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16 juillet 2022 6 16 /07 /juillet /2022 09:53
Le 4 juillet 2022, Élisabeth Borne a préparé une proposition de loi pour gouverner par décrets.
Le gouvernement n’ayant pas la majorité absolue a trouvé un artifice pour passer au-dessus des chambres parlementaires et éviter ainsi le débat démocratique, c’est de gouverner par décrets.
Ce qui veut dire que ce coup-ci, on ne consulte même plus l’assemblée nationale, puisque la différence entre le gouvernement par ordonnances et par décrets, c’est que l’ordonnance est quand même assujettie au pouvoir parlementaire législatif. On ne consulte même plus.
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16 juillet 2022 6 16 /07 /juillet /2022 09:49

Bernard Cazeneuve, ancien ministre de l’Intérieur chargé de résoudre les tensions de l'époque entre taxis et VTC, admet avoir été mis au courant de l’accord conclu entre Emmanuel Macron et les lobbyistes d’Uber. On n’en saura pas plus pour l’instant, cet ancien ministre se réservant le droit, selon Libération, de s’adresser « à un cadre officiel, comme une commission d’enquête parlementaire, par exemple ».

Concordance de ces temps parlementaires oblige, le député mélenchoniste Alexis Corbière vient juste d’en proposer une, de « commission d’enquête parlementaire »… Laquelle est, sans surprise, appuyée par Jordan Bardella, président du Rassemblement national.

Un malheur ne venant jamais seul, les élus RN demandent "un droit de suite" sur l'affaire Alstom qui avait fait l'objet d'une commission d'enquête parlementaire présidée par Olivier Marleix (LR), ce dernier ayant saisi la justice en 2019.

Enfin on apprend que Jean-Noël Barrot, tout juste nommé ministre délégué à la Transition numérique et aux Télécommunications, a une sœur, Hélène Barrot, qui est « directrice de la communication d’Uber » pour les marchés concernant l’ouest et le sud de l’Europe.

 

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9 juillet 2022 6 09 /07 /juillet /2022 08:59
Josef Schütz, 101 ans, jugé depuis octobre pour des exactions lorsqu'il était gardien dans un camp allemand, a été condamné ce mardi à cinq ans de prison, la peine maximale requise.
Ouf ! on respire.

 

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9 juillet 2022 6 09 /07 /juillet /2022 08:51

Cela fait déjà plusieurs jours que des manifestations très importantes d’agriculteurs ont lieu aux Pays-Bas, pays voisin européen, pourtant aucun journaliste parisien n’a estimé nécessaire d’en parler. Il y a même eu des violences policières puisque des tirs de sommation ont été lancés en direction des manifestants pacifistes ! Malgré cela, malgré des blocages dans de très nombreuses villes depuis plusieurs jours, la censure médiatique se poursuit, les plateaux télé parisiens font comme s’il ne se passait absolument rien en Hollande ! Pire encore, l'omerta est en train de gagner la Pologne, l’Italie et maintenant l’Allemagne. Les médias vont-ils continuer à nier l’existence de cette révolte ?

Les Pays-bas sont au bord de l’explosion sociale et d’un blocage historique de son économie. Les Pays-Bas, deuxième exportateur agricole au monde après les États-Unis, sont l’un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre en Europe, et d’azote en particulier. Une situation due en partie aux nombreux troupeaux qui paissent sur ses plaines. Le gouvernement veut faire baisser les rejets d’azote jusqu’à 70 % dans 131 zones-clés – la plupart proches de réserves naturelles et de terres protégées – afin d’atteindre les objectifs environnementaux en 2030. Pour les agriculteurs, ce plan signifie une baisse des émissions de 40 % et environ 30 % de bétail en moins, selon les médias néerlandais.

Impensable pour les agriculteurs néerlandais qui refusent catégoriquement ces réformes. Il s’agit d’une quasi guerre sociale entre bureaucrates écologistes et agriculteurs, dont une partie fait de l’élevage intensif. Pour les manifestants, le gouvernement veut faire couler le secteur agricole néerlandais tout en épargnant les plus grands pollueurs du pays…qui ne sont pas les agriculteurs.

 

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9 juillet 2022 6 09 /07 /juillet /2022 08:47

Le tribunal administratif suspend le port du masque dans les transports à Nice.

Selon le juge des référés, il n’existe pas de particularisme local à Nice. "En conséquence, l’existence de raisons impérieuses propres à la commune rendant indispensable l’obligation de la mesure n’a pas été démontrée, le maire ne pouvant dès lors exercer son pouvoir de police générale à la place des autorités de l’État", a-t-il décidé.

