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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:40

Tandis que la Commission des affaires sociales se penchait sur la proposition de loi du groupe LIOT visant à ramener à 62 ans l’âge de départ à la retraite, l’ambiance était électrique. Dans une salle trop petite et surchauffée par les passions, la Commission votait à une courte majorité la suppression de l’article abrogatif, vidant ainsi le texte de sa substance. Un vote rendu possible grâce au soutien des députés LR donnant à la majorité relative une courte majorité absolue.

Ce premier vote provoqua la fureur des élus de la NUPES, le chef de file Mathilde Panot en tête, qui quittèrent à grand bruit la Commission, laissant le RN seul avec LIOT pour s’opposer à la majorité.

Les débats se sont poursuivis jusqu’au vote final qui s’est donc déroulé sans les députés de la NUPES. « Ils ont rejoint l’hémicycle pour mettre le bazar et nous ont lâchés pour le vote final », regrette le secrétaire de la Commission, le député RN Christophe Bentz. D’autant qu'il peut nourrir des regrets : quelques minutes après le départ de la NUPES, plusieurs députés de la majorité ont aussi quitté la Commission, réduisant donc le nombre de voix et la marge de manœuvre de l’exécutif. « Il y avait un créneau pour rejeter le texte », selon Bentz qui poursuit : « J’ai interpellé le député LFI Hadrien Clouet en lui disant : « Si vous revenez maintenant, on peut rejeter le texte". Hadrien Clouet est allé rameuter les députés de son groupe mais on n’a vu personne revenir et le texte a été entériné par la Commission.

« S’ils étaient restés, on aurait pu renverser le vote », affirme son collègue des Bouches-du-Rhône, Taché de La Pagerie. En bref, la désertion de la NUPES a permis au gouvernement de se sauver avec la complicité des LR.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:35

Devant la pression de la rue, le 12 août 2022, Emmanuel Macron annonçait le retrait du projet de loi sur le contrôle technique obligatoire des deux roues, malgré l’avis négatif du Conseil d’État. À l’Élysée, on disait à mots couverts que ce « n’était pas le moment d’emmerder les Français ».

Seulement voilà, si Emmanuel Macron entendait passer outre, le Conseil d’État persiste et signe, en octobre. Il est vrai qu’entre-temps les associations écologistes se sont mêlées de la partie. Ainsi, "Ras le Scoot" tweetait : « De reculade en reculade, Emmanuel Macron perd toute crédibilité dans sa lutte contre la pollution. Le contrôle technique 2RM est une mesure de bon sens, imposée par le droit européen, dont les effets sur la pollution seraient immédiats. Nous le contraindrons à le mettre en place. »

Mais, au fait, de quoi parle-t-on ? De lutte contre les accidents de la route ou de la pollution ? La Fédération des motards en colère répond aux deux questions. « En dix ans, le nombre de deux-roues motorisés a augmenté de 30 %, le nombre de tués a baissé de 19 % La plupart des constructeurs réalisent des contrôles de 50 points de sécurité des motos de leurs clients en concession, et cela, gratuitement. 3,9 millions de deux-roues motorisés ne sont responsables que de 0,5 % des émissions polluantes. En fluidifiant le trafic, les deux-roues motorisés contribuent fortement à réduire la pollution. Plus de 10 % de motos = moins de 40 % d’embouteillage. »

Mais rien n’y fait, pas plus ces arguments de bon sens que les timides tentatives de rébellion élyséenne. Ainsi ce 1er juin, le Conseil d’État a-t-il sommé la France de se conformer au droit européen, nous laissant tout juste deux mois pour mettre en place le contrôle technique en question. Et Clément Beaune, ministre des Transports, de promettre « qu’il précisera dans les prochains jours le calendrier et les modalités du contrôle technique ».

Motards en colère, préparez vos manifs et je vous suis.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:27

En plein débat sur la loi Valletoux « visant à améliorer l’accès aux soins », l’Union régionale des médecins franciliens appellait les médecins libéraux à une grève, vendredi 9 juin, pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation en Île-de-France.

Le texte controversé prévoit l’intégration obligatoire des médecins au sein de communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) ainsi que la contrainte de participer à la permanence des soins. Il prévoit également la future régulation des installations, quels que soient l’âge ou la situation personnelle du praticien. Ces mesures provoquent la colère des médecins libéraux, certains se déconventionnant, et aggrave le manque d’attractivité de la médecine générale pour les futurs internes.

