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30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 10:35

La guerre d’Israël à Gaza a épuisé le système de santé du territoire, laissant le personnel dans l’incapacité de soigner les enfants souffrant de malnutrition. Des médecins ont raconté à CNN qu’ils étaient obligés de refuser des parents qui mendiaient du lait pour bébé, incapables même de traiter les jeunes patients atteints de maladies chroniques aggravées par la faim sévère.

Alors qu’Israël poursuit son siège sur Gaza, empêchant les organisations humanitaires d’acheminer suffisamment de nourriture dans l’enclave, les parents disent qu’ils n’ont pas d’autre choix que de regarder leurs enfants mourir de faim. Plus de huit mois de bombardements ont détruit les infrastructures, anéanti les communautés et dévasté des quartiers entiers. Selon les Nations unies, les systèmes d’assainissement, déjà mis à rude épreuve par les pénuries d’eau dues à la chaleur extrême, ont été lourdement détruits, ce qui réduit l’accès à l’eau potable.

Un rapport publié mardi par l’organisme Integrated Food Security Phase Classification (IPC), qui évalue l’insécurité alimentaire et la malnutrition dans le monde, avertit que la quasi-totalité de la bande de Gaza sera confrontée à la famine au cours des trois prochains mois.

L’agence alimentaire des Nations unies avait déjà alerté que le sud de la bande de Gaza pourrait bientôt connaître les mêmes « niveaux catastrophiques de famine » que ceux enregistrés dans le nord, où Israël a concentré son offensive militaire dans les premiers jours de la guerre.

Au moins 34 enfants sont déjà morts de malnutrition à Gaza, a rapporté le bureau des médias du gouvernement le 22 juin. Le chiffre réel pourrait être plus élevé, car l’accès limité à Gaza a entravé les efforts pour évaluer pleinement la crise. Plus de 50 000 enfants ont besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë, a déclaré l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) au début du mois.

Israël a lancé son offensive militaire à Gaza après les attaques du 7 octobre menées par le Hamas contre le sud d’Israël, qui ont fait au moins 1 200 morts et plus de 250 personnes enlevées.

Depuis, les attaques israéliennes à Gaza ont tué 37 658 Palestiniens et blessé 86 237 autres personnes, selon les autorités sanitaires de Gaza.

 

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30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 10:29

« Ah ben quand même ! », s’est ainsi exclamée Sandrine Rousseau sur X, à l’annonce du soutien de DSK à Jean-Luc Mélenchon. L’élue « écoféministe » s’est rapidement rendu compte de sa bourde et a supprimé son tweet, mais peut-être est-il nécessaire de lui rappeler le pedigree de monsieur Strauss-Kahn. 

En mai 2011, l’homme a été mis en cause par une certaine Nafissatou Diallo. Selon les dires de cette femme de ménage, DSK l’aurait poursuivie à travers une chambre d’hôtel, l’aurait jetée sur le lit et aurait sauté sur elle avant de l’agresser sexuellement. Un million et demi de dollars aurait été versé à la plaignante afin de mette fin à la procédure engagée au civil.

Quelques années plus tard, le socialiste a été rattrapé par une autre affaire scabreuse, celle du Carlton de Lille. La presse avait alors révélé que DSK entretenait des relations avec une dizaine de prostituées, lui valant d’être accusé de « proxénétisme aggravé ». Dominique Strauss-Kahn avait alors juré ignorer que les femmes mises à sa disposition étaient rémunérées, et que ce réseau « libertin » avait pour unique but de le satisfaire. Sa ligne de défense ? Libertinage hard oui, mais proxénétisme ou violence sexuelle, grand Dieu, non !

«  Par rapport à la moyenne des hommes j'ai une sexualité plus rude, que certaines femmes n’apprécient pas et je le regrette », avait-il simplement concédé suite à plusieurs témoignages accablants.