Enfin, il a estimé que l’arrêté était "susceptible de concerner des personnes ne résidant pas dans la commune mais devant s’y déplacer", et porte atteinte "à la liberté d’aller et venir et au droit de chacun au respect de sa liberté personnelle, une atteinte grave et manifestement illégale".

 

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9 juillet 2022 6 09 /07 /juillet /2022 08:41

Récemment au Parlement bruxellois, les députés ont voté contre l’obligation d'étourdissement avant l’abattage, faisant fi du bien-être animal, mais surtout se soumettant au cahier des charges de l’islamisme. C’est le cas du Parti socialiste, des communistes du PTB, mais aussi d’Écolo, ce parti dont les premières générations défendaient la nature et les animaux.

Parmi les députés des Verts belges, l’épigone de Sandrine Rousseau, la dénommée Margaux de Ré, ne percevant sûrement pas que son islamo-féminisme est un oxymoron qui s’achèvera par le triomphe du premier des deux termes, y est allée de son explication farfelue : « J’aurais pu voter la mesure si elle avait été dans un package total qui concernaient (sic) aussi l’élevage, le transport, la généralisation des options végétarienne (re-sic), l’interdiction de certains produits comme le foie gras. »

L’étourdissement est déjà obligatoire en Flandre et en Wallonie mais, selon le président du Parti socialiste, soudainement attaché aux frontières et aux particularismes (régionaux en l’occurrence), la situation dans la capitale serait différente et nécessiterait une réponse qui lui est propre.

Surtout, les députés tentent de noyer le poisson comme ils le peuvent afin de cacher l’essentiel : leur vote est désormais dicté par leur volonté de plaire aux électeurs musulmans, avant toute autre considération. On gagera qu'après le bien-être animal, d'autres droits seront bafoués, à commencer peut-être par l'égalité hommes-femmes.

Dans une « démocratie » belge où Mathieu Bock-Côté est interdit de parole, où les partis combattant l'islamisme (comme « Chez Nous ») sont rangés derrière un cordon sanitaire, le communautarisme a de beaux jours devant lui.

 

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9 juillet 2022 6 09 /07 /juillet /2022 08:28

Les fermetures partielles de services d’urgences se multiplient : dans un communiqué publié le 20 avril, le collectif Santé en Danger recensait 68 villes de France concernées par cette crise alarmante, d’Arles à Bayeux en passant par Clermont-Ferrand, Royan, Manosque, Orléans, Bordeaux ou Versailles… « J’ai vu une dame âgée passer 14 heures dans un couloir, réclamant un bassin que ne pouvait pas lui apporter le personnel débordé », témoigne une patiente à l’hôpital de Creil (Le Parisien, 4 janvier). Le Dr Grégoire Arrondeau, chef du service à Apt (Vaucluse) ajoute « On a tous peur du mort sur un brancard ». (Le Parisien, 7 juillet).

En cause, des raisons répétées inlassablement depuis des mois voire des années, un personnel épuisé par une surcharge de travail, des démissions et arrêts de travail en augmentation, et une crise du Covid qui n’a fait qu’aggraver la situation. Dans certaines régions accueillant les estivants, l’équation entre le manque de soignants et l’augmentation des vacanciers s’annonce difficile à résoudre. Il ne faudra pas tomber malade à Draguignan par exemple où La Provence (8 juillet) indique près de 60 % de personnels médicaux en moins à l’hôpital.

Alors comme pour mieux se faire entendre, certains démissionnent symboliquement ou déposent leur préavis de grève. C’est le cas dans le Vaucluse où tous les chefs des pôles d’urgences ont démissionné collectivement de leurs fonctions administratives. Les six patrons d’urgences ont écrit une lettre collective dénonçant « le désastre sanitaire vers lequel des années de politiques budgétaires jusqu’au-boutistes ont conduit l’hôpital public » (Le Parisien). Il faut lire ce papier du Monde qui raconte comment les cabinets de conseil ont organisé la fermeture des lits dans les hôpitaux, et le mea culpa de certains consultants : «Il est tout à fait possible qu’on soit allé trop loin […] Sur le papier, on peut trouver une solution pour mieux remplir les lits ou réduire les durées de séjour. Mais le monde réel est imparfait, les soignants ne sont pas des robots… »

Pour tenter d’enrayer cette crise, le ministre François Braun doit rencontrer les représentants des médecins libéraux et hospitaliers pour évoquer le manque de soignants. Paradoxalement, alors que dans l’hémicycle mardi, des députés l’interrogeaient sur le sort des 12.000 soignants non-vaccinés suspendus depuis octobre 2021, il répondait que leur réintégration « n’est pas d’actualité ».