Entre mai 2022 et mai 2023, on a compté 891 installations pour 1.245 départs pour fin d’activité, soit 354 médecins non remplacés dont 244 généralistes (41 % des départs de généralistes n’ont pas été remplacés). Par ailleurs, un médecin sur deux a plus de 60 ans.

Le docteur Valérie Briole, présidente de l’Union régionale des professionnels de santé, s’inquiète : « Cela fait penser au modèle de la Grande-Bretagne, où la dégradation des soins s’est accentuée, occasionnant une augmentation de la mortalité. On ne veut pas en arriver là. »

Rassure-toi ma cocotte, c’est déjà fait.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 09:01

Le maire de Belém (Brésil), Edmilson Rodrigues, déclare sa ville Espace sans Apartheid, dénonçant «l’expulsion d’un peuple de son territoire ancestral comme un véritable apartheid».

Belém, capitale de l’État du Pará, dans l’Amazonas, est réputée pour rassembler les populations autochtones dans la lutte pour la justice et la construction de la solidarité.  La décision de Belém fait suite à celle de la mairie de Barcelone (Espagne) de suspendre les liens institutionnels avec le régime d’Apartheid israélien et de mettre fin au jumelage avec Tel-Aviv, celle de la mairie de Liège (Belgique) de couper les liens avec l’apartheid et celle de la mairie d’Oslo (Norvège) d’exclure des marchés publics les entreprises qui contribuent directement ou indirectement à l’entreprise de colonisation illégale d’Israël.

Le Comité national palestinien BDS (BNC), la plus grande coalition de la société palestinienne, « salue le maire de Belém et appelle les villes du monde entier à lui emboîter le pas, en se libérant de leur complicité avec l’apartheid et en se solidarisant avec la lutte pour la libération. »

Dans un langage moins militant, je dirai simplement qu'il existe encore des élus courageux.

Pendant ce temps-là en Allemagne on cherche des noises à Roger Waters qui s'est déguisé en nazi sur scène. Alors qu'en France on avait emmerdé Dieudonné parce qu'il s'était déguisé en déporté.

Faudra qu'on m'explique.

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 08:53

Le gouvernement a promulgué le 22 août 2021, une loi « Climat et Résilience » qui veut traquer les mauvais proprios coupables de mettre en location des logements considérés comme des « passoires thermiques ».

Les loueurs des biens classés F ou G, se sont d’abord vu interdire à partir du 24 août 2022, d’augmenter le montant des loyers. Mais depuis le 1er janvier 2023, les logements classés G+ jugés « indécents », ne peuvent plus du tout être loués. Près de 200.000 biens sont concernés. Cette interdiction s’étendra, en 2025, à l’ensemble des logements classés G puis, en 2028, à ceux classés F et, enfin, aux classés E, en 2034. Des millions de biens sont concernés.

À en croire le gouvernement, c’est une bonne nouvelle, à la fois pour la planète menacée par le réchauffement et pour les locataires de ces logements, dont les conditions de vie seront améliorées et les factures de gaz ou d’électricité diminuées. Mais encore faudra-t-il que les propriétaires réalisent les travaux.

Sur le site Actu.fr, un responsable de l’UNPI, David Gonthier, indique qu’à Paris, 55 % des logements de moins de 18 m² sont classés en catégorie G. Ils ne devraient donc plus pouvoir être loués à partir de 2025… De nombreux propriétaires, qui ne pourront ou ne voudront pas réaliser les travaux nécessaires, les laisseront inoccupés ou les vendront.

À l'UNPI, David Gonthier prévoit une « catastrophe sociale » : « Notre inquiétude est pour les propriétaires, mais elle est encore plus grande pour les locataires. Comment vont se loger les étudiants, les salariés précaires ? » Bien que les rigueurs de la nouvelle loi ne s’appliquent pas aux logements dont le bail est déjà en cours, la recherche de logements par les étudiants, par exemple, risque en effet de devenir beaucoup plus difficile, alors que le marché est déjà saturé dans de nombreuses villes universitaires. Une fois de plus, le gouvernement (de même que l’Union européenne) met la charrue avant les bœufs et fait primer l’idéologie verte sur les réalités.

Reste à savoir si le but réel de cette politique n’est pas de porter atteinte à la propriété privée immobilière. Mais ce soupçon relève sans doute du « complotisme »…

 

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26 mai 2023 5 26 /05 /mai /2023 10:22

La loi de 1881 a supprimé la censure préalable et affirmé la liberté de la presse. La loi de 1907 a fixé les règles de la liberté de réunion et le détournement de pouvoir. L’arrêt Benjamin de 1933 a protégé la liberté de réunion. Puis, en 2014, la jurisprudence Dieudonné a rétabli la censure préalable au motif que le susdit avait été plusieurs fois condamné par la loi Pleven et pourrait donc, par présomption de culpabilité, recommencer.

