Ils sont sages les Allemands. Enfin d’habitude, ce sont les bons élèves de l’UE, dont ils ont adopté sans ciller toutes les mesures les plus libérales. Ils font des « bullshits jobs » à 1 euro de l’heure sans gueuler comme ces râleurs de Français. Ils acceptent des millions de "réfugiés" et se font saboter leur gazoduc sans rien dire. Ce ne sont pas des gens qu’on a l’habitude de voir manifester pour quoi que ce soit : ils sont disciplinés.
Pourtant, depuis une semaine, la politique d’austérité d’Olaf Scholz jette dans la rue des milliers d’Allemands, et particulièrement des agriculteurs, dans tout le pays. En cause, une bonne grosse cure d’austérité avec, entre autres, la suppression des subventions au carburant agricole et un impôt sur les tracteurs. En tout cela représente à peine 920 millions d’euros pour l’État, mais un coût pouvant aller jusqu’à 4 000 euros par exploitation agricole.
Mais cette politique d’austérité permanente poussée par un alarmisme climatique commence à contribuer à un certain réchauffement, et pas que climatique. La mobilisation est massive et fait tâche d’huile. La colère gagne d’autres professions comme les cheminots. On parle de « grève générale », le gouvernement s’affole et dénonce un (bon) complot, celui de l’extrême droite, bien sûr, via l’AfD.
De toute façon les gueux boufferont des insectes, qui à défaut d’être aussi bons qu’un steak auront une empreinte carbone bien plus limitée. Ouf ! Mais dans les hautes sphères, on commence à craindre la contagion. Hier les Pays-Bas, aujourd’hui l’Allemagne, demain la France ?
Dans le cadre d’un Agenda 2030 et à l’ère du « zéro carbone », l’agriculture constitue un obstacle majeur à la réalisation des objectifs des ultrariches qui "veulent sauver la planète". Objectifs de l’Agenda 2030 : 40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour tendre vers la neutralité carbone en 2050.
Alors que Bill Gates et BlackRock achètent en masse les terres agricoles, la disparition progressive, mais continue, des petits exploitants fait craindre le pire. Une privatisation totale, sans limites, qui rendrait la population dépendante de la volonté d’une poignée d’illuminés. Car Bill Gates et ses potes de Davos sont convaincus que l’on est trop nombreux sur Terre...