La police israélienne a envahi la mosquée Al Aqsa, l’un des sites les plus sacrés pour les musulmans, attaquant les Palestiniens alors qu’ils se rassemblaient pour prier vendredi à l’aube. Elle a tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en acier recouvertes de caoutchouc sur des Palestiniens priant à l’intérieur de la mosquée, ainsi que sur des journalistes, des médecins, des personnes âgées et des enfants sur l’Esplanade, blessant au moins 158 Palestiniens depuis jeudi dernier. Plus de 400 palestiniens ont été arrêtés depuis vendredi dernier.
L’invasion d’Al-Aqsa par Israël est également une attaque contre l’identité et la culture palestiniennes. Au cours de cette attaque, la police israélienne a endommagé la structure historique de la mosquée, brisant des vitraux et détruisant des murs qui ont résisté pendant des siècles.
Ce qui se passe actuellement était planifié. Israel attaque les fidèles palestiniens chaque mois de ramadan. Selon l’écrivain – journaliste palestinien Majd Kayyal interviewé par l’Agence Média Palestine le 17 avril 2022 - l’une des particularités de cette nouvelle attaque est la taille beaucoup plus importante de l’unité « Moustaribin » : ses soldats déguisés en palestiniens se dissimulent parmi des milliers de civils dans la vieille ville et utilisent en général des balles réelles contre la population.
Toujours selon Majd Kayyal, le principal objectif d’Israël à travers ces attaques est d’essayer d’effacer l’identité palestinienne. C’est une guerre israélienne de contrôle de la ville de Jérusalem, et le nettoyage ethnique actuellement en cours dans la ville vise à maintenir une démographie juive à Jérusalem. 300 000 Palestiniens habitent à Jérusalem-Est aujourd’hui. On constate que le principal outil des autorités israéliennes pour essayer de les faire partir est de détruire les lieux de vie sociale des Palestiniens, c’est à dire les lieux où ils se réunissent, notamment Al Aqsa et la vieille ville et particulièrement la porte de Damas.
C’est un phénomène extrêmement surprenant à observer : les États-Unis sont parvenus à faire basculer une majorité d’États de leur côté, mais ces États sont les moins peuplés du monde. Tout se passe comme s’ils n’avaient pas de moyens de pression sur des pays capables d’indépendance.
Du fait des actions unilatérales des Anglo-Saxons et de l’Union européenne, le monde est en train de se diviser en deux espaces hétérogènes. L’ère de la globalisation économique est terminée. Les ponts économiques et financiers sont brisés un à un.
Réagissant avec rapidité, la Russie a convaincu ses partenaires du BRICS de stopper leurs échanges en dollars et de créer à terme une monnaie virtuelle commune pour leurs échanges. D’ici là, ils procéderont en or. Cette monnaie devrait être basée sur un panier des monnaies du BRICS, pondérées en fonction du PIB de chaque État membre, et sur un panier de matières premières cotées en bourse. Ce système devrait être beaucoup plus stable que l’actuel.
Surtout, la Russie et la Chine apparaissent comme beaucoup plus respectueux de leur partenaires que les Occidentaux. Jamais ils n’exigent de réformes structurelles, ni économiques, ni politiques. L’affaire ukrainienne montre aux yeux de tous que Moscou ne cherche pas à prendre le pouvoir à Kiev et à occuper l’Ukraine, mais à repousser l’Otan et à combattre les bandéristes (les « néo-nazis » selon la terminologie du Kremlin). Rien que de très légitime, même si la méthode est brutale.
Dans la pratique, on assiste à la fin de quatre siècles de domination des Occidentaux et de leurs empires. C’est un affrontement entre des manières de penser différentes.
Les Occidentaux ne pensent plus qu’en termes de semaines. Avec cette courte vue, ils peuvent avoir l’impression que les États-Unis ont raison et les Russes tort. Au contraire, le reste du monde pense en décennies, voire en siècles. Dans ce cas, il ne fait pas de doute que les Russes ont raison et les Occidentaux dans leur ensemble ont tort.
Plutôt que d’affronter la Russie et la Chine, les États-Unis ont choisi de se replier sur leur empire : isoler l’Occident afin d’y maintenir leur hégémonie.