Le délire Darmanin veut appliquer la censure préalable à toute réunion arbitrairement qualifiée « d’ultra droite », y compris lorsque les intervenants n’ont jamais été condamnés pour délit d’opinion. Délit d’opinion que le juge administratif prend en charge d’apprécier indépendamment et sans les protections du juge pénal, comme on l’a vu dans l’arrêt Génération identitaire. L’Institut Iliade, dont le colloque d’hommage à Dominique Venner a été interdit par le préfet de police, a été victime d’un basculement totalitaire du régime.

En France, guerres exceptées, la censure préalable en matière d’expression verbale ou écrite a été abolie en 1881 (loi sur la liberté de la presse), mais elle a été restaurée, en catimini et de façon captieuse, en 2014. En effet, par une décision stupéfiante du 9 janvier 2014, le président de la section du contentieux du Conseil d’État a validé l’arrêté d’interdiction du spectacle de Dieudonné « Le Mur », prononcé par le maire d’Orléans.

Décision grave et inquiétante, puisque fondée sur l’idée redoutablement perverse de présomption à venir d’un délit de presse et plus précisément d’opinion, au demeurant de la seule compétence des juridictions judiciaires et non pas administratives.

Au bout du compte, Dieudonné ne s’en remettra pas, mais les conséquences de la décision signée alors par le président Bernard Stirn sont redoutables, faisant fi de la séparation des pouvoirs administratifs et judiciaires.

S’appuyant sur la récente circulaire grossièrement arbitraire de Gérald Darmanin contre l’« ultra-droite », le préfet de police de Paris avait interdit les manifestations organisées pour le dimanche 14 mai 2023 en l’honneur de Jeanne d’Arc par des mouvements nationalistes. Le président du tribunal administratif de Paris avait suspendu ces interdictions prises à l’encontre de l’Action française et de Place d’Armes, mais non pas celle des Nationalistes d’Yvan Benedetti. Celui-ci ayant été condamné par le passé pour délit de presse, il est susceptible de commettre à nouveau une telle infraction. Il s’agit bien là de l’application de la jurisprudence dite Dieudonné de 2014.

Autre exemple d’actualité, le préfet de police de Paris, par un arrêté du 19 mai 2023, a interdit la réunion d’hommage à la mémoire de Dominique Venner (1935-2013) prévue à Paris le 21 mai par l’association Institut Iliade, pour motif que « certains intervenants à cet hommage sont connus pour tenir des propos incitant à la haine et à la discrimination envers un groupe de personnes … constitutifs du délit … par l’article 32 de la loi du 29 juillet 1881… »

Le préfet de police s’est donc engouffré dans la brèche ouverte par les cas Dieudonné et Benedetti et a prononcé, à l’encontre de gens qu’il n’est même pas capable d’identifier (« intervenants … connus ») cette censure préalable qui, comme on l’a vu, n’est même plus dans les attributions de la juridiction judiciaire depuis 1881 !

Et le comble, c’est que le président du tribunal administratif de Paris va rejeter le référé-liberté d’Iliade sans même demander au préfet de police les noms de ces « intervenants … connus ».

 

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26 mai 2023 5 26 /05 /mai /2023 10:16

À l'approche des Jeux Olympiques, le gouvernement veut inciter des milliers de sans-abri, principalement des migrants, à quitter la région parisienne pour la province, arguant de la baisse du nombre d'hôtels prêts à les héberger, mais ce dispositif suscite inquiétudes et interrogations.

De nombreux hôteliers ne souhaitent en effet plus accueillir ces publics précaires car ils attendent un afflux de clientèle lors de la coupe du monde de rugby l'automne prochain, et des JO en 2024, observait début mai à l'Assemblée nationale le ministre du Logement, Olivier Klein. Près de 5000 chambres ont ainsi été perdues pour l'hébergement d'urgence, précisait de son côté la députée (Modem) Maud Gatel.

Depuis la mi-mars, l'exécutif a donc demandé aux préfets de créer des «sas d'accueil temporaires régionaux» dans toutes les régions, à l'exception des Hauts-de-France et de la Corse, afin de «désengorger les centres d'hébergement» d'Île-de-France. Les personnes invitées à partir sont censées être prises en charge pendant trois semaines dans ces «sas» avant d'être «orientées», dans leur nouvelle région, «vers le type d'hébergement correspondant à leur situation».

