le Suédois Johannes Wahlström a parcouru le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan et l’Afghanistan pour y rencontrer et travailler avec des journalistes locaux sur le matériel récupéré par WikiLeaks et concernant leur pays.

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