Depuis 2001, tous les dirigeants mondiaux considèrent les Occidentaux et particulièrement les États-Unis, comme des prédateurs blessés. Ils n’osent pas les affronter et cherchent comment les accompagner gentiment au cimetière. Nul n’avait envisagé qu’ils s’isoleraient pour mourir.
L’idée générale de l’Otan est d’ajouter aux cinq domaines d’intervention habituels (air, terre, mer, espace et cybernétique), un sixième : le cerveau humain. « Alors que les actions menées dans les cinq domaines sont exécutées afin d’avoir un effet sur les hommes, l’objectif de la guerre cognitive est de faire de chacun une arme », écrit François du Cluzel.
Si la propagande de guerre était fondée, durant la Première Guerre mondiale, sur de fausses informations popularisées par de grandes plumes puis sur la répétition de messages choisis durant la Seconde Guerre mondiale, elle est aujourd’hui conçue comme un numéro d’illusionniste. Il s’agit d’émouvoir les gens pour distraire leur attention et leur masquer ce qu’ils ne doivent pas voir. Ils jugent ce qu’ils voient avec les informations sans intérêt dont on les abreuve. De la sorte, on parvient, sans leur mentir, à leur faire prendre des vessies pour des lanternes.
Nous vivons en direct une nouvelle application de cette technique, à l’occasion de la guerre en Ukraine. En voici un exemple avec le journal de France 2 du 31 mars :
France-Télévision, qui jusqu’à présent niait le caractère idéologique du régiment Azov, diffusait le 31 mars un reportage sur cette formation. La télévision publique a admis qu’il avait été, en 2014, infiltré par des éléments néo-nazis, citant un de ses fondateurs, Andriy Biletsky, mais a assuré qu’il avait changé depuis pour devenir une respectable force de Défense. France 2 ne citait pas un de ses autres fondateurs, Dmytro Yarosh, agent de l’Otan et ancien coordinateur des néo-nazis européens et des jihadistes moyen-orientaux contre la Russie, devenu conseiller spécial du commandant en chef des armées ukrainiennes.
France 2 évoquait un ancien rapport des Nations unies faisant état de tortures, mais pas la découverte de ses prisons spéciales par l’armée russe, ni les déclarations récentes de l’Onu à ce sujet. Le reportage n’expliquait pas non plus ce que sont les bandéristes dans l’histoire ukrainienne et réduisait l’importance des néo-nazis au port de la croix gammée.
Ayant ainsi escamoté le problème, la chaîne estimait le danger entre 3 000 et 5 000 hommes, tandis que l’agence Reuters assure que les paramilitaires bandéristes représentent aujourd’hui 102 000 hommes répartis en de nombreuses milices incorporées au sein de la Défense territoriale.
La journée du 6 avril pourrait bien rester comme une journée noire pour le Président Macron qui vient en effet d’encaisser, en moins de 24 heures, trois nouvelles désastreuses d’origines très différentes.
D’abord, le Parquet national financier (PNF) a annoncé ce 6 avril qu’il avait ouvert une enquête préliminaire pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale ». L’enquête vise « la question du statut fiscal en France » du cabinet McKinsey, au cœur du scandale qui pourrit lentement l’image du candidat Macron, tant il colle avec le portrait-robot de ce Président techno-mondialiste, aux airs supérieur et méprisant. L’institution a donc lu avec intérêt le fameux rapport du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques sous le mandat du Président bien-pensant. Ce rapport estimait, rappelons-le, les dépenses des ministères en frais de conseils à 894 millions d'euros en 2021. Au moins… Pendant que McKinsey conseillait au bon docteur Véran d’assommer les Français de contraintes en tous genres jamais vues jusqu’ici, le même McKinsey s’affranchissait joyeusement de ses contraintes fiscales. Jamais le dicton populaire « les conseilleurs ne sont pas les payeurs » ne s’était à ce point vérifié…. Il faudra expliquer au PNF comment ces structures internationales ont pu se gaver à ce point d’argent public sans que l’État macroniste, fort de cinq millions de fonctionnaires, n’ait songé un instant à regarder si ce cabinet hors de prix était en règle avec le fisc.