Le dispositif concerne surtout des migrants, très nombreux en Île-de-France à vivre dans la rue ou en hébergement d'urgence. Toutefois il ne les vise pas spécifiquement, en vertu du «principe de l'accueil inconditionnel», a précisé à l'AFP le cabinet du ministre du Logement. Désignée par le gouvernement pour accueillir un tel centre d'accueil, la ville de Bruz, (18.000 habitants, près de Rennes), a fait part mardi de son mécontentement.

«Nous ne sommes pas favorables à l'installation d'un tel sas sur notre commune, dans ces conditions que nous jugeons indignes», a fait savoir le maire Philippe Salmon (DVG). La mairie bretonne critique le choix du terrain, jouxtant une voie ferrée et «pollué par des hydrocarbures et des métaux lourds», et affirme que les futurs occupants du centre d'accueil ne viendraient pas «par choix».

On peut par ailleurs «s'étonner de la concordance de l'arrivée des Jeux Olympiques et d'un programme qui vise à envoyer les migrants en province», commente Éric Constantin, responsable de la fondation Abbé Pierre, qui se demande si le gouvernement ne veut pas surtout faire en sorte «qu'il n'y ait plus de campements avant l’arrivée des JO».

Qu’est-ce que tu vas imaginer là, Eric, voyons !

 

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26 mai 2023 5 26 /05 /mai /2023 10:04

Les personnes les plus puissantes et les plus influentes du monde se réunissent de jeudi à dimanche au Portugal pour évoquer les crises mondiales (qu’elles ont contribué à créer pour la plupart) et curieusement, les médias ne voient aucun intérêt à rendre compte de ce rassemblement.

La liste des participants à la célèbre réunion Bilderberg de cette année vient d’être révélée, et tout comme les années précédentes, des poids lourds mondiaux y figurent. La liste comprend les principaux chefs d’espionnage d’Amérique et d’Europe, plusieurs chefs d’État et certains des dirigeants d’entreprises les plus puissants du monde.

Bien qu’elles soient animées en grande partie par des élus publics, les discussions qui ont lieu lors des conférences Bilderberg restent un secret bien gardé. Les organisateurs défendent la nature secrète de la conférence en affirmant qu’elle permet aux participants de parler de manière informelle entre pairs. Les réunions de Bilderberg se tiennent selon les règles de Chatham House, ce qui signifie que les participants "sont libres d’utiliser les informations reçues, mais ni l’identité ni l’affiliation du ou des orateurs ni de tout autre participant ne peuvent être révélées".

Le contingent américain comprend :

    Albert Bourla de Pfizer

    Sam Altman de ChatGPT

    Avril Haines, la plus haute responsable du renseignement américain en tant que directrice du renseignement national de l’administration Biden

    Henry Kissinger, qui aura 100 ans à la fin du mois

    Satya Nadella, PDG de Microsoft

    Matthew Pottinger, l’ancien responsable de la sécurité nationale qui a joué un rôle majeur dans la promotion des verrouillages covid.

    Eric Schmidt, ancien PDG de Google

    Peter Thiel, entrepreneur

    Le général Christopher Cavoli, commandant du Commandement européen des États-Unis.

 

La partie non américaine (essentiellement européenne) comprend :

    Borge Brende, président du Forum économique mondial

    Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN

    Bernard Emie, chef de la première agence d’espionnage de France

    Jeremy Fleming, un espion britannique de longue date

    Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada et leader du Forum économique mondial, tristement célèbre pour ses répressions contre la liberté d’expression

    Mette Frederiksen, Premier ministre du Danemark

    Dmytro Kuleba, ministre ukrainien des Affaires étrangères

    Sanna Marin, la première ministre finlandaise

    Radoslaw Sikorski, l’homme politique polonais qui a remercié les États-Unis d’avoir bombardé le gazoduc NordStream

 

Vous constaterez que tous ces participants souscrivent largement à une vision du monde mondialiste et hyper-interventionniste, faisant de la conférence annuelle de Bilderberg une chambre d’écho des idéologues de la classe dirigeante.

Malgré la notoriété des participants, parmi eux des dirigeants de plusieurs publications majeures, il n’y a eu pratiquement aucune couverture médiatique du rassemblement de ce week-end au Portugal.

 

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26 mai 2023 5 26 /05 /mai /2023 09:54

Les États-Unis et leur vassal européen n’ont pas encore saisi que le temps est révolu où les sanctions économiques faisaient chuter les régimes. À présent elles font rigoler tout le monde. Tout le monde a en tête l’annonce péremptoire de notre misérable ministre de l’Économie : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe » (on ne rigole pas, s’il vous plaît !)

