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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 10:37

Dans la situation actuelle, le Venezuela se trouve avec un président constitutionnel élu et un président par intérim auto-proclamé.

Contrairement à ce qu’imaginent les Vénézuéliens dans leur ensemble, le but des États-Unis n’est pas de renverser Nicolas Maduro, mais d’appliquer au bassin des Caraïbes la doctrine Rumsfeld-Cebrowski de destruction des structures étatiques. Ceci suppose certes à terme l’élimination de Nicolas Maduro, mais aussi celle de Juan Guaidó.

Le schéma actuel a déjà été expérimenté pour faire passer la Syrie d’une situation de troubles intérieurs (2011) à une agression par une armée de mercenaires (2014). Le rôle de la Ligue arabe est tenu par l’Organisation des États américains (OEA) dont le secrétaire général a déjà reconnu le président Juan Guaidó. Celui des Amis de la Syrie est tenu par le Groupe de Lima, qui coordonne les positions diplomatiques des alliés de Washington. Le rôle du chef de l’opposition, Burhan Ghalioun, est tenu par Juan Guaidó.

En Syrie, le collaborateur de longue date de la NED, Burhan Ghalioun, a été remplacé par d’autres, puis par d’autres encore au point que tout le monde a oublié son nom. Il est probable que Juan Guaidó sera identiquement sacrifié.

Cependant, le modèle syrien n’a que partiellement fonctionné, en premier lieu parce que la Russie et la Chine s’y sont de nombreuses fois opposées au Conseil de sécurité des Nations unies. En second lieu parce que le Peuple syrien s’est progressivement rallié à la République arabe syrienne et a fait preuve d’une exceptionnelle résilience. Enfin, parce que l’armée russe est venue équiper et soutenir l’armée syrienne face aux mercenaires étrangers et à l’Otan qui les supervisait. Sachant que le Pentagone ne pourra plus utiliser les jihadistes pour affaiblir l’État syrien, il va laisser la suite des événements aux mains du Trésor. Celui-ci va tout faire pour empêcher la reconstruction du pays et de l’État.


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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 10:53

La liste des gilets jaunes est déjà sujette à caution, alors qu’elle n’en est encore qu’au stade d’embryon. Certains profils des colistiers ont de quoi inquiéter quant à l’indépendance et la spontanéité de cette dernière. Un Marc Doyer, tout d’abord, encarté à LREM, tel qu’en témoigne une photo remontant à 2017 où il arbore un tee-shirt « Emmanuel Macron président » du plus bel effet.

Mais il y a encore Brigitte Lapeyronie, ancien membre du conseil national de l’UDI, sans oublier le porte-parole et directeur de campagne, Hayk Shahinyan, issu des Jeunes Socialistes. Personnalité plus intrigante encore : Ayouba Sow, l’un des organisateurs de la récente réunion d’une frange des gilets jaunes dans les locaux de La Provence, quotidien appartenant à Bernard Tapie. Un Bernard Tapie dont une rumeur de plus en plus persistante dit qu’il serait derrière cette nouvelle liste. Le 24 janvier dernier, Hayk Shahinyan prétend évidemment le contraire sur RTL : « Bernard Tapie ne finance pas notre liste, il n’est pas à la tête de cette initiative. »

Un démenti qui serait plus convaincant si l’homme d’affaires n’avait connu quelques précédents en matière de coups électoraux plus ou moins tordus. Lors des élections européennes de 1994, sa liste, Énergie radicale, fait chuter celle que menait Michel Rocard. En 2002, Christiane Taubira, quatrième de cette même liste européenne, est la principale responsable de l’échec de Lionel Jospin à l’élection présidentielle. Cinq ans plus tard, Bernard Tapie est l’un des premiers soutiens à Nicolas Sarkozy, avant de prêter main forte à Emmanuel Macron en 2017. En admettant qu’il y ait manipulation, on a connu plus discret en la matière et, surtout, manipulateur éventuel moins voyant.

Pareillement, une autre initiative paraît avoir été ficelée avec le même amateurisme : le mouvement des foulards rouges et leur contre-manifestation prévue le dimanche 27 janvier prochain. À l’origine, l’Élysée pilote l’affaire, rêvant d’un rassemblement façon gaulliste, millésime 1968. Aujourd’hui, le rétropédalage serait plutôt de rigueur. Aux dernières nouvelles, « seules neuf mille personnes s’étaient inscrites à l’événement sur le site Facebook qui lui est dédié », dévoile Le Canard enchaîné. Et l’hebdomadaire de poursuivre : « Macron a d’abord hésité, avant de réaliser qu’il était trop tard pour tenter de stopper cette résolution. »

Résultat : Stanislas Guerini, délégué général de LREM, qui croyait dur comme fer au triomphe annoncé, appelle aujourd’hui ses adhérents à ne pas participer à cette manifestation dominicale. Pour tout arranger et en rajouter dans l’actuelle cacophonie, certains marcheurs persistent à vouloir marcher. Anne-Laure Cattelot, députée du Nord, affirme ainsi, non sans lyrisme : « Je salue cette initiative, qui répond à une volonté de protéger nos valeurs républicaines face aux divisions auxquelles notre société doit faire face. » À haute dose, la méthode Coué a des vertus hallucinogènes. La preuve par François Patriat, vieux cheval de retour rallié au macronisme, qui lance ce cri poignant : « Il faut dire ça suffit ! J’espère qu’on sera cent mille ! »

Et un million, une fois arrivés au port de Marseille ?