 

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15 juin 2024 6 15 /06 /juin /2024 11:22

La déferlante de propagande de guerre déployée par l’axe USA-UE-OTAN qui accompagne le 80e anniversaire du Débarquement est à la hauteur du mensonge historique qui se met en place depuis des années sur la seconde guerre mondiale. Une véritable entreprise de réécriture de l’histoire au service de la criminalisation du communisme, de la réhabilitation du nazisme et de ses collaborateurs pour appuyer l’hégémonie impérialiste des Etats-Unis et de leur Union Européenne.

En octobre 1963, le Général de Gaulle refuse de participer aux commémorations du Débarquement de 1944, d’après "C’était De Gaulle" (édition Fallois Fayard 1997) :

Il explique son choix à Peyrefitte qui l’interroge : « Eh bien, non ! Ma décision est prise ! La France a été traitée comme un paillasson ! Churchill m’a convoqué d’Alger à Londres, le 4 juin. Il m’a fait venir dans un train où il avait établi son quartier général, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Nous nous sommes affrontés rudement. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne (il appuie). Il m’a crié de toute la force de ses poumons :

 “De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large !”

Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT, qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.

C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous- préfets, mes comités de libération ! Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi ! Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !

Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder !

 

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15 juin 2024 6 15 /06 /juin /2024 11:14

Guevara était le guérillero marxiste qui a aidé Fidel Castro à prendre le pouvoir à Cuba. Barbie était le chef de la Gestapo à Lyon dont les crimes comprenaient le meurtre de 44 enfants juifs, retirés d’un orphelinat et envoyés à Auschwitz. Il est peu probable que les chemins des hommes se soient croisés en Bolivie. My Enemy’s Enemy, un documentaire réalisé par Kevin Macdonald en 2007, examine comment le dossier de Barbie a été ignoré lorsqu’il a été recruté par les services secrets américains, après la Seconde Guerre mondiale, comme outil utile contre le communisme.

Barbie échappe à la justice française en s’enfuyant en Bolivie où, vivant sous le pseudonyme de Klaus Altmann, il est accueilli par des sympathisants fascistes. Pendant ce temps, en 1966, un Guevara déguisé arrivait en Bolivie pour organiser le renversement de la dictature militaire.

Les Américains traquaient Guevara et, selon le film, se sont tournés vers Barbie pour sa connaissance directe de la contre-guérilla puisqu’il avait tenté d’écraser la Résistance française et était responsable de la mort de son célèbre chef, Jean Moulin.

Alvaro de Castro, un confident de longue date de Barbie interviewé pour le film, déclare : «Il a rencontré le major Shelton, le commandant de l’unité américaine. Altmann [Barbie] lui a sans doute donné des conseils sur la manière de mener cette guérilla. De Castro ajoute que Barbie avait peu de respect pour Che Guevara. " Altmann a dit un jour : " Ce pauvre homme n’aurait pas du tout survécu s’il avait combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était un pitoyable aventurier, qui ne ressemblait en rien à l’image populaire. Les gens ont fait de lui un mythe, un grand personnage. Mais qu’a-t-il réellement accompli ? Absolument rien.

Kai Hermann, journaliste, a déclaré aux cinéastes : "Il [Barbie] s’est toujours vanté - même si je ne peux pas le prouver - que c’était lui qui avait conçu la stratégie pour assassiner Che Guevara."

Kevin Macdonald a ajouté : "Guevara est arrivé en Bolivie déguisé - un peu comme la Résistance française, constamment déguisée, voyageant à travers le pays sans être repéré par les Allemands." Je soupçonne que l’implication de Barbie était plutôt d’ordre théorique et, si l’on y réfléchit, cela a du sens du point de vue du gouvernement bolivien et des Américains. Il avait une expertise pratique dans exactement ce type de situation, exactement dans ce domaine. Il était fortement anticommuniste. Ni les Américains ni les Boliviens n’ont vécu une telle expérience.

