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9 juillet 2022 6 09 /07 /juillet /2022 08:41

Récemment au Parlement bruxellois, les députés ont voté contre l’obligation d'étourdissement avant l’abattage, faisant fi du bien-être animal, mais surtout se soumettant au cahier des charges de l’islamisme. C’est le cas du Parti socialiste, des communistes du PTB, mais aussi d’Écolo, ce parti dont les premières générations défendaient la nature et les animaux.

Parmi les députés des Verts belges, l’épigone de Sandrine Rousseau, la dénommée Margaux de Ré, ne percevant sûrement pas que son islamo-féminisme est un oxymoron qui s’achèvera par le triomphe du premier des deux termes, y est allée de son explication farfelue : « J’aurais pu voter la mesure si elle avait été dans un package total qui concernaient (sic) aussi l’élevage, le transport, la généralisation des options végétarienne (re-sic), l’interdiction de certains produits comme le foie gras. »

L’étourdissement est déjà obligatoire en Flandre et en Wallonie mais, selon le président du Parti socialiste, soudainement attaché aux frontières et aux particularismes (régionaux en l’occurrence), la situation dans la capitale serait différente et nécessiterait une réponse qui lui est propre.

Surtout, les députés tentent de noyer le poisson comme ils le peuvent afin de cacher l’essentiel : leur vote est désormais dicté par leur volonté de plaire aux électeurs musulmans, avant toute autre considération. On gagera qu'après le bien-être animal, d'autres droits seront bafoués, à commencer peut-être par l'égalité hommes-femmes.

Dans une « démocratie » belge où Mathieu Bock-Côté est interdit de parole, où les partis combattant l'islamisme (comme « Chez Nous ») sont rangés derrière un cordon sanitaire, le communautarisme a de beaux jours devant lui.

 

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9 juillet 2022 6 09 /07 /juillet /2022 08:28

Les fermetures partielles de services d’urgences se multiplient : dans un communiqué publié le 20 avril, le collectif Santé en Danger recensait 68 villes de France concernées par cette crise alarmante, d’Arles à Bayeux en passant par Clermont-Ferrand, Royan, Manosque, Orléans, Bordeaux ou Versailles… « J’ai vu une dame âgée passer 14 heures dans un couloir, réclamant un bassin que ne pouvait pas lui apporter le personnel débordé », témoigne une patiente à l’hôpital de Creil (Le Parisien, 4 janvier). Le Dr Grégoire Arrondeau, chef du service à Apt (Vaucluse) ajoute « On a tous peur du mort sur un brancard ». (Le Parisien, 7 juillet).

En cause, des raisons répétées inlassablement depuis des mois voire des années, un personnel épuisé par une surcharge de travail, des démissions et arrêts de travail en augmentation, et une crise du Covid qui n’a fait qu’aggraver la situation. Dans certaines régions accueillant les estivants, l’équation entre le manque de soignants et l’augmentation des vacanciers s’annonce difficile à résoudre. Il ne faudra pas tomber malade à Draguignan par exemple où La Provence (8 juillet) indique près de 60 % de personnels médicaux en moins à l’hôpital.

Alors comme pour mieux se faire entendre, certains démissionnent symboliquement ou déposent leur préavis de grève. C’est le cas dans le Vaucluse où tous les chefs des pôles d’urgences ont démissionné collectivement de leurs fonctions administratives. Les six patrons d’urgences ont écrit une lettre collective dénonçant « le désastre sanitaire vers lequel des années de politiques budgétaires jusqu’au-boutistes ont conduit l’hôpital public » (Le Parisien). Il faut lire ce papier du Monde qui raconte comment les cabinets de conseil ont organisé la fermeture des lits dans les hôpitaux, et le mea culpa de certains consultants : «Il est tout à fait possible qu’on soit allé trop loin […] Sur le papier, on peut trouver une solution pour mieux remplir les lits ou réduire les durées de séjour. Mais le monde réel est imparfait, les soignants ne sont pas des robots… »

Pour tenter d’enrayer cette crise, le ministre François Braun doit rencontrer les représentants des médecins libéraux et hospitaliers pour évoquer le manque de soignants. Paradoxalement, alors que dans l’hémicycle mardi, des députés l’interrogeaient sur le sort des 12.000 soignants non-vaccinés suspendus depuis octobre 2021, il répondait que leur réintégration « n’est pas d’actualité ».

