Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 novembre 2022 6 05 /11 /novembre /2022 10:54

Écrasé par des années de guerre, ruiné par sa classe capitaliste prédatrice, le peuple libanais plonge chaque jour plus profondément dans la crise économique et financière, la misère. C’est dans ce contexte de destruction du pays que les dirigeants ont annoncé à la fin du mois de septembre la modification du taux de change officiel, une dévaluation par 10 de la monnaie libanaise par rapport au dollar. Puis la signature d’un accord sur la délimitation des champs gaziers maritimes avec Israël.

La première décision a été présentée par Beyrouth mais décidée par l’occident, une des conditions requises par le FMI pour la signature d’un plan de financement de 3 milliards de dollars. Une mesure suivie également de la signature le 24 octobre dernier d’un « accord » imposé avec Israël sur la délimitation de la frontière maritime des deux pays. Avec pour enjeu de taille l’exploitation des gisements off-shore d’hydrocarbures, de gaz notamment. À la baguette, Washington qui a dicté ses conditions, exposées depuis une dizaine d’années, et en sous-main à la manœuvre opérationnelle, le régime Macron qui s’est assuré ainsi que Total puisse mettre la main sur l’exploitation des réserves de gaz libanaises.

Un accord aux dispositions ultra favorables pour Israël, mais qu’un Liban rendu exsangue a été obligé d’accepter. Le champ de Karish se situera ainsi intégralement sous contrôle israélien, le Liban n’aura lui que des droits d’exploration et d’exploitation de celui de Cana, qui est placé sous eaux israéliennes. En conséquence, Israël sera rémunéré sur son exploitation. En l’occurrence par Total !

Par ce coup de force, Israël s’assure ainsi de devenir un fournisseur de gaz de l’Europe via des usines de liquéfaction situées en Égypte, Total de juteux profits, le tout sur le dos du peuple libanais


source

 

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 10:22

Quitte à déclencher des cris, je voudrais rappeler que toute l’œuvre de Céline, celui dont viendrait tout le mal, n’est qu’une longue prophétie qui annonce la fin du monde, l’apocalypse, c’est-à-dire que, étymologiquement, elle dévoile la vérité de l’homme, qui semble ne s’agiter sur cette planète que pour parvenir à la détruire. J’inviterais volontiers à lire « Féerie pour une autre fois, II ». La quasi-totalité de l’histoire se déroule à Montmartre et dans un appartement dont les occupants observent un imaginaire bombardement nocturne, qui emplit la profondeur du ciel : c’est une « féerie », c’est-à-dire un spectacle d’opéra, et, en même temps, par antiphrase, un cataclysme. « Pour une autre fois » ? pour plus tard, mais pour combien de temps ?

Et durant tout ce « superbe » déchaînement, cette magnifique tempête de feu, les hommes, entassés dans une pièce, un ascenseur, sont jetés les uns contre les autres et s’injurient de plus en plus grossièrement.

Or, nous sommes au début de cette féerie. La guerre est à peu près partout, sur tous les continents. Elle y prend les formes adaptées aux coutumes du lieu, au tempérament des diverses ethnies. Ici, on aime bien trancher les bras. C’est très amusant de trancher un bras, c’est un peu comme arracher une patte à une mouche. Et puis on peut aussi se faire une jambe, pour voir comment ça fait, un homme qui marche à cloche-pied. C’est bien drôle aussi !

Ailleurs on aura davantage de goût pour ce qui explose. C’est plus spectaculaire, plus global, plus complet. Son et lumière. De la pyrotechnie. L’égorgement a aussi ses amateurs : les « saigneurs » ont ici l’impression de tuer le cochon, même s’ils n’en mangent pas. On peut également se faire de bonnes blagues, entre joyeux drilles, s’envoyer du courrier par exemple, avec une petite bactérie dans la carte de vœux. Ou encore survoler la ville en avion et entrer directement dans l’immeuble, en Airbus ou en Boeing, sans même s’essuyer les pieds sur le paillasson. On peut faire plein de choses marrantes, pour peu qu’on ait de l’imagination.

Car la guerre, désormais, ce n’est plus seulement la bataille rangée dans un champ bien trop délimité avec les hostilités déclenchées au signal convenu. On n’est plus à Bouvines en 1214 !