En octobre 1967, l’armée bolivienne, avec l’aide de la CIA, captura Guevara, 39 ans, et le tua.

Barbie fut de nouveau impliquée dans la torture en Bolivie et rêvait d’établir un Quatrième Reich dans les Andes. Mais il a été retrouvé par des chasseurs de nazis et finalement extradé vers la France, où il a été condamné à la réclusion à perpétuité et est décédé en prison à Lyon en septembre 1991.

 

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15 juin 2024 6 15 /06 /juin /2024 11:09

Humour égale haine, c’est le résumé de cette affaire absurde, qui prouve bien la tendance israéliste de France Inter, première radio de France. Qui n’est donc pas publique puisque toutes les sensibilités politiques n’y ont pas droit d’expression.

Il semble que seules les vannes contre les chrétiens soient autorisées. Les vannes sur les musulmans ne sont pas autorisées car France Inter est d’inspiration antiraciste de gauche (on connaît peu d’antiracistes de droite).

Meurice a donc été licencié par le PDG Sybile Veil (elle a épousé Sébastien Veil, le petit-fils de Simone) à travers un mail collectif dans lequel la raison de son éviction a été précisée : « déloyauté répétée à l’égard de l’entreprise ».

Dans cette affaire montée de A à Z, car Meurice est mélenchoniste, il y a la première vanne sur le boucher de Tel-Aviv en octobre 2023, et une récidive en avril 2024, malgré un premier avertissement. Le procès contre les associations l’avait pourtant blanchi, c’est pour ça qu’il avait recommencé. Mais les plaignants, toujours les mêmes, avaient eu gain de cause sur la « haine » : selon le procureur, les propos de Meurice nourrissaient la haine. On ne voit pas trop comment, vu que Netanyahou est peut-être le type le plus haï de la Terre, tant il est raciste et sanguinaire.

    « Au lieu d’apaiser, il a envenimé la polémique des mois durant. Dans son livre et dans ses interventions médiatiques, il a proféré des insinuations non seulement fausses mais gravement préjudiciables à France Inter et à Radio France, allant jusqu’à mettre en doute l’indépendance et l’impartialité de notre travail. […]
   Au mépris de l’intérêt du collectif, il a nourri les arguments les plus infondés de nos détracteurs […]
   Ni la liberté d’expression, ni l’humour, n’ont jamais été menacés à Radio France […]
   Nous devons avoir le souci de ne pas abîmer davantage une société déjà traversée par bien des divisions et des fractures. Le droit à l’erreur vaut pour tous et vaut bien sûr dans le domaine de l’humour. Mais le sens du bien commun vaut également pour tous y compris pour les humoristes. »


La petite bru Veil a osé sortir ça, pour sa défense : « Il ne nous a pas laissé d’autre choix que de tirer les conséquences de son obstination et de sa déloyauté répétée. » Décidément, la France va mal. Depuis Dieudonné, elle condamne ses humoristes, garants de la liberté d’expression !

« Ni la liberté d’expression, ni l’humour, n’ont jamais été menacés à Radio France. » Faut être culotté pour écrire ça tout en renvoyant un humoriste pour une vanne sur un criminel contre l’humanité.

 

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8 juin 2024 6 08 /06 /juin /2024 10:23

Emmanuel Macron gesticule et tempête tous azimuts sous l’œil complaisant de nos médias. Il fait tout pour avoir sa guerre, comme ses prédécesseurs. Il rêve de jouer à son tour au chef de guerre, lui qui adore se déguiser. Chirac avait guerroyé contre la Serbie, Sarkozy contre la Libye et Hollande s’était embourbé en Syrie. Alors Macron se démène comme un diable – dans tous les sens du terme – pour envoyer des troupes en Ukraine et pas seulement des matériels. Mais il ne brasse que du vent, pas de la poudre. Macron, c‘est le théâtre aux armées permanent.