Mais comme « les emmerdes volent en escadrille », le Président Macron voit arriver deux snipers inattendus. Ce 6 avril, la famille de Samuel Paty, le professeur assassiné de manière dramatique à Conflans Sainte-Honorine, a décidé de porter plainte contre les ministères de l'Intérieur et de l'Éducation nationale pour « non-assistance à personne en péril » et « non-empêchement de crime », selon France Info qui a interrogé son avocat Virginie Leroy. "Les services de renseignement ont péché par légèreté et n’ont pas pris de mesures de précaution", accuse cette famille endeuillée par l’islamisme. L'avocat du défunt évoque la « responsabilité pénale des agents de la DGSI » qui « auraient dû détecter la radicalisation violente » du meurtrier, le réfugié islamiste Abdullakh Anzorov. Le « laisser-faire, laisser-passer » de Macron tue.
Enfin toujours ce 6 avril, la mort d’Yvan Colonna en prison revient en boomerang. La famille du militant indépendantiste corse condamné pour l'assassinat du préfet Érignac a engagé une action contre l'État devant le tribunal administratif de Marseille. Les parents, l'épouse, le frère, la sœur et les deux enfants d'Yvan Colonna « considèrent que l'administration pénitentiaire est juridiquement responsable de son décès », selon l'un des avocats de la famille, Maître Patrice Spinosi. Elle dénonce « une série de dysfonctionnements administratifs ».
L’État de Macron commande sans compter des rapports aux cabinet de consultants sans se soucier ni de leur coût exorbitant (les Français paieront) ni de leur efficacité très très relative, comme le montre la nouvelle affaire de consulting (cabinet Roland Berger) sortie elle aussi ce 6 avril.
Après l’affaire des revenus de Macron planqués dans des trusts étrangers de la Banque Rotschild, comme l’évoquait récemment le journal Marianne, ça fait beaucoup pour un seul escroc.
Les discours et interventions de YANNICK JADOT, au parlement européen comme dans la presse, sont parfois aussi tonitruants et imbéciles que ceux de Daniel COHN BENDIT… Diabolisation de POUTINE, indulgence pour PRAVIJ SEKTOR et autres bataillons AZOV, bénédictions béates pour POROCHENKO… Les discours de JADOT sur l’UKRAINE contiennent un chapelet de SOPHISMES digne du pauvre Jamie SHEE qui fut le porte parole de l’OTAN lors de la première guerre d’IRAK…
JADOT et COHN BENDIT sont des crétins dangereux… Si on les écoutait, une guerre contre la RUSSIE (pardon ! une expédition punitive contre le méchant POUTINE) deviendrait inévitable… Ces tarés ignorent délibérément qu’une telle guerre détruirait au moins 60% de la vieille EUROPE et 80% des pays nationalistes ethniques ( POLOGNE, UKRAINE, Républiques BALTES…).
Alors, voyez-vous, cher amis, je m’autorise à ressentir une HAINE CONSCIENTE contre ces leaders de la FAUSSE GAUCHE qui manifestent devant l’ambassade de SYRIE contre le méchant BACHAR avec un discours ad odium (pour rendre odieux) et ad hominem (pour discréditer) mais ne manifestent pas devant les ambassades d’ARABIE SAOUDITE et des émirats, pays qui commettent directement ou indirectement de nombreux massacres et financent les terrorismes de DAECH, AL QUAIDA, AL NUSRA, etc.
Né le 25 mai 1940 à Saint-Valentin (Indre), mort le 5 avril 2017 à Déols (Indre) ; professeur ; libertaire ; militant de l'Union pacifiste ; membre de l'École émancipée ; journaliste et polémiste, écrivain prolixe, poète et parolier ; acteur majeur de la vie culturelle et de la contestation politique dans le Berry depuis les années 1970.
Ses parents, de gauche sans appartenance à un parti ou un syndicat, étaient agriculteurs. Son père Maurice Hénault (1910-2001) naquit à Saint-Valentin (Indre) et décéda à Levroux dans le même département. Sa mère, Cécile Hénault, née Leguet (1912-1981) était native de Diou (Indre) ; elle mourut à Châteauroux (Indre).