Ni même aux temps ringards des ultimatums. On est aux temps de la guerre quotidienne, où les hommes se battent tous les jours, entre eux.

Par exemple, un bel incendie, c’est joli, non ? eh bien, il suffisait d’y penser, les bagnoles, ça brûle tout seul ! Comme à la guerre. Et les nanas, elles sont pas jolies non plus ? Eh bien, il suffit de se servir, comme on n’est pas salauds, on les repasse aux copains, et comme on est des intellectuels, ça se déroule dans les lycées maintenant, on a trouvé deux superbes expressions : les « tournantes » et, plus nouveau, « le plan pétasse ». Comme à la guerre.

On peut aussi poignarder un prof, en cours de préférence, par temps froid. Comme à la guerre.

Ensuite, les autorités administratives conseilleront de « négocier », comme à la guerre. Bien entendu, ces scènes ne sont pas réservées aux adolescents, elles peuvent se jouer au supermarché et pas seulement au rayon boucherie, dans la rue, à pied, en patinette, en VTT, en véhicule automobile etc...

C’est que la guerre, après avoir été un mode de relation entre les états, qui nous laissaient au moins un peu de répit, est devenue le mode de relation habituel entre les individus.

C’est plutôt positif, cette évolution de l’humanité, ça met enfin la guerre à la portée de tous. C’est l’aboutissement de la démocratie. Enfin !


Rolland HENAULT (« Articles » Volume 3 - Editions de l’Impossible )

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 10:17

Les trois syndicats de la CGT Fonction publique ont porté plainte contre X auprès du Parquet national financier (PNF) pour dénoncer le recours par l’État aux cabinets de conseil, ont indiqué mercredi 26 octobre leurs avocats.

Sept mois après la publication d’un rapport du Sénat qui avait qualifié le recours par l’État aux cabinets de conseil de « phénomène tentaculaire », l’objectif premier de la plainte déposée mardi est d'« établir les responsabilités », avance Me Bourdon. Même si elle est déposée contre X, la plainte cite « nommément » les cabinets de conseil, assure Vincent Brengarth, l’autre représentant des syndicats.

Sept qualifications ont été retenues par les plaignants : détournement de fonds publics, trafic d’influence, prise illégale d'intérêts, favoritisme, abus de confiance, contrefaçon et association de malfaiteurs. L’UFSE-CGT, la Fédération des services publics et la Fédération CGT de la Santé et de l’action sociale déplorent un « climat de collusion et de perméabilité entre acteurs publics et privés ».

Selon le rapport du Sénat, les dépenses de conseil des ministères et des opérateurs publics ont dépassé le milliard d’euros en 2021. La plainte était annoncée à la veille d’un appel à la grève de la CGT Fonction publique et à un peu plus d’un mois des élections professionnelles. Lors des dernières élections en 2018, la CGT était arrivée en tête. Une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale a déjà été ouverte en avril par le Parquet national financier à la suite du rapport du Sénat.

La semaine dernière, une proposition de loi visant à mieux encadrer le recours des pouvoirs publics aux cabinets de conseil a en outre été adoptée au Sénat. De son côté, le ministère de la Fonction publique a présenté cet été un nouveau cadre de recours aux cabinets privés, qui entrera en vigueur début 2023.

Vous pauvres ploucs, début 2023 faudra mettre à la casse votre bagnole Diesel qui fait des trous dans la couche d’ozone. En France on préfère les trous dans le budget que les trous dans l’ozone. Compris ?

 

Source

 

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 10:08

Nous n'aurions sans doute jamais entendu parler de Callac sans une certaine Marie-France Cohen, créatrice des magasins Bonpoint (vêtements pour enfants ; l'entreprise a été revendue depuis).

Philanthrope au grand cœur, elle se déclare « convaincue que le luxe suprême, c'est de se donner » et lance d'abord un projet humanitaire à Madagascar, avant de s'intéresser à la France. Avec ses fils, afin de « faire comprendre aux Français que l'arrivée de ces réfugiés est une chance et pas un danger », elle mène en 2018 « une réflexion collaborative en vue de repenser l'accueil de ces populations » par le biais de son fonds de dotation « Merci ». Une structure particulièrement souple.