Pour la macronie en déroute sur tous les fronts, la perspective d’un engagement militaire français là-bas, si possible bien sanglant, lui offrirait un répit bienvenu. La guerre a toujours été en effet le recours des pouvoirs vacillants.

On imagine déjà la dramatisation politico-médiatique qui s’ensuivrait, l’appel à l’union nationale, la censure des oppositions accusées de « faire le jeu de Poutine », l’emprunt obligatoire pour « financer nos armées » et peut-être la suspension de l’élection présidentielle, comme en Ukraine : donc un troisième mandat de fait pour Emmanuel Macron. Et il y a tout lieu de penser qu’il obtiendrait une majorité parlementaire pour cela !

Les déclarations belliqueuses du président français constituent, dans l’immédiat en tout cas, un précieux dérivatif pour la débâcle annoncée de sa liste aux élections européennes du 9 juin.

En s’agitant bruyamment, Emmanuel Macron montre également qu’il souffre d’un syndrome présidentiel bien connu : le syndrome de Giscard d’Estaing, c’est-à-dire du président français sortant ou sorti, qui croit avoir un destin européen de rechange.

Macron se verrait bien en futur président d’une Europe fédérale, et pour cette raison il pousse aussi l’agenda européiste au-delà du raisonnable, comme Giscard poussait la prétendue constitution européenne pour la même raison.

Pour ce faire, Macron doit donner aussi des gages à tous les lobbies possibles – notamment le complexe militaro-industriel européen après Big Pharma et les fonds de pension. Il doit surtout se faire bien voir du vrai patron de l’UE : l’État profond américain.

D’où un bellicisme si contraire à nos intérêts, si contraire à la vocation française de rester une puissance d’équilibre et si contraire à la situation réelle de nos armées. Mais on sait depuis longtemps qu’Emmanuel Macron ne voit la France que comme un marchepied ou, plus exactement, comme un paillasson. Et qu’il vit, comme tous les oligarques, dans une bulle étanche à la réalité.

Certes, l’agitation guerrière du président français commence à inquiéter, même si, curieusement, on n’entend plus en France les pacifistes qui autrefois scandaient « Paix en Algérie » ou « Paix au Viêt-Nam » et déclaraient préférer « faire l’amour et pas la guerre ». Il est vrai que cette gauche a réintégré sa bourgeoisie native et se trouve désormais du côté du pouvoir et du Système, donc du parti de la guerre.

Pourtant, il ne faut pas céder à la panique, ce qui reviendrait précisément à entrer dans le jeu de la macronie, qui carbure à la peur : peur du climat, peur du virus, peur de l’insécurité, et aujourd’hui peur de la guerre.

Car, comme à son habitude, notre ludion présidentiel brasse avant tout du vent et non pas de la poudre, que la France ne produit d’ailleurs pratiquement plus au demeurant…

Une guerre entre puissances nucléaires est une contradiction dans les termes et les États-Unis n’ont nullement envie d’envoyer les boys en Ukraine, a fortiori avant l’élection présidentielle de novembre. L’Allemagne rechigne aussi. Et la Russie ne se sent pas menacée par ces généraux français de plateau télé qui, depuis deux ans, débitent des sottises avec constance.

Quoi que dise et quoi que fasse notre ludion présidentiel, l’Ukraine a manifestement perdu la guerre et quelques missiles ou quelques soldats européens de plus, ou quelques F-16, n’y changeront rien.

Fatalement, et c’est heureux, l’heure de la négociation va sonner entre les vrais décideurs : les grandes puissances, pas les vassaux européens des États-Unis. Et certainement pas Emmanuel Macron qui a perdu toute crédibilité à l’international, comme dans son pays.

La guerre macronienne ne fera qu’une victime : notre comique troupier présidentiel.