 

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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 08:24

La télé publique a trahi la population depuis longtemps. Cela s’est bien vu en 2005 avec le référendum sur la constitution de l’Europe où toutes les chaînes, qu’elles soient publiques ou privées, ont incité les gens à voter "Oui".

Si c’est le "NON" qui l’a emporté, c’est uniquement parce que le pouvoir ne maîtrisait pas encore internet. Mais cela a changé depuis. "Ils" ont inventé les réseaux prétendus "sociaux" contrôlés par le pouvoir, et ont fait croire à tout le monde qu’internet se limitait aux "réseaux sociaux". Et ils ont payé des "influenceurs" sur ces réseaux pour qu’ils répètent la même chose que la télé. Le VRAI internet, l’internet libre, c’est celui qui n’est PAS dans les réseaux "sociaux".

On a vu plein de fois la télé publique raconter exactement la même chose que le pouvoir. Notamment à propos du covid, qui a surtout servi à casser les mouvements contestataires, la distanciation sociale étant l’exact contraire de la lutte de classe ; à propos des vaccins ARN, dont il faut à tout prix cacher l’inefficacité et les immenses effets indésirables ; à propos de la guerre de l’OTAN contre la Russie en Ukraine, où il faut faire croire que c’est la Russie l’agresseur alors que ce sont les USA qui se servent de l’Ukraine comme prête-nom pour faire la guerre à la Russie, etc...

Au-delà de la puissante grève ouvrière, ce qui avait fait la grande valeur de mai 68, c’était que les esprits s’étaient tellement éveillés grâce aux permanentes discussions collectives en Assemblées générales, que chacun était prêt à faire son autocritique. Ainsi, le facteur venait expliquer devant tout le monde à la Sorbonne en quoi son métier servait à maintenir le capitalisme, il en allait de même des enseignants, des avocats, et il en allait de même de toutes les professions.

Il est grand temps que les employés du service public audiovisuel prennent conscience du rôle maléfique qu’ils jouent et qui permet au pouvoir de se maintenir. Il est grand temps qu’ils le dénoncent massivement eux-mêmes à la face du public, par exemple lors des manifs, mais aussi lors des divers journaux télévisés des chaînes publiques.

 

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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 08:16

Sur les cent jours qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine, la Russie a exporté pour 93 Mds€ de pétrole brut, produits pétroliers, gaz, GNL et charbon. L’UE a absorbé 61 % de ces exportations, versant 57 milliards d’euros à Moscou entre le 24 février et le 3 juin.

L’Allemagne va prendre des mesures d’urgence pour sécuriser son approvisionnement face aux baisses récentes de livraison de gaz russe, impliquant notamment un recours accru au charbon. Vive la pollution.

Le piège s’est refermé sur l’économie allemande, prise à revers sur son talon d’Achille, sa dépendance énergétique. Pour sortir de la dépendance au gaz, les grands patrons allemands préconisent « avec prudence », « si les paramètres techniques le permettent », « de ne pas exclure » la prolongation de vie des centrales nucléaires. « Je ne comprends pas qu’un ministre écologiste du Climat préfère faire tourner plus et plus longtemps des centrale à charbon plutôt que des centrales nucléaires neutres en CO2 », critique Jens Spahn, de la CDU.