 

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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 08:24

La télé publique a trahi la population depuis longtemps. Cela s’est bien vu en 2005 avec le référendum sur la constitution de l’Europe où toutes les chaînes, qu’elles soient publiques ou privées, ont incité les gens à voter "Oui".

Si c’est le "NON" qui l’a emporté, c’est uniquement parce que le pouvoir ne maîtrisait pas encore internet. Mais cela a changé depuis. "Ils" ont inventé les réseaux prétendus "sociaux" contrôlés par le pouvoir, et ont fait croire à tout le monde qu’internet se limitait aux "réseaux sociaux". Et ils ont payé des "influenceurs" sur ces réseaux pour qu’ils répètent la même chose que la télé. Le VRAI internet, l’internet libre, c’est celui qui n’est PAS dans les réseaux "sociaux".

On a vu plein de fois la télé publique raconter exactement la même chose que le pouvoir. Notamment à propos du covid, qui a surtout servi à casser les mouvements contestataires, la distanciation sociale étant l’exact contraire de la lutte de classe ; à propos des vaccins ARN, dont il faut à tout prix cacher l’inefficacité et les immenses effets indésirables ; à propos de la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine, où il faut faire croire que c’est la Russie l’agresseur alors que ce sont les USA qui se servent de l’Ukraine comme prête-nom pour faire la guerre à la Russie, etc...

Au-delà de la puissante grève ouvrière, ce qui avait fait la grande valeur de mai 68, c’était que les esprits s’étaient tellement éveillés grâce aux permanentes discussions collectives en Assemblées générales, que chacun était prêt à faire son autocritique. Ainsi, le facteur venait expliquer devant tout le monde à la Sorbonne en quoi son métier servait à maintenir le capitalisme, il en allait de même des enseignants, des avocats, et il en allait de même de toutes les professions.

Il est grand temps que les employés du service public audiovisuel prennent conscience du rôle maléfique qu’ils jouent et qui permet au pouvoir de se maintenir. Il est grand temps qu’ils le dénoncent massivement eux-mêmes à la face du public, par exemple lors des manifs, mais aussi lors des divers journaux télévisés des chaînes publiques.

 

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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 08:16

Sur les cent jours qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine, la Russie a exporté pour 93 Mds€ de pétrole brut, produits pétroliers, gaz, GNL et charbon. L’UE a absorbé 61 % de ces exportations, versant 57 milliards d’euros à Moscou entre le 24 février et le 3 juin.

L’Allemagne va prendre des mesures d’urgence pour sécuriser son approvisionnement face aux baisses récentes de livraison de gaz russe, impliquant notamment un recours accru au charbon. Vive la pollution.

Le piège s’est refermé sur l’économie allemande, prise à revers sur son talon d’Achille, sa dépendance énergétique. Pour sortir de la dépendance au gaz, les grands patrons allemands préconisent « avec prudence », « si les paramètres techniques le permettent », « de ne pas exclure » la prolongation de vie des centrales nucléaires. « Je ne comprends pas qu’un ministre écologiste du Climat préfère faire tourner plus et plus longtemps des centrale à charbon plutôt que des centrales nucléaires neutres en CO2 », critique Jens Spahn, de la CDU.

Le ministre de l‘économie et du climat sonne l’alarme devant la réduction des livraisons de gaz russe (- 60%). Le pays passe en niveau d’alerte 2, juste avant l’ultime stade qui prévoit la prise de contrôle par l’Etat de la distribution d’énergie et le rationnement du gaz. Mais quoi qu’il en soit, le ministre prévient : la hausse du prix du gaz va être « exorbitante » et aura des conséquences pour l’industrie.

En Angleterre, première grande salve d’avertissement social à Boris Johnson. Les Britanniques se préparent à affronter une grève du rail de trois jours annoncée comme «historique», la plus importante depuis trente ans et les grandes privatisations du secteur.

En Espagne, le candidat du Parti Populaire aux élections régionales d’Andalousie, Juan Manuel Moreno Bonilla, a été élu en obtenant la majorité absolue au parlement de Séville avec 58 des 110 sièges et 43% des voix. Il met fin à 37 ans d’hégémonie du parti socialiste.