 

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8 juin 2024 6 08 /06 /juin /2024 10:19

Huit policiers municipaux viennent d’être suspendus, suite à des accusations de violence. Le mois dernier, BFM TV publiait une vidéo venue du centre de supervision urbain (CSU) de Marseille fournie par Sébastien Florenti, un opérateur vidéo du CSU en conflit avec sa hiérarchie. Sur les images, deux policiers municipaux s’en prennent violemment à un individu apparemment aviné et inoffensif.

Seul le début de la scène est capté, puisque la caméra change rapidement d’angle pour s’arrêter sur le capot de la voiture de police. Un mouvement expliqué par Michel Choukri, secrétaire général FO à la police municipale de Marseille dans les colonnes du Figaro : « Quand une caméra n'est pas utilisée pendant trois minutes, elle se met en mode patrouille, c'est-à-dire qu'elle se met à tourner [...] et c'est ce qu'il s'est passé là. Elle a tourné toute seule. » Une version peu crédible, au vu de la rotation saccadée qui est effectuée, et mise à mal par des enregistrements sonores dévoilés le 1er juin dernier par La Provence.

Sur ces derniers, il est possible d’entendre les agents du centre de surveillance commenter les violences commises par leurs collègues sur le terrain : « Ne mets pas un taquet au mec ! Tu le mets au sol, tu le menottes et c'est terminé. Le taquet à la limite, tu le mets dans la voiture quand il n'y a personne qui te voit. » Ils s'interrogent, ensuite, sur la marche à suivre pour les couvrir. Cinq minutes plus tard, la cheffe opératrice adjointe appelle le chef d’équipage, elle lui donne des conseils : « Frérot, demande à X que lorsqu'il met deux droites comme ça, il se cache. Il ne se met pas en dessous de la caméra ! » Le chef de poste ajoute : « Ou il nous prévient ! » La cheffe opératrice adjointe reprend la parole, propose une autre méthode et laisse entendre, par la même occasion, que ce passage à tabac n’est peut-être pas un cas isolé : « Tu lui mets son petit coup en traître ! Mettez-lui comme vous savez faire ! »

Entre la diffusion de la première vidéo et cet audio, il s'est écoulé un mois. Un mois durant lequel Céline Lefléfian, la directrice de la police municipale, a tenté de minimiser les faits, tandis que Yannick Ohanessian, adjoint à la sécurité, et le maire socialiste Benoît Payan se sont dédouanés en affirmant ne jamais avoir eu connaissance des images. Ils ont, aussi, quasiment plus dénoncé « des tentatives d'instrumentalisation navrantes de l'opposition » que les violences policières de leurs agents, et rejeté la faute sur leurs prédécesseurs.

 

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8 juin 2024 6 08 /06 /juin /2024 10:07

La "deuxième guerre mondiale" n’est pas identique et n’a pas les mêmes causes que la première. La deuxième guerre mondiale est une guerre contre la révolution, c’est pourquoi les mouvements révolutionnaires n’ont pas créé de mouvements de désertion. Ils se devaient d’y participer pour prendre la défense de la révolution quelle qu’en soit la forme.

Cette guerre a commencé contre la révolution anarchiste en Espagne en 1936, elle s’est prolongée en France pour supprimer le Front Populaire et le remplacer par Pétain et sa clique, puis elle a tenté de détruire l’URSS mais l’URSS de Staline a vaincu l’Allemagne de Hitler. C’est seulement quand les nazis furent vaincus par les Soviétiques que les Amerloques (*) débarquèrent en France, pour éviter que les résistants (communistes pour l’essentiel des résistants en arme) ne prennent le pouvoir, pour éviter qu’il y ait le communisme dans toute l’Eurasie !

Rappelons que grâce à la résistance, la Corse est la première région "de France" à s’être libérée (et toute seule, bien sûr !)

Le Massif Central aussi s’est libéré tout seul. Et même Paris s’est libéré tout seul par une insurrection armée avant l’arrivée de Leclerc et des Américains !