Le ministre de l‘économie et du climat sonne l’alarme devant la réduction des livraisons de gaz russe (- 60%). Le pays passe en niveau d’alerte 2, juste avant l’ultime stade qui prévoit la prise de contrôle par l’Etat de la distribution d’énergie et le rationnement du gaz. Mais quoi qu’il en soit, le ministre prévient : la hausse du prix du gaz va être « exorbitante » et aura des conséquences pour l’industrie.

En Angleterre, première grande salve d’avertissement social à Boris Johnson. Les Britanniques se préparent à affronter une grève du rail de trois jours annoncée comme «historique», la plus importante depuis trente ans et les grandes privatisations du secteur.

En Espagne, le candidat du Parti Populaire aux élections régionales d’Andalousie, Juan Manuel Moreno Bonilla, a été élu en obtenant la majorité absolue au parlement de Séville avec 58 des 110 sièges et 43% des voix. Il met fin à 37 ans d’hégémonie du parti socialiste.

In Italie, l’ancien leader du Mouvement 5 étoiles et actuel ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a annoncé son départ du parti populiste pour fonder un nouveau groupe parlementaire, Ensemble pour le futur. Il entraîne avec lui 62 parlementaires. À l’instar de la Ligue, il prône un pacifisme intransigeant s’opposant à toute escalade militaire en Ukraine.

En Lituanie, le ton est brusquement monté entre Moscou et Vilnius à propos de l’enclave de Kaliningrad, ex-Königsberg, toujours territoire russe situé entre la Pologne et la Lituanie. Vilnius a introduit des restrictions sur le transit par voie ferrée de marchandises frappées par les sanctions européennes en direction de Kaliningrad. Et notamment le transit d’acier et autres métaux russes. La flotte russe de la Baltique y a son port d’attache et Moscou affirme avoir déployé dans l’enclave des missiles Iskander, capables de transporter des ogives nucléaires.

Le Forum de Saint-Pétersbourg se termine en Russie. Ce rendez-vous international a été boycotté par le bloc occidental. Mais le reste du monde est bien présent.

Depuis la semaine dernière, Gazprom ne respecte plus ses contrats et a réduit ou coupé les importations de gaz à plusieurs pays européens. Une stratégie qui sert des objectifs aussi bien politiques qu’économiques.

 

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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 08:02

Les Occidentaux ont suspendu le droit de vote de la Russie au Conseil de l’Europe au motif qu’elle tenterait d’annexer l’Ukraine par la force. Ce à quoi la Russie, estomaquée, a répondu qu’elle n’en avait jamais eu l’intention et qu’elle se retirait d’une institution devenue partisane.

L’autre plateforme intergouvernementale, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) a été créée en 1975 à l’occasion des Accords d’Helsinki. À la différence des Nations unies, ce n’est pas un lieu d’arbitrage, mais juste un forum qui permet à tous les acteurs du continent de se parler librement. C’est elle par exemple qui a adopté la Déclaration d’Istanbul de 1999 aussi dite « Charte de la Sécurité en Europe » qui pose les deux principes majeurs du droit de chaque État de choisir les alliés de son choix et du devoir de ne pas menacer la sécurité des autres en assurant la sienne ; principes dont le non-respect est à l’origine du conflit entre les États-Unis et la Russie.

Rappelons que la Fédération de Russie n’a jamais contesté le droit de quiconque d’adhérer à l’Otan, mais celui pour les membres de l’Otan d’héberger des bases militaires états-uniennes. Nos lecteurs se souviennent que lorsque le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a écrit à chacun de ses « partenaires » pour lui demander comment il conciliait les deux principes d’Istanbul avec l’installation de matériels et de personnels militaires états-uniens à proximité de la Russie, aucun n’a osé lui répondre.

Cependant la neutralité de ce forum a été violée au mois d’avril lorsque de nouveaux fonctionnaires de l’OSCE, plus précisément d’anciens militaires de l’Otan, ont été pris en flagrant délit d’espionnage dans le Donbass.