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 10:51

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 10:47

Je me souviens d’un dessin de Konk, lors du fameux premier Sommet de la Terre, à Rio, en 1992. On voyait des gens lever le nez vers une armada traversant le ciel. « Qu’est-ce qu’ils font ? », demandait l’un en cramponnant son cabas. « Ils vont à Rio lutter contre la pollution », répondait l’autre. À l’époque, tout le monde béait et bêlait d’admiration devant cette initiative internationale. Lui en décryptait déjà l’hypocrisie.

Ces jours-ci, les grands financiers de la planète sont rassemblés dans la très chic station de Davos, dans les Grisons suisses. S’y tient comme chaque année le Forum économique mondial où, comme dit la semaine passée, on se penche sur « une “remoralisation” de la mondialisation ». Sans rire. Et l’on s’y penche aussi, bien sûr, sur les maux de la planète et « le réchauffement cause du froid polaire », comme titrait la presse cette semaine (pensez, le thermomètre descend à -5 °C et il neige en janvier !).

Les plus beaux crânes d’œuf de la planète se sont donc réunis pour étudier tout cela et nous contraindre, s’il le faut, par des mesures coercitives, histoire de remoraliser la mondialisation. Et comment sont-ils arrivés à Davos, ces braves gens ? En avion, bien sûr.

Cette année a vu le record de jets privés. On peut lire, dans Capital, que « selon les constatations d’Air Charter Service, relayées par le quotidien anglais The Guardian, les politiques et les patrons ont opté cette année pour des jets privés plus grands et plus chers. Le nombre de déplacements en avion privé a augmenté de 11 % sur l’ensemble de l’année dernière ».

On nous annonce 1.300 vols recensés, et pas question de faire du « coavionnage » : chacun le sien. À ce jeu-là, les plus mauvais élèves sont, paraît-il, les Allemands, les Français, les Russes, les Américains et les Saoudiens.

En avril 2017, la Cour des comptes épinglait ainsi Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF), qui se déplace souvent en jet privé. Montant de la note d’affrètement d’avions pour la FFF : 9.000 euros en 2013, 313.000 en 2015 ! Le monsieur estime qu’il le vaut bien. N’aime pas les avions de ligne, sans doute.

François Fillon a fait mieux encore, dépensant 50.000 euros de jets privés en deux semaines de campagne, du 7 au 21 avril 2017… Comme il disait déjà : « Il n’y a rien d’illégal là-dedans. » Explication de son porte-parole : « C’était une période épouvantable, où chaque déplacement était perturbé. » […] « Il avait peur de tout. Il a beaucoup utilisé l’avion pour être sûr de ne pas croiser la presse, un opposant ou simplement des Français. »

Et encore, on n’était pas au temps des gilets jaunes…

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 10:34

Afin de comprendre les véritables enjeux géopolitiques, en termes de pouvoir, de la question du Brexit, il faut s’échapper de la technicité mise, à de très rares exceptions près, en avant par tous les médias, « mainstream » et « alternatifs » et considérer les choses sous leur angle non pas politicien mais réellement politique, c’est-à-dire sous celui de la réalité des forces en présence.

Le Brexit, c’est-à-dire le retrait de la Grande-Bretagne des institutions européennes, est un mouvement qui est né dans les cercles de pouvoir de la City de Londres. Son promoteur, le très médiatique Nigel Farage, avait lui-même, comme d’ailleurs sa seconde épouse, fait toute sa carrière à la City et dans la haute finance. Ce mouvement a, d’autre part, été soutenu par des membres éminents de l’oligarchie apatride ayant son Quartier général à la City.

Dans ce contexte, et quoi qu’il advienne, c’est-à-dire avec ou sans accords communs négociés en partenariat avec les instances européennes, la Grande Bretagne sortira de l’Union européenne. Car telle est la volonté des puissances d’argent qui œuvrent, depuis la City of London, pour la réalisation du gouvernement mondial ; gouvernement mondial qui passe, en premier lieu, par la réalisation d’une monnaie mondiale, sous forme de panier de monnaie, dont les acteurs siégeant à la City seront les dirigeants de droit.

Avant tout développement, il faut commencer par rappeler que l’Angleterre n’était ni dans l’euro, ni ne faisait partie des accords de Schengen. Ce pays n’a donc, en conséquence, pas eu autant à souffrir des institutions européennes que la plupart des autres pays – dont en particulier la France – beaucoup plus concernés par les contraintes européennes.