L’armée de Leclerc était d’ailleurs pour beaucoup composée d’Espagnols anarchistes qui avaient auparavant combattu contre Franco. Ce Franco (allié d’Hitler) à qui, rappelons-le, les Américains livraient autant de pétrole (à travers le Portugal !) qu’il en avait besoin pour combattre la révolution espagnole.

Bien sûr, la résistance n’aurait pas eu autant de succès sans l’indispensable victoire des Soviétiques contre les Allemands à Stalingrad le 2 février 1943. Certains pourraient avoir envie de me dire que sans les Américains on serait passés sous la botte de Staline, mais ce serait une erreur ; puisque, par exemple, en Yougoslavie, les résistants menés par Tito ont viré les Allemands avant l’arrivée de Staline et que les Yougoslaves ont tout simplement refusé de passer sous la botte stalinienne !

Donc oui, je le dis et le redis : Les Américains n’ont débarqué, implorés par de Gaulle, que pour voler la victoire de la résistance !

Pour que les résistants acceptent de déposer les armes, il a bien fallu leur donner quelque chose en échange : c’est ce qu’on appelle les conquêtes de la résistance !

La leçon de cette histoire, c’est que quand le rapport de force est favorable au prolétariat, plutôt que de tout perdre, la bourgeoisie trouve toujours de quoi financer de vraies retraites, de vraies sécus, de vrais services publics, et des entreprises privées peuvent être nationalisées, comme la SNCF, EDF-GDF, etc.

On devrait s'en souvenir aujourd'hui.

 

Note (*) : Les Américains avaient financé Hitler, par l’intermédiaire de Prescott Bush le grand père de G.W., et par l’intermédiaire de Ford dont le célèbre livre "The International Jew", (Le Juif international) avait inspiré le "Mein kampf" de Hitler…

 

Source 1

Source 2

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8 juin 2024 6 08 /06 /juin /2024 09:54

Le directeur de l’ARCOM (ex CSA) Roch-Olivier Maistre, époux de Myriam de Bourdoncle de Saint-Salvy, a nommé directeur général Alban de Nervaux.

Il est l’époux de Laurence de Nervaux, directrice du think tank "Destin Commun" qui planifie l’implantation de migrants en ruralité. Son think tank a rendu en avril dernier un rapport qui analyse et conseille l’installation par l’Etat de migrants dans des communes rurales malgré la résistance locale. Destin Commun est financé par L’Open Society de George Soros, l’Agence Française de Développement, Greenpeace ou encore le Crédit Mutuel.

En choisissant Alban De Nervaux comme directeur général, à l’heure où le pluralisme est scruté et la liberté d’expression malmenée, l’Arcom envoie à nouveau un signal inquiétant quant à sa politisation. On peut facilement imaginer l’influence que peut avoir Soros sur les décisions de l’ARCOM…

Implanter tout ce beau monde à la campagne dans un foyer de migrants nous plairait beaucoup.


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1 juin 2024 6 01 /06 /juin /2024 09:02

À l’aube des Lumières, le 25 mai 1720, la France fut assaillie par un ennemi surgi de son lointain passé : la puce. Par le biais de cet animal insignifiant, la peste a ravagé la ville de Marseille ainsi que toute la Provence, et cela pendant deux longues années.

Comme au Moyen Âge, c’est par la voie maritime qu’arrive la maladie. Ainsi, le Grand-Saint-Antoine, un navire arrivant du Proche-Orient, accoste au port de Marseille le 25 mai 1720. Il échappe mystérieusement à la quarantaine obligatoire sur l’île de Jarre imposée à tout nouveau bâtiment arrivant dans la ville portuaire. Cette règle avait été, en effet, instaurée par le Bureau de la santé afin d’empêcher tout risque d’épidémie. Comment le Grand-Saint-Antoine a-t-il pu échapper à cette réglementation ? En réalité, la cargaison du navire, constituée de draperie, d’étoffes et de tissus, est en partie la propriété des échevins de Marseille, dont le premier d’entre eux s’appelle Jean-Baptiste Estelle. Ils n’ont malheureusement pas la patience d’attendre que la quarantaine se finisse et sont pressés de vendre leurs biens qui pourraient leur rapporter une petite fortune.