Comme si cela ne suffisait pas, le Royaume-Uni vient de refuser les visas nécessaires à la délégation russe qui devait assister à l’assemblée parlementaire annuelle de l’OSCE, du 2 au 6 juillet 2022 à Birmingham. Londres, qui viole ses obligations, s’est abrité derrière les sanctions nominatives de l’Union européenne contre chaque membre de la délégation.

Par conséquent non seulement les documents signés par les 57 chefs d’État et de gouvernement de l’OSCE n’ont plus de valeur, mais l’administration de cette organisation est devenue une arme de guerre, et en définitive elle ne jouera plus son rôle de forum.

L’architecture de sécurité du continent européen se transforme donc radicalement. À terme l’Europe centrale va se constituer en un bloc, d’abord au sein de l’Union européenne et de ses candidats, puis hors de l’Union. Sa Défense sera garantie par les États-Unis. Tandis que les deux parties Ouest et Est du continent ne se parleront plus. Ce sera l’aboutissement du plan des géopoliticiens anglo-saxons. Mais ce projet, s’il est réalisé, sera instable. D’abord les Européens de l’Ouest ont toujours eu besoin de la Russie et ensuite les peuples d’Europe centrale ont longtemps vécu sur un champ de bataille. Lorsque les chevaliers teutoniques et les cosaques ne venaient pas se battre chez eux, ils se battaient entre eux. Pour qu’une paix soit durable, il faut respecter l’ensemble des protagonistes. En détruisant toutes les institutions de sécurité du continent, on rend inévitable un conflit généralisé.

 

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 09:46

Donc, les Français ont voté pour leurs exploiteurs, ils ont « veauté », car les Français sont bien des veaux, d’ailleurs de Gaulle le déplorait également. Alors, pas de démagogie, les électeurs étaient parfaitement libres de voter différemment.

Au fait, j’ai dit les « électeurs » ? Oui, c’est à dire que j’ai parlé de ceux qui se sont réellement rendus dans les bureaux de vote. En gros, ça fait 60% de la population inscrite sur les listes électorales. Vous avez donc 40% de Français récalcitrants, et je ne parle pas des personnes qui ne se font même pas connaître auprès des services compétents.

Ça fait pas grand monde, finalement, ces 60% de votants. C’est même presque moitié-moitié avec ceux qu’on nomme les « abstentionnistes » et c’est là que je voulais en venir.

Qu’est-ce qu’un « abstentionniste » ? Le petit Robert est d’abord très sûr de lui, c’est « une personne qui ne vote pas, un partisan de l’abstention ». Mais c’est un mot qui apparaît pour la première fois au milieu du 19ème siècle. Il vient de « abstention » : action de s’abstenir de faire quelque chose, et l’abstention remonte à 1840. Toutefois, avant cette date, on connaissait « l’abstinence », depuis le… 12ème siècle, l’abstinence, qui a la même origine, le latin « abstinentia », et d’autre part, le toujours latin « abstinens » : « privation volontaire de certains aliments pour des raisons religieuses ou médicales ».

Or, on nous présente volontiers l’abstention comme un manque de civisme, ou un oubli involontaire, de la part d’un esprit un peu étourdi et superficiel.

C’est un mensonge. Les abstentionnistes (et l’on a raison de marquer cette attitude par le suffixe « iste », qui en souligne le caractère volontaire, et à la limite du militantisme) sont probablement des personnes plus conscientes, plus réfléchies, que les votants. Des personnes qui ont plus ou moins confusément compris que le vote était une escroquerie au langage, que, quel que soit le résultat, il n’aboutirait jamais, dans l’état où sont les Français, à un changement réel de leur situation.

C’est pourquoi les lignes qui suivent, malgré leur caractère apparemment léger, sont peut-être plus sérieuses que vous ne le pensez à première lecture.

