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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 10:00

On ne cesse de rebattre les oreilles de l’opinion à propos du changement climatique ; phénomène présenté comme le risque suprême, celui qui menace la survie de notre espèce. Il ne manquerait sans doute pas d’experts pour battre en brèche un tel postulat, mais ils n’ont pas droit à la parole, le réchauffement étant devenu, par la volonté des « élites », une théorie axiomatique.

Au lieu de brandir sempiternellement la même menace, les tenants de la peur feraient mieux d’appréhender un danger beaucoup plus critique que le climat : la démographie.

Il est à craindre que, dans ce domaine, la croissance africaine ne sonne, à court terme, le glas du monde. Comment la terre pourrait-elle en effet assimiler les milliards d’habitants supplémentaires que promettent, là-bas, les plus pondérés des scientifiques ? Une perspective apocalyptique que les institutions nous dissimulent, comme le médecin tait son diagnostic à un moribond.

Laissons parler les chiffres :

Alors que la fécondité de l’Europe et celle des USA a chuté au-dessous du seuil de renouvellement de la population, celle du continent noir est exponentielle. Dans certains pays, son taux atteint près de 8 enfants par femme. Compte tenu des usages locaux, on compte au Sahel des progénitures moyennes de 14 individus par homme !

Il existait environ 100 millions d’Africains en 1900 ; ils sont aujourd’hui 1,3 milliard, et seront 4,5 milliards en 2100. À cette époque, selon l’ONU, 1 habitant sur 3 vivra en Afrique. Cela signifie que la population de cette région augmente d’un million de personnes par jour, malgré la mortalité infantile, malgré les pandémies, les guerres, les famines ou l’émigration…

Pour que le taux de natalité baisse, il faudrait qu’une envolée économique soit conjuguée à une stricte régulation des naissances. Or, ni l’une ni l’autre de ces perspectives n’est au programme des prochaines décennies.  Comment du reste imaginer la globalisation d’une politique nataliste de type « chinois » dans un territoire aussi disparate, et, il faut bien le reconnaître, aussi archaïque que l’Afrique ?  Bien que le continent soit immense et généreux, il ne sera jamais en mesure de contenir les foules infinies qu’il va engendrer.

Réchauffement climatique ou non, les incidents que nous connaissons avec les migrants deviendront très vite des drames internationaux, des conflits épouvantables dont le monde ne se remettra pas.

 

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