In Italie, l’ancien leader du Mouvement 5 étoiles et actuel ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a annoncé son départ du parti populiste pour fonder un nouveau groupe parlementaire, Ensemble pour le futur. Il entraîne avec lui 62 parlementaires. À l’instar de la Ligue, il prône un pacifisme intransigeant s’opposant à toute escalade militaire en Ukraine.

En Lituanie, le ton est brusquement monté entre Moscou et Vilnius à propos de l’enclave de Kaliningrad, ex-Königsberg, toujours territoire russe situé entre la Pologne et la Lituanie. Vilnius a introduit des restrictions sur le transit par voie ferrée de marchandises frappées par les sanctions européennes en direction de Kaliningrad. Et notamment le transit d’acier et autres métaux russes. La flotte russe de la Baltique y a son port d’attache et Moscou affirme avoir déployé dans l’enclave des missiles Iskander, capables de transporter des ogives nucléaires.

Le Forum de Saint-Pétersbourg se termine en Russie. Ce rendez-vous international a été boycotté par le bloc occidental. Mais le reste du monde est bien présent.

Depuis la semaine dernière, Gazprom ne respecte plus ses contrats et a réduit ou coupé les importations de gaz à plusieurs pays européens. Une stratégie qui sert des objectifs aussi bien politiques qu’économiques.

 

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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 08:02

Les Occidentaux ont suspendu le droit de vote de la Russie au Conseil de l’Europe au motif qu’elle tenterait d’annexer l’Ukraine par la force. Ce à quoi la Russie, estomaquée, a répondu qu’elle n’en avait jamais eu l’intention et qu’elle se retirait d’une institution devenue partisane.

L’autre plateforme intergouvernementale, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) a été créée en 1975 à l’occasion des Accords d’Helsinki. À la différence des Nations unies, ce n’est pas un lieu d’arbitrage, mais juste un forum qui permet à tous les acteurs du continent de se parler librement. C’est elle par exemple qui a adopté la Déclaration d’Istanbul de 1999 aussi dite « Charte de la Sécurité en Europe » qui pose les deux principes majeurs du droit de chaque État de choisir les alliés de son choix et du devoir de ne pas menacer la sécurité des autres en assurant la sienne ; principes dont le non-respect est à l’origine du conflit entre les États-Unis et la Russie.

Rappelons que la Fédération de Russie n’a jamais contesté le droit de quiconque d’adhérer à l’Otan, mais celui pour les membres de l’Otan d’héberger des bases militaires états-uniennes. Nos lecteurs se souviennent que lorsque le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a écrit à chacun de ses « partenaires » pour lui demander comment il conciliait les deux principes d’Istanbul avec l’installation de matériels et de personnels militaires états-uniens à proximité de la Russie, aucun n’a osé lui répondre.

Cependant la neutralité de ce forum a été violée au mois d’avril lorsque de nouveaux fonctionnaires de l’OSCE, plus précisément d’anciens militaires de l’Otan, ont été pris en flagrant délit d’espionnage dans le Donbass.

Comme si cela ne suffisait pas, le Royaume-Uni vient de refuser les visas nécessaires à la délégation russe qui devait assister à l’assemblée parlementaire annuelle de l’OSCE, du 2 au 6 juillet 2022 à Birmingham. Londres, qui viole ses obligations, s’est abrité derrière les sanctions nominatives de l’Union européenne contre chaque membre de la délégation.

Par conséquent non seulement les documents signés par les 57 chefs d’État et de gouvernement de l’OSCE n’ont plus de valeur, mais l’administration de cette organisation est devenue une arme de guerre, et en définitive elle ne jouera plus son rôle de forum.

L’architecture de sécurité du continent européen se transforme donc radicalement. À terme l’Europe centrale va se constituer en un bloc, d’abord au sein de l’Union européenne et de ses candidats, puis hors de l’Union. Sa Défense sera garantie par les États-Unis. Tandis que les deux parties Ouest et Est du continent ne se parleront plus. Ce sera l’aboutissement du plan des géopoliticiens anglo-saxons. Mais ce projet, s’il est réalisé, sera instable. D’abord les Européens de l’Ouest ont toujours eu besoin de la Russie et ensuite les peuples d’Europe centrale ont longtemps vécu sur un champ de bataille. Lorsque les chevaliers teutoniques et les cosaques ne venaient pas se battre chez eux, ils se battaient entre eux. Pour qu’une paix soit durable, il faut respecter l’ensemble des protagonistes. En détruisant toutes les institutions de sécurité du continent, on rend inévitable un conflit généralisé.

 

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