Voici donc le raisonnement. L’abstentionniste est celui qui s’abstient. De voter, notamment, mais pas seulement, il s’abstient des plaisirs de la bonne chère (« bonne chère » : bon visage, à l’origine, bon accueil) et en particulier des aliments qui font plaisir. L’abstentionniste est un « abstinent », qui « boit et mange avec modération » (Robert). L’abstinent ?

Il pratique l’abstinence, qui n’est pas loin de la « continence », laquelle est la privation volontaire de tout plaisir charnel, comme dit toujours si poliment le petit Robert. Bref, l’abstinent ne baise pas, ne mange pas de bonnes choses, ne boit pas d’alcool.

Je serais d’avis que l’on ne parle plus d’abstentionnistes, mais «d’abstinents ». Ce serait plus exact. Ceux qui ne vont plus voter, ce sont ceux qui n’éprouvent plus de plaisir à participer à la vie politique, ceux que la politique ne fait plus « bander ».

Je crois que c’est à la fois grave et encourageant. En effet, devant l’immense escroquerie que constitue l’élection, l’élection avec sa propagande et ses mensonges monstrueux, ce n’est plus même ce que Coluche appelait « une érection pestilentielle ».

Un député, un ministre, un président, ça n’excite plus l’électeur, et d’ailleurs, même quand ça montre son cul dans la presse dite « people » (car le mot « peuple » n’existe plus) personne ne s’en inquiète vraiment.

Moralité : l’avenir est probablement à ceux qui s’abstiendront de la politique « politicienne ». A ceux qui « banderont » (le mot n’est pas vulgaire, c’est l’exploitation du peuple qui est vulgaire) pour une société complètement différente.

Il n’y a plus de « bandaison » possible, je veux dire d’espoir, dans la société capitaliste libérale. Ces élus sont des couilles molles, des dictateurs mous, et ça doit être facile à abattre. Allez, au travail, on va bien rigoler.

 

Rolland HENAULT ("Articles" Volume 2 - Editions de l'Impossible)

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 09:41

La concurrence est rude entre festivals. « C’est devenu un marché financier où les gens sont en train de se bouffer », regrettait, dans Sud Ouest, le 25 mai, le responsable du festival L’Eté à Pau. D’autant qu’il faut faire avec des concerts monstres dans des stades – leur quantité est en hausse cette année –, par exemple les Rolling Stones, le 19 juillet, à Lyon, et le 23, à l’Hippodrome de Longchamp, à Paris.

En toute logique, la compétition est rude pour capter tel artiste ou tel musicien, notamment francophone, davantage présents cette année – la pandémie n’y est pas pour rien. Il y a bien plus de femmes à l’affiche aussi. Les festivals sont dans une telle demande que les cachets enflent, la diète à la suite de la crise sanitaire a donné de l’appétit aux créateurs. Rien de nouveau pour les stars américaines, payées jusqu’à 1 million d’euros le concert mais surtout – c’est inédit – tous les musiciens profitent de cette spirale financière. Le Prodiss, organisme qui réunit la filière musicale privée, évalue la hausse des cachets à 30 % ou 50 % (Télérama du 11 juin).

Les tickets s’en trouvent souvent plus chers, parfois non… car il ne faut pas perdre le public en route. Va-t-il répondre à cet appel festivalier ? C’est toute la question. Les organisateurs reconnaissent que la situation est tendue. Le Printemps de Bourges a affiché 30 % de fréquentation en moins en avril. Les Vieilles Charrues, qui fêtent cette année leur 30e édition, avec Stromae, Orelsan, Clara Luciani ou Angèle, seraient, selon son directeur Jérôme Tréhorel, « un des rares festivals à afficher complet depuis l’ouverture de la billetterie».

L’enjeu est lourd car l’équilibre économique des gros festivals non subventionnés est lié à une jauge très élevée, autour de 90 % à 95 % de remplissage. Certains disent 100 % pour cette année en raison de l’inflation en général, des matériels et des salaires en particulier.