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 10:56
DIFFUSION DU FILM de Adnan Azzam sur la guerre en Syrie :
"UNE LEGENDE SYRIENNE"
DIMANCHE 20 JANVIER - 15h00
à L'ASIEM, 9 rue ALBERT LAPPARENT
75007 PARIS métro SEGUR

 

Présentation et interview sur TV Libertés :

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 10:50

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 10:40

 

Terré dans l’Élysée, invisible durant des jours et des jours, le Président sort soudain de son bureau et organise un tonitruant : « Vous pouvez répéter la question ? » Dociles, les maires accourent. Se prêtent à la mascarade. Les violences policières pour seule réponse à la détresse qui s’exprimait dans les rues ne les ont pas indignés. Pas choqués. Ils sont là. Assis sagement. Reformulent, façon « politiquement correct », ce que les gilets jaunes martèlent depuis des mois. Ce que le Président savait déjà. Ils répètent la question. La réponse arrive, noyée dans un flot de bla-bla dont ils ne retiendront pas grand-chose. En repartant, les maires s’interrogent : « Au fait, c’était quoi, la réponse ? » Comme une envie de retourner dans la salle pour dire : « Vous pouvez répéter la réponse ? » Trop tard. Le showman est parti vers une autre ville.

Écran de fumée. Gaz lacrymogène, volutes bleutées dans les rues. Nuages opaques dans les salles où se produit Emmanuel Macron. Le maire est enveloppé d’une brume dont il ne sait que penser. De retour dans sa commune, il ressent une sorte de gueule de bois. Saoulé par six heures de parlotte. C’était du puissant. Le crapaud séché qui trempait dans la bouteille a laissé comme un goût bizarre.

Au lendemain du « big débat », voilà l’élu communal partagé entre deux postures : faire celui qui a tout compris. Presque ami du Président. En tout cas, proche collaborateur. Ou bien essayer de faire le tri dans le stock de mots débités par le winner en chemise. Y a-t-il une chance de sauver le poisson que le Président a tenté de noyer ? La survie de la pauvre bête n’est pas garantie.

Pour donner au barnum ce petit air pompeux qui peut faire illusion, il a été décidé de nommer cinq garants. La qualité de la fumée doit être irréprochable. Cinq ramoneurs veilleront à la propreté des tuyaux. Tous choisis dans la sphère technocratique. Indépendance, bonne tenue et impartialité seront au rendez-vous. Pour l’instant, Robert Ménard : pas invité.
Julien Sanchez, maire RN de Beaucaire, non plus. Ça commence mal…

À notre connaissance, le coût de cette opération de diversion n’a pas été communiqué. Son montant pourrait, à lui seul, anéantir l’efficacité recherchée auprès de l’opinion. Ce serait ballot.

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 10:33

« Plus de 5.000 interpellations, des milliers de gardes à vue, des centaines de mandats de dépôt et d’incarcérations, près de 2.000 blessés, des dizaines de fractures faciales, 12 éborgné(e)s, des fractures du crâne, et ce, dans le silence quasi total des grands médias français… Imaginez ce qu’ils diraient si c’était Poutine ou Orbán qui réprimaient ainsi des manifestants chez eux ! Ce serait 20 minutes au 20 heures tous les soirs. Imaginez ce qu’ils diraient si les victimes venaient des quartiers de l’immigration ! Souvenez-vous du battage fait autour du mythomane escroc Théo, prétendument victime d’un viol à Aulnay. Mais là, cela ne compte pas : les victimes sont, pour l’essentiel, des Français ou des Françaises de souche. Vous parlez, quelle importance ! »

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 10:29

Il faut dire qu’il a fait fort. Entre 2002 et 2004, alors qu’il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, l’énarque s’est versé chaque mois 5.000 euros, un montant s’ajoutant à un salaire de 8.000 euros et à des indemnités de 2.200 euros. Des fonds piochés dans une enveloppe de 10.000 euros mensuels, destinés aux frais d’enquête et de surveillance des policiers.

Certes, le ministre de l’Intérieur n’était pas le seul à piocher dans la caisse. L’ancien directeur de la police nationale, Michel Gaudin, et Daniel Canepa, ex-collaborateur de Claude Guéant au cabinet à l’Intérieur, se servaient aussi largement et leurs pourvois ont également été rejetés, confirmant les condamnations antérieures.

Au total, ces braves gens ont détourné 210.000 euros. Au terme de l’enquête, il est apparu que Claude Guéant en avait gardé la moitié et distribué le reste à trois de ses collaborateurs.

Pour sa défense, il a assuré qu’il s’agissait là d’« une pratique qui faisait partie des usages du ministère ».

Comme les voitures brûlées, les soir de réveillon : us et coutumes à la française, en somme… Un conseil, Monsieur Guéant : n’allez pas raconter ça sur les ronds-points.

D’autant que l’ancien ministre a encore une batterie de casseroles aux fesses. Parmi elles, une affaire de tableaux : deux œuvres du peintre flamand Andries van Eertvelt qu’il aurait vendues à un avocat malaisien pour la coquette somme de 500.000 euros quand ils n’en valent pas plus que 50.000, disent les experts. Somme trouvée sur son compte bancaire dans le cadre de la perquisition sur le financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Impliqué aussi dans l’affaire Tapie, accusé d’avoir conservé du mobilier national ou encore favorisé des emplois fictifs, le zélé « commis de l’État » n’est peut-être pas au bout de ses peines (de prison).

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