Rolland Hénault s'était marié le 26 octobre 1960 à Châteauroux (Indre) avec Françoise Durousseaud.
Après un DES lettre modernes en 1961 avec mémoire intitulé L'homme moyen devant la société moderne. Il exerça comme professeur de français (maître auxiliaire puis titulaire du CAPES) au collège « les Capucins », au lycée Pierre et Marie Curie puis au lycée Biaise Pascal, à Châteauroux (Indre). Il fut par ailleurs chargé de Cours à l'Université d'Orléans (Formation Continue, DAEU).
Rolland Hénault devint dans un second temps, à partir de 1981, enseignant en détention à la Maison Centrale de Saint-Maur pour de « très longues peines », et en même temps, enseignant à la Maison d'Arrêt des Hauts-de-Seine à partir de 1990. Il eut l'occasion d'enseigner le français au prisonnier Carlos détenu de longue durée à la centrale de Saint-Maur. Le directeur de la Centrale de Saint-Maur porta plainte contre lui pour diffamation.
Dans son parcours militant, il fut marqué par plusieurs personnalités, Marcel Lemoine député communiste, Maurice Laisant de la Fédération anarchiste, Raymond Rageau militant de l'Union Pacifiste, Jean-Yves Gateaud élu PS et l'écrivain Gilles Perrault. Rolland Hénault était adhérent de l'UPF (Union pacifiste) depuis 1978 et pendant plusieurs années membre de son conseil d'administration. Il milita avec l'association des Amis de Louis Lecoin et participa à l'hommage qui lui fut rendu à Saint-Amand-Montrond (Cher).
Il fut l'un des co-fondateurs et animateur d'un mensuel satirique volontairement limité à un département, l'Indre, qui donnait la parole à tous (sauf aux fascistes), qui eut plusieurs titres : Le Provisoire, Mensuel du berrichon évolué... dont le tirage fut de 1 000 exemplaires en 1974 à 5 000 en 1993, avec une pointe à 7 500 en 1987. Journal satirique qui lui valut cinq procès en diffamation dont un engagé par Yvon Bourges, ministre de la Défense Nationale en 1976, pour « injures et diffamation » à propos de la torture en Algérie. Un procès fut également intenté par un prêtre exorciste qui n'était d'ailleurs pas reconnu par le diocèse.. Le journal cessa de paraître plus tard à la suite de nombreuses menaces et amendes.
Rolland Hénault cofonda aussi une revue culturelle régionale, La Bouinotte, en 1984, revue qui connut un grands succès. Ce trimestriel a vendu jusqu'à 4 000 exemplaires sur deux départements (Indre et Cher). Il collabora à de nombreuses revues militantes : Le Libertaire, Le Monde Libertaire, De Long en Large, L'Arbre est dans la Graine, l'union pacifiste, Rouge, La Marseillaise, Encres Vagabondes, l'École émancipée, la Révolution prolétarienne... Il participa aussi à la création de l'Insoumis a la Maison des ensembles, rue Aligre à Paris en 1998 et 1999. Il soutint le combat de Léandre Boizeau pour la révision du procès de Mis et Thiennot.
Comme parolier, il écrivit à partir de 1976, les textes de la chanteuse libertaire Élizabeth, huit CD publiés. Il écrivit et joua des pièces de théâtre, avec le Troupeau Théâtral berrichon, des comédies musicales avec les Ch'nassous. Il a participé à partir de 1990 aux spectacles « Élizabeth et Guimou de la Tronche » dans des petites salles de Paris et de la banlieue, comme le théâtre Déjazet, la Mouette rieuse, le Cithéa, le Merle Moqueur... et en région Centre (MJC Belle Isle...). De plus il donna de nombreuses conférences, en particulier sur les écrivains libertaires au Cercle Condorcet de Châteauroux.
Humoriste et "clown", il s'illustrait sous les pseudonymes de : Le Plouc, Guimou de la tronche et ses amis voyaient en lui un Coluche du Berry.
Attaché à la nature et au vignoble de Reuilly, il cultivait lui-même sa vigne.
Décédé en son domicile de Déols, il a été inhumé au cimetière de Saint-Valentin (Indre) le 7 avril 2017.