Les festivals qui ont une certaine ancienneté, un public fidèle, des armées de bénévoles, une ligne éditoriale claire portée par des têtes d’affiche, s’en sortiront. C’est le cas du Hellfest, près de Nantes, qui attend 420 000 fans de musique metal, du 17 au 19 juin et le week-end suivant, multipliant par deux son offre par rapport à 2019, avec Metallica ou Guns N’Roses en haut du programme et 350 groupes derrière. Même chose aux Eurockéennes de Belfort, qui proposent, du 30 juin au 3 juillet, Nick Cave, Muse, Stromae, Simple Minds, Foals, Clara Luciani (NDLR : toujours les mêmes !), Feu ! Chatterton…

 

Mais toutes ces combinaisons ont-elles encore un rapport avec l’art ? On devrait refuser d’assister à ces festivals comme on refuse de faire ses courses dans les supermarchés. Ce serait déjà un bon début.

 

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 09:38

L’étau se resserre sur Julian Assange. Le gouvernement britannique a confirmé l’extradition du fondateur de WikiLeaks aux Etats-Unis, où il est poursuivi pour une fuite massive de documents confidentiels. « En vertu de la loi de 2003 sur l’extradition, la ministre d’Etat doit signer une ordonnance d’extradition s’il n’y a aucun motif d’interdire l’ordonnance », a déclaré un porte-parole du ministère de l’intérieur.

« Dans cette affaire, les tribunaux britanniques n’ont pas conclu qu’il serait oppressif, injuste ou [que cela constituerait] un abus de procédure d’extrader M. Assange. Ils n’ont pas non plus conclu que l’extradition serait incompatible avec ses droits humains, y compris son droit à un procès équitable et à la liberté d’expression, et que pendant son séjour aux Etats-Unis, il sera traité de manière appropriée, y compris en ce qui concerne sa santé », a souligné le porte-parole. L’Australien de 50 ans peut faire appel dans un délai de quatorze jours.

Joint par Le Monde à la sortie de la prison de Belmarsh, où il s’entretenait avec son client au moment de l’annonce de la décision du gouvernement britannique, l’avocat français de Julian Assange, Antoine Vey, a dit qu’il espère parvenir à annuler cette décision devant la justice britannique. Selon lui, plusieurs « arguments sérieux » en faveur du fondateur de WikiLeaks restent à examiner. Sans parler d’éventuels recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, que l’équipe de défense de l’Australien continue de peaufiner.

Julian Assange est réclamé par la justice américaine, qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Il risque cent soixante-quinze ans de prison. Il avait été arrêté en 2019 après avoir passé plus de sept ans réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres.

 

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18 juin 2022 6 18 /06 /juin /2022 09:19

 

Quinzième anniversaire du bouclage de Gaza instauré en 2007 par Israël.

Gaza, la prison à ciel ouvert pour deux millions d'habitants.

 

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18 juin 2022 6 18 /06 /juin /2022 09:09

Le Parlement européen et les États membre de l’Union européenne ont trouvé un accord, ce lundi 13 juin, sur le passe vaccinal en Europe. Ils ont décidé de prolonger le certificat de vaccination jusqu’en juin 2023. Il sera voté les 23 et 24 juin prochains par les eurodéputés. Ce document commun attestant d’une vaccination contre le Covid-19 a été mis en place le 1er juillet 2021, et il devait arriver à expiration le 30 juin 2022.

Aujourd’hui, seuls la France et le Portugal l’exigent pour les voyageurs arrivant d’autres pays membres de l’Union européenne.

Le passe sera prolongé au cas où il reprendrait à nouveau de l’ampleur. Le Parlement explique dans un communiqué que « les législateurs européens veulent garantir que les citoyens européens puissent circuler librement au cas où émerge un nouveau variant préoccupant ». Mais dans le cas où il « ne s’avérerait plus nécessaire », il pourrait être révisé ou abrogé.

 

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