Selon un avocat fiscaliste spécialiste des fonds de dotation  « c'est un statut juridique qui a une redoutable capacité fiscale et qui permet pas mal de choses ; défiscalisations extrêmement avantageuses (jusqu'à 60 % des dons pour les entreprises et 66 % pour les particuliers), exonérations des droits de mutation et contrôles extrêmement légers - contrairement aux fondations "reconnues d'intérêt public" ». Sans compter que ce fonds de dotation "Merci" utilise par ailleurs le recours au mécénat de compétence qui permet, encore une fois, une défiscalisation plus qu'intéressante...

Un système juteux, sous couvert d’humanisme, qui prive donc l'État d'une source de revenus tandis que le contribuable français, lui, est tenu de supporter les frais d’installation des migrants dans les territoires ruraux, installations voulues par Emmanuel Macron.

Gérées par le gouvernement avec l'aide d'associations du nom de « projet Horizon » (famille Cohen) ou encore « Aurore » à la manœuvre pour la construction d'un CADA (centre d'accueil pour demandeurs d'asile) à Saint-Brevin-les-Pins par exemple, ces associations vivent sous perfusion d'argent public versé par les départements, l'Union européenne et d'autres organismes d'État, en plus du soutien d'entreprises privées comme les magasins Bonpoint, L’Oréal, JP Morgan, Fondation Carrefour, Fondation Placoplatre, Total Foundation, Biocoop, Comme des papas, Conforama, la Fondation Monoprix, Axa, Harmonie Mutuelle, IBM…

Le fonds de dotation « Merci » a publié une carte intitulée « À la recherche du village Horizon ». Elle fait la liste des sites repérés par l'association dans le cadre d'« une recherche active d’une commune d’accueil pour Horizon ». Y figurent Strasbourg, Dijon, Poitiers, Les Aix-d'Angillon, Grenoble, Nantes, Esplas-de Sérou, Châteaudouble, Saint-Jean-Mirabel, Montendre et d'autres communes. De quoi multiplier les projets d'installation de migrants partout en France…

Mais pourquoi les pauvres déjà implantés (environ 10 millions en France) dont les SDF n’intéressent-ils pas ces « bienfaiteurs » privés ?

Parce qu’ils sont sortis du circuit commercial tandis que cette population « neuve » va y entrer. Lorsqu’elle se sera elle-aussi appauvrie, on la remplacera à son tour.

A moins que le système n’explose d’ici là, ce qui serait plus que souhaitable.

 

Source

 

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2022 6 29 /10 /octobre /2022 09:58

Le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak bat quelques records. À 42 ans, il devient ainsi le plus jeune Premier ministre du Royaume-Uni depuis 200 ans, battant d'un an le précédent recordman, David Cameron qui avait pris ses fonctions à 43 ans en 2010. Il devient aussi la première personne non-blanche à occuper le poste.

Mais au pays du libéralisme, c'est le compte en banque de l'ex-ministre de l'Economie de Boris Johnson qui suscite la curiosité. Car ce petit-fils d'immigrés d'origine indienne, fils d'un père médecin en santé publique et d'une mère pharmacienne est à la tête d'une fortune colossale. Estimé à 730 millons de livres sterling (plus de 840 millions d'euros) par la presse britannique, le patrimoine du nouveau Premier ministre est deux fois plus élevé que celle du couple royal actuel.

Comment Rishi Sunak a-t-il fait fortune? Ancien banquier chez Goldman Sachs et associé dans les fonds spéculatifs TCI et Theleme Partners, ce pur produit de la méritocratie britannique (il a étudié à Oxford et aux Etats-Unis à Stanford) a connu une première vie très lucrative avant la politique. S'il a gagné des millions de livres durant sa carrière de banquier, l'essentiel de son actuel patrimoine provient toutefois de son mariage avec la très riche héritière indienne Akshata Murty.

A 42 ans, Akshata Murty détient des parts valant près d'un milliard de dollars dans l'entreprise Infosys, géant indien des technologies cofondé par son père N.R. Narayana Murthy en 1981 et dont la valeur est aujourd'hui estimée à 100 milliards de dollars.