Dans une courte "autobiographie complaisante " publiée sur le site d'Elisabeth, il traçait avec humour quelques séquences de sa vie.
Autobiographie complaisante de Rolland Hénault lui-même en personne !
Je vous préviens, je ne vais pas être très dur avec moi-même, parce que j'ai
beaucoup de mérites que les autres ne reconnaissent pas forcément, et par ce que
les autres sont souvent bien plus cons que nous. (je vous ai mis avec moi pour ne
pas vous vexer inutilement)
Débuts dans la vie.
Je suis né sans le faire exprès, ce qui prouve bien que c'était une nécessité pour
l'humanité. Je serais d'origine divine que ça ne m'étonnerait pas !
C'était, d'après les registres officiels de la mairie de Saint-Valentin (36100) le 25 mai
1940. La température était de 10.4° seulement et le temps était variable. Ma
température personnelle est nettement supérieure et je suis versatile également !
Ombrageux parfois.
En fait, l'événement eut lieu dans une ferme, entre un bœuf et un âne, je sais que le
coup a déjà été fait par un lascar un peu allumé qui se coiffait avec une couronne
d'épines.
Chacun ses goûts !
A l'époque c'était la guerre. Il est très difficile de naître dans une période de paix
absolue. Je veux donc dire que c'était la guerre dans ma région à moi, et sûrement
ailleurs.
Je suis né au son de la DCA, j'ai parlementé avec des maquisards mais très peu. Je
n'ai jamais parlé avec un boche !
Qu'on n'essaie donc pas de m'accuser de haute trahison.
Suite des débuts dans la vie.
Je suis allé à l'école primate de ma commune où j'étais bien placé. J'ai su lire à 5
ans, en apprenant sur les murs de la ville d'Issoudun, où ma maman me conduisait
au marché mais pas pour me vendre.
Sur les murs, il y avait : Défense passive, Défense d'afficher, loi du 2 juillet 1881 et
Défense d'uriner.
J'ai été admis en classe de 6ème au Lycée d'Issoudun, et j'y suis resté interné
jusqu'à l'âge de 16 ans, âge auquel j'ai compris qu'on pouvait s'instruire bien mieux
à l'air libre, à cause de l'oxygène qui manque dans les établissements scolaires.
Fin des débuts dans la vie
Je ne vais pas continuer trop longtemps en effet, car je suis également très instruit
et j'ai peur de vous démoraliser par l'importance et la qualité de mes diplômes (j'ai
notamment obtenu mon permis de conduire du premier coup, après ingestion de
deux Pernod 45 !)
Ensuite je suis entré dans l'enseignement et en prison notamment, j'ai eu des élèves
d'un bon calibres, qui étaient exactement aussi cons mais pas davantage que ceux de
l'extérieur.
Comme je ne veux pas faire long, je puis vous dire que les années ont passé et que
les gens qui sont nés la même année que moi sont parfois morts. C'est embêtant
parce que je me retrouve un peu seul au milieu d'une bande de zigotos plus jeunes que
moi, et je vois bien qu'ils se rendent compte que je suis plus âgé.
A part ça rien de notable, ce soir je ne suis guère inspiré, j'ai trop écrit aujourd'hui.
Je vous dis quand même qu'au physique je suis plutôt beau, et je vous prie de
m'excuser si vous êtes moins élégant. Je sais qu'on ne se refait pas.
ŒUVRES (extrait parmi sa quarantaine de livres publiés) :
Berrichons vous êtes formidables, Éditions de la Chan'plure, 1977. — Halte là ! Les Ayatollahs sont là ! Éditions de la Chan'Plure, 1979. — Les murs de la déraison, Éditions de l'Impossible, 1994. — Marcel Lemoine ou le guillotine à vingt ans, Édition devoir de mémoire, 1996. — Le blues d'Eugène, Éditions A à Z - 2004. — On les aura ! Éditions Libertaires, 2006. — Non, construire des prisons... Éditions libertaires, 2006. — Georges Sand est à l'origine du monde, Éditions de l'impossible, 2008. — Raymonde Vincent, chrétienne et libertaire, Édition de La Bouinotte, 2006.— Œuvres presque posthumes, Éditions de l'Impossible, 2013. — Depardieu et moi, Éditions de l'impossible, 2015.
