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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 10:52

Le maréchal Ney, au retour de campagne de Russie, s’abritait dans le ventre de son cheval, écrit Victor Hugo dans « Les Châtiments ».  (10 octobre2012)

On doit supposer que le cheval était mort, en partie décarcassé, et que Victor était allé en reportage sur place. Pour la « une », au moins !

Sinon, c’est de la frime, son histoire de cheval.

Si ça se trouve, la Campagne de Russie n’a même pas existé.

Si ça se trouve Victor Hugo n’a même pas existé.

Si ça se trouve la Russie n’a même pas existé et il y régnait un climat de mousson subtropical au moins ! Avec des Séquoïas enneigés, ça aurait fait rêver les enfants, ils auraient crû que le petit Jésus existe vraiment…

 Mais ce sont des errements de la mémoire pour amuser le populo, pendant qu’il apprend ça par cœur à l’école, il ne fait pas de conneries comme on voit maintenant les élèves de 12 ans au lieu de faire leur communion solennelle, ils s’égorgent avec des couteaux de cuisine.

C’est parce qu’il n’y a plus de véritable moralité chez les parents, qui ne pensent qu’à fumer du shit ! Ou à se tirer des lignes !

Pour cette raison, on voit rarement des femmes accrochées à des tombereaux que l’on dirige vers les taureaux humains. (je suis revenu à cette histoire de taureau, c’est capricieux, la mémoire !)

 Alors que pour la vraie vache, ça se passe comme ça.

 On l’attache, la vache, à un tombereau et on la conduit dans une ferme voisine où se trouve le fameux taureau.

 Hélas, le taureau malgré sa réputation, n’est pas très habile. Il grimpe sur la vache mais sa grosse queue ne trouve pas l’orifice qu’il cherche. C’est parce que les taureaux, contrairement à d’autres animaux, ne disposent pas de lampe de poche au bout de la queue.

 Emile Zola dans « La Terre », décrit cette scène et c’est une fillette de même pas 15 ans qui attrappe le braquemart du taureau pour le mettre en place, ce qui prouve que les fillettes de l’époque (1887) sont beaucoup plus évoluées que celles de ce début de millénaire…

Et qu’on n’est pas des taffiolles on n’a pas peur de la zoophilie. De toute façon, il est vrai, les vaches vont rarement déposer une plainte au Tribunal ! Elles ont peur que ça se voie qu’elles sont des vraies vaches et qu’on les reconnaissent à leurs quatre tétines !

Les magistrates aussi sont des vaches mais elles ne présentent (et sur demande encore !) que deux tétines ridiculement petites. Quant aux taureaux, je veux dire les juges, les magistrats les avocats toutes catégories ils n’ont pas d’appareil génital du tout !

Comme ça, tout le monde se tient tranquille.

 

Le tombereau fut aussi utilisé comme fourgon mortuaire, écrit Raymonde Vincent.      ( 1er janvier 1982)

 On ne voit plus guère de filles de 15 ans attraper des bites de taureau à deux mains pour les mettre à leur place.

 L’homme et l’animal ne fraternisent plus comme au temps de Zola. (J’ai trouvé la description de cette pratique dans « La Terre », je vous l’ai déjà dit mais ça mange pas de pain et d’ailleurs vous n’écoutez pas ce qu’on dit pour votre instruction !)

Mais ne nous égarons pas. Si vous ne me croyez pas, allez-y voir vous-même !

Je vous empêche pas de lire des vrais livres, écrits par des vrais écrivains. Comme moi.

 On n’est pas sérieux quand on a dix sept ans.

 Les hommes, les bêtes, les plantes, tout ce qui est vivant et même le vent et le soleil, tout ça c’est pas sérieux quand on a dix sept ans…ça grouille et ça frétille de partout...ça grouille et ça gazouille !...

 D’ailleurs il y a beaucoup trop de livres.

Des salons du livre partout.

 C’est la grande animation campagnarde.

 Ce qui a remplacé les comices agricoles, les vide greniers, les brocantes…les tortures publiques, les concours de pêche, les concours de bites, les concours de cons, les concours de brouettes fleuries, les ventes aux enchères de gratte couilles du temps de Rabealais, les concours de tir à l’arbalète sauvage, les lancers de nains, les montreurs d’ours et d’une façon générale, tous les exhibitionnistes, les concours de bicyclettes sans roue, les concours de chevaux vapeurs,  etc…

 

 Troisième et dernier crime rural… (5 août 1952)

Chacun sait que ce banal incident a été monté en épingle parce qu’il s’agissait d’une revanche des vieux paysans traditionnels contre des représentants de la perfide Albion.

Les faits, brièvement : La famille Drumond a été fusillée alors qu’elle campait sauvagement sur les terres de la Grand Terre, commune de Lurs (Alpes maritimes à l’époque). Le vieux, qualifié de Patriarche, et qui répondait au nom de Dominici, (pas toujours, il était très lunatique, l’Ancien !) de son prénom Gaston, à cause de l’habitude qu’ils avaient d’écouter « La famille Duraton » a été condamné à perpétuité, puis gracié.

De nombreux ouvrages ont été consacrés à cette affaire, qui peut apparaître comme la revanche contre l’attitude des Anglais à Dunkerque en 1940.

Et puis, des Anglais, il en reste !

 Plus qu’on en mangera !

On devrait accorder à la famille Dominici la Médaille de la Résistance Tardive.

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