Nos dirigeants occidentaux se croient encore à l’époque soviétique. À présent les sanctions récentes contre la Russie stimulent l’économie russe qui se rend autonome, ce qu’elle fait très bien dans quasiment tous les secteurs économiques. En même temps la France continue d’acheter le pétrole russe à l’Inde, ce qui fait les affaires de l’Inde et de la Russie. Vous comprenez pourquoi l’essence est si chère.

Autre décision stupide de l’Occident : le gel et bientôt la mainmise sur les avoirs russes à l’étranger. Par suite tous les pays souverains du monde ont bien compris que le dollar n’était pas une monnaie de réserve puisque les États-Unis pouvaient saisir leurs avoirs en dollar à tout moment. Résultat : la Chine achète dorénavant son pétrole à l’Arabie saoudite en yuans. D’autres pays s’engouffrent dans la brèche. Et ce sont les banques américaines qui s’effondrent : la banque des GAFA, la Silicon Valley Bank, est en faillite.

Les États-Unis et leur vassal européen ont tendu un piège à la Russie en la poussant à la guerre dans le Donbass. Adossés sur un budget militaire immense, les États-Unis s’imaginaient qu’ils ne feraient qu’une bouchée d’une armée russe vieillie. Là aussi l’Occident n’a pas compris que la Russie, ce n’est pas l’URSS. Il est en train de s’embourber dans les plaines d’Ukraine comme les armées napoléoniennes et nazies. Une nouvelle Bérézina s’annonce pour l’OTAN.

Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) créées en 2011 s’engouffrent dans la brèche. Le nombre des pays qui veulent adhérer aux BRICS et à l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) atteint une vingtaine d’États : Algérie, Argentine, Iran, Arabie saoudite, Turquie, Égypte, Afghanistan, Kazakhstan, le Nicaragua, Nigeria, Sénégal, Thaïlande, Émirats arabes unis, et bien d’autres. L’Algérie, le Sénégal postulent à l’adhésion aux BRICS ! La France y a perdu toute influence, au contraire.

L’Occident américain ne fait plus rêver, devient de plus en plus isolé et fait figure de puissance déclinante. Le sacre du roi Charles III à 74 ans est emblématique de cet Occident moribond.

Immédiatement après cette ridicule cérémonie, l’Inde et l’Afrique du sud ont demandé à la famille royale la restitution de diamants volés. Comprenez : nous n’avons plus peur, vous n’êtes que des voleurs. Des voleurs et des menteurs ! La gigantesque manipulation Covid 19 a révélé la malveillance de l’Occident. L’Afrique garde en mémoire les opérations vaccinales expérimentales de l’OMS.

L’État profond américain ne lâchera pas l’affaire sans se débattre. Le tigre de papier agonisant est capable des pires foucades. Ce qu’il fait en ce moment en envoyant ses skuds, comme par exemple l’éducation sexuelle et la théorie du genre dans les écoles, l’accélération massive et suicidaire de l’aide à l’Ukraine ou le « Climat ». Tout s’accélère à présent. Cela peut mener à la bombe atomique. Les États-Unis l’ont déjà fait. La France sortira t‑elle à temps de ce maelström occidental dans lequel elle s’est engagée ?

Une issue pourrait être la trahison par Emmanuel Macron. Après tout, il a bien trahi assez de monde. Pourquoi ne trahirait-il pas Rothschild à présent ?

 

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 10:40

Puisque le peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le peuple.

Cette parole de Bertolt Brecht était jusqu’à présent entendue comme une boutade et nous faisait sourire. Mais Macron, lui, l’a fait : il a dissout le Peuple !

Il fallait oser, eh bien lui, il ose tout.

Les casseroles font trop de tintamarre, il interdit les casseroles. Le Peuple le conspue, alors il dissout le Peuple. Macron a osé défiler sur les Champs Élysées vides. Le spectacle est parfaitement ubuesque et reflète la situation actuelle de l’exercice du pouvoir en France.

Le Président de la République est le représentant élu du Peuple. Sur le papier, du moins. Mais à présent, de qui ou de quoi Macron est-il le représentant ? Certes nous savions qu’il était le représentant des intérêts de l’oligarchie mondialiste, celle-ci ayant usé de tous les moyens pour qu’il semble être l’élu du Peuple. Mais à présent il ne l’est même plus puisque le Peuple n’est plus.

Si Macron avait un peu de discernement, à défaut de dignité, il retournerait chez Rothschild.

 

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