Hugues Lenoir dans le Maitron en ligne, Université PARIS 1.
Dans ma jeunesse, je ne savais pas ce que recouvrait l’insulte chez les communistes "d’hitléro-trotskyste" ; maintenant grâce à votre interview dans le "Dauphiné libéré" du 29 mars 2022 où vous préconisez de livrer des armes aux populations en Ukraine pour se battre contre les soldats russes, je commence en avoir une idée…
Pendant la Seconde guerre mondiale, vos prédécesseurs avaient été plus cohérents avec leurs idées internationalistes, pacifistes et anticapitalistes ; ils avaient décidé de ne pas porter les armes contre les peuples allemands et russes…
Vous, vous n’hésitez pas, aujourd’hui, à vous battre avec les brigades Azov, Aïdar, Secteur droit, etc. contre l’armée russe et les populations russophones du Donbass et Lougantsk.
Je ne crois pas qu’un Nestor Mahkno eusse aimer combattre aux côtés d’un Symon Petlouria ou Stepen Bandera…
Vous m’avez l’air complètement ignorant des racines antisémites, fascistes et antirusses du nationalisme ukrainien.
Vous évoquez "une guerre du peuple" alors que ces Ukronazis constituent une frontline de mercenaires supervisée du ciel, sur terre et mer par l’OTAN dont vous demandez par ailleurs "la dissolution"…
Savez-vous quels types d’armes sont livrés ici ?
Des Javelin, Stinger, Panzerfaust 3, S300, S400 et dernièrement la dernière génération de missiles hypersoniques britanniques. Des armes qui nécessitent une interopérabilité entre un servant instruit par des officiers d’armées alliées, un commandement de l’Espace qui repère les cibles et un système de transmission US. Il est où "le peuple en armes" ici ?
Sous les bombes qui répliquent à ces attaques otanesques et en exil. Déjà 3,5 millions de réfugiés…
Vous voulez peupler davantage les cimetières avec vos armes ou la Paix ? La Russie considère comme un danger immédiat une Ukraine surarmée avec 30 laboratoires US P4 découverts, des plans d’invasion des républiques du Donbass, Lougantsk et Crimée plus une féroce idéologie antirusse…
Cette idéologie antirusse s’est propagée en Pologne, Lituanie, Lettonie et Estonie. Les populations russophones y souffrent et n’ont pas les mêmes droits européens que les autres.
Mais ça, le conseiller municipal de Bordeaux en campagne électorale pour les présidentielles s’en bat les couilles. Si son verbe antirusse peut lui rapporter quelques voix, c’est l’essentiel et au diable les incohérences, les contradictions et les fake news ! Je ne vous salue pas monsieur l’hitléro-trotskyste.
Signé : Un partisan un brin nostalgique des peuples libres de l’ex-Union soviétique.
En novembre 2021, constatant d'importants manquements dans la distribution des tracts électoraux lors des départementales et des régionales passées, le gouvernement, qui avait résilié son partenariat avec le distributeur privé Adrexo, a voulu savoir comment faire pour que cela ne se reproduise plus. Adrexo avait employé des distributeurs peu scrupuleux, qui ne perdaient pas leur temps à faire leur travail mais jetaient carrément les tracts à la poubelle ou dans les bois. L'opérateur était pourtant censé pallier les insuffisances de La Poste. Alors, fidèle à une méthode efficace, le pouvoir macronien a eu recours à... un cabinet de conseil privé. Baptisé Sémaphore, ce cabinet a facturé 289.000 euros sa « cartographie des risques », qui lui a permis de conclure, au terme d'une étude exhaustive, que le meilleur opérateur capable de remplacer La Poste était... La Poste. Lors des dernières élections, le taux d'erreur de distribution de la part des vénérables camions jaunes était autour de 9 %, alors que celui d'Adrexo flirtait parfois avec les 90 %.
Payer presque 300.000 euros pour proposer de remplacer La Poste par La Poste, il fallait le trouver. On en fait beaucoup sur McKinsey. C'est probablement mérité, mais ces vendeurs de rêve que sont les cabinets de conseil ne sont riches que de la paresse intellectuelle du pouvoir et de son manque de confiance dans la haute fonction publique.