Le petit Macron à côté, avec son pognon planqué dans les îles, a vraiment l’air d’un péquenot !

 

Source

 

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 11:38

 

source

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 11:32

Le 19 octobre au soir, une photo géante de la petite Lola accompagnée du message « Le visage de votre lâcheté » est projetée sur la façade des locaux de La France insoumise.

À l’initiative de cette action nocturne, Les Natifs, un collectif créé en novembre 2021 qui rassemble une quarantaine de « jeunes Parisiens enracinés et patriotes ». Le groupe entend dénoncer l’indécence et la complicité de la classe politique française dans la mort de la jeune fille. Délaissant les longs discours et les grandes manifestations, ces jeunes, à l’image des militants écologistes, misent désormais sur les coups d’éclat pour servir leur cause.

Alors première question : pourquoi LFI et pas la République en Marche ? C’est pas Mélenchon qui a empêché l’expulsion de la présumée coupable. Ces « Natifs » sortiraient tout droit du service Communication de l’Elysée que j’en serais pas étonnée.

Ce fait divers qui relève plutôt de la psychiatrie que des problèmes d’immigration tombe vraiment à pic pour détourner l’attention. Les journalistes se jettent dessus avec leur zèle habituel et les associations, marches blanches, comités en tout genre refleurissent comme au temps fort des attentats. D’ailleurs je trouve qu’on est peu mous sur ce chapitre en ce moment.

Qu’est-ce qu’ils foutent à la DST ?

 

Source

 

 

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 11:29

Environ la moitié des logements d’Ile-de-France sont menacés par la future interdiction de louer des biens énergivores, révèle une étude de l’Insee et de l’Institut Paris Région parue jeudi.

En vertu de la loi Climat et résilience, les logements les plus énergivores, sous le seuil de l’indécence énergétique, ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2023. Suivront, en métropole, l’ensemble des logements de classe énergétique G en 2025, puis les F en 2028 et les E en 2034.

Selon l’étude, 45% des résidences principales d’Ile-de-France entraient en 2018 dans l’une de ces trois classes énergétiques. Un chiffre qui monte à 55% pour les logements locatifs privés.

Je passe sur l’idiotie de l’expression « indécence énergétique ». Depuis quand l’énergie fait-elle de la morale ?

Je me demande seulement dans quelle catégorie, E, F, ou G on classera les murs en carton des nouveaux SDF virés de leurs logements « énergivores » ?


Source

 

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 11:26

Reuters rapporte que des agents de police sont intervenus à la National Gallery de Londres après que deux manifestantes de Just Stop Oil ont jeté de la soupe sur un tableau de Van Gogh.

Les deux manifestantes se sont ensuite collées à un mur, a déclaré la police sur Twitter. Ajoutant : « Les officiers de police sont maintenant en train d'essayer de les décoller. »

Mais pourquoi les avoir décollées ?… On aurait pu les laisser en exposition et leur balancer des saloperies sur la tronche.

La police nous a répondu : « Elles étaient trop moches. »

 

Source
 

 

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2022 6 22 /10 /octobre /2022 11:24

Souvenez-vous : février 2019, deux ans après la décision présidentielle de fermer la plus ancienne centrale nucléaire du pays, “un projet de territoire” est signé en grande pompe en présence du ministre de la Transition écologique, François de Rugy, des collectivités locales et même de certaines autorités allemandes.

Tous affirment une ambition commune : développer l’activité pour faire du territoire de Fessenheim la “référence à l’échelle européenne en matière d’économie bas carbone“, et compenser la perte des 2.000 emplois, directs et indirects, qu’engendre l’arrêt des deux réacteurs nucléaires.

Pour y parvenir, et conformément à la décision de Sébastien Lecornu, l’ex-secrétaire d’Etat à l’Ecologie, une société d’économie mixte (SEM), Novarhena, sera créée : une société privée dont le capital est majoritairement détenu par des organismes publics.

Un an et demi plus tard, Novarhena ne compte aucune réalisation à son actif. “Rien de concret”, concède Lara Million, conseillère départementale et régionale, propulsée malgré elle présidente de cette société fin 2021.

Et nos sous alors, où qui sont passés ?…

 

Source

 

Partager cet article
Repost0