Par appât du gain, le Grand-Saint-Antoine est laissé libre de décharger sa marchandise contaminée par des puces porteuses de la peste noire. La mort rentre ainsi secrètement en ville, dont une partie des habitants ignorent qu’ils sont désormais inévitablement condamnés au trépas.

La maladie se montre à tous, comme toujours, timidement et lentement avant de devenir dévastatrice et inarrêtable. La mort commence ainsi son œuvre en juin 1720 en emportant quelques marins du Grand-Saint-Antoine ainsi que des malades des quartiers pauvres dans lesquels se répand aisément le mal. Ce dernier peut alors compter sur l’aide des dirigeants de la ville qui craignent d’évoquer officiellement le mot « peste » et de mettre fin au commerce qui fait la fortune de la ville et de ses échevins. Mais la réalité les rattrape vite, car nul n’est épargné, ni  le riche, ni le pauvre, ni le jeune, ni l'ancien, et lorsque décision est prise d'agir, il est déjà trop tard.

Le nombre de décès est tel qu’il y a presque bientôt autant de cadavres que de vivants dans Marseille. En effet, la ville voit rapidement la moitié de ses 100.000 habitants périr et la terreur s’emparer des survivants. Ces derniers fuient la ville pour la campagne, suivant l’adage cité par l’historien Daniel Panzac : « Quand il y a la peste, pars vite, loin et longtemps. » Ces exilés volontaires ignorent, cependant, qu’ils amènent la maladie avec eux et vont ainsi contaminer le reste de la Provence. En août 1720, on passe, à Marseille, de trois cents à mille morts par jour. L’effroi et le carnage sont tels qu’il ne se trouve plus aucune personne pour enterrer les trépassés : les corps sont alors laissés dans la rue, à pourrir en plein soleil. À Paris, le Régent prend alors la dure décision de confiner Marseille et la Provence pour protéger le reste du royaume de France.

Face à la situation, les élites de la ville, par sentiment de culpabilité, par humanité ou par prise de conscience de leur statut, décident de rester sur place et de prendre en main la situation pour faire reculer la maladie. On voit, ainsi, certains échevins comme Jean-Baptiste Estelle ou d’autres notables comme le chevalier Nicolas Roze diriger eux-mêmes des brigades de forçats venant des galères. Ces derniers, dont très peu survivent à leur besogne, transportent les cadavres des pestiférés dans les caveaux des églises, qui se trouvent rapidement remplis, puis dans des fosses communes creusées au cœur de Marseille.

Pendant ce temps, l’évêque de Marseille, Monseigneur de Belsunce, et ses prêtres passent leurs journées et leurs nuits à donner un dernier réconfort et espoir aux malades en leur donnant l’extrême-onction. La mortalité finit enfin par baisser dans la cité phocéenne, en octobre 1720, avant de disparaître au cours de l’année 1721. Cependant, il faudra attendre l’été 1722 pour que soit officiellement déclarée la fin de l’épidémie qui laisse, après son passage, des milliers de morts. En effet, sur les 400.000 habitants de la Provence, 120.000 ont succombé à la maladie.

Mais qui est responsable de ce drame ? En 1722, tous les regards se tournent alors vers le capitaine du Grand-Saint-Antoine, Jean-Baptiste Chataud, qui est emprisonné et accusé d’avoir dissimulé l’existence de la maladie à bord de son navire. La Justice a épargné les échevins de Marseille et les responsables du Bureau de la santé, mais les archives attestent aujourd'hui de la culpabilité de ces hommes.

 

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