Sachant que c'est la chaîne Public Sénat qui a révélé cette information, ce mercredi, on est en droit de supposer que la start-up nation, avec sa manie de tout régler à coups d'études et de PowerPoint, commence à agacer jusque dans les rangs des parlementaires. On verra ça dans une semaine.
Le type travaille au supermarché. Il embauche en milieu de matinée. Plus tard que les employés chargés de garnir les rayons et que les caissières. Mais c’est vrai qu’il n’exerce aucun de ces deux métiers.
Il s’installe à son poste de travail vers les dix heures dans un espace aéré près de l’entrée du magasin. Devant l’abri réservé aux chariots où il se protège des intempéries tout en continuant de faire son travail. C’est le meilleur emplacement qu’il pouvait trouver et c’est à ces détails qu’on voit le bon ouvrier.
Il soigne modestement la présentation et reste suffisamment sale pour qu’on le confonde pas avec un client ordinaire. Comme il aime la modernité, il a choisi pour faire la manche un gobelet McDonald format XL. Il le tend vers le public en se plaignant. Assez fort pour qu’on l’entende et assez bas pour qu’on n’y comprenne rien. Comme il est docile, il porte un masque chirurgical pour ne pas infester les courants d’air. Quelquefois en fin de journée, il allume un portable pour prévenir sa femme qu’il sortira plus tard du boulot.
J’ai trouvé un angle mort derrière l’abri aux chariots où normalement il me voit pas passer. Sauf quand il tourne la tête à 180°, ce qu’il fait plusieurs fois par jour pour piéger les gens délicats comme moi. Il leur lance alors un regard sournois qui me rendrait meurtrière.
Comme je préfère la lecture à l’assassinat (du moins pour le moment), je rentre chez moi, j’ouvre Baudelaire (au sens figuré) et je me venge par la lecture :
ASSOMMONS LES PAUVRES
... Comme j’allais entrer dans un cabaret, un mendiant me tendit son chapeau. (...)
... Immédiatement, je sautai sur mon mendiant. D’un seul coup de poing, je lui bouchai un oeil, qui devint, en une seconde, gros comme une balle. Je cassais un de mes ongles à lui briser deux dents, et comme je ne me sentais pas assez fort, étant né délicat et m’étant peu exercé à la boxe, pour assommer rapidement ce vieillard, je le saisis d’une main par le collet de son habit, de l’autre, je l’empoignai à la gorge, et je me mis à lui secouer vigoureusement la tête contre un mur. Je dois avouer que j’avais préalablement inspecté les environs d’un coup d’oeil, et que j’avais vérifié que dans cette banlieue déserte, je me trouvais, pour un assez long temps, hors de la portée de tout agent de police.
Ayant ensuite, par un coup de pied lancé dans le dos, assez énergique pour briser les omoplates, terrassé ce sexagénaire affaibli, je me saisis d’une grosse branche d’arbre qui traînait à terre, et je le battis avec l’énergie obstinée des cuisiniers qui veulent attendrir un beefsteack.
Tout à coup, - ô miracle! ô jouissance du philosophe qui vérifie l’excellence de sa théorie! - je vis cette antique carcasse se retourner, se redresser avec une énergie que je n’aurais jamais soupçonnée dans une machine si singulièrement détraquée, et, avec un regard de haine qui me parut de bon augure, le malandrin décrépit se jeta sur moi, me pocha les deux yeux, me cassa quatre dents, et, avec la même branche d’arbre, me battit dur comme plâtre. - Par mon énergique médication, je lui avais donc rendu l’orgueil et la vie.
Alors, je lui fis force signes pour lui faire comprendre que je considérais la discussion comme finie, et me relevant avec la satisfaction d’un sophiste du Portique, je lui dis : « Monsieur, vous êtes mon égal! Veuillez me faire l’honneur de partager avec moi ma bourse; et souvenez-vous, si vous êtes réellement philanthrope, qu’il faut appliquer à tous vos confrères, quand ils vous demanderont l’aumône, la théorie que j’ai eu la douleur d’essayer sur votre dos. »
Il m’a bien juré qu’il avait compris ma théorie, et qu’il obéirait à mes conseils.