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2 juillet 2022 6 02 /07 /juillet /2022 08:02

Les Occidentaux ont suspendu le droit de vote de la Russie au Conseil de l’Europe au motif qu’elle tenterait d’annexer l’Ukraine par la force. Ce à quoi la Russie, estomaquée, a répondu qu’elle n’en avait jamais eu l’intention et qu’elle se retirait d’une institution devenue partisane.

L’autre plateforme intergouvernementale, l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) a été créée en 1975 à l’occasion des Accords d’Helsinki. À la différence des Nations unies, ce n’est pas un lieu d’arbitrage, mais juste un forum qui permet à tous les acteurs du continent de se parler librement. C’est elle par exemple qui a adopté la Déclaration d’Istanbul de 1999 aussi dite « Charte de la Sécurité en Europe » qui pose les deux principes majeurs du droit de chaque État de choisir les alliés de son choix et du devoir de ne pas menacer la sécurité des autres en assurant la sienne ; principes dont le non-respect est à l’origine du conflit entre les États-Unis et la Russie.

Rappelons que la Fédération de Russie n’a jamais contesté le droit de quiconque d’adhérer à l’Otan, mais celui pour les membres de l’Otan d’héberger des bases militaires états-uniennes. Nos lecteurs se souviennent que lorsque le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a écrit à chacun de ses « partenaires » pour lui demander comment il conciliait les deux principes d’Istanbul avec l’installation de matériels et de personnels militaires états-uniens à proximité de la Russie, aucun n’a osé lui répondre.

Cependant la neutralité de ce forum a été violée au mois d’avril lorsque de nouveaux fonctionnaires de l’OSCE, plus précisément d’anciens militaires de l’Otan, ont été pris en flagrant délit d’espionnage dans le Donbass.

Comme si cela ne suffisait pas, le Royaume-Uni vient de refuser les visas nécessaires à la délégation russe qui devait assister à l’assemblée parlementaire annuelle de l’OSCE, du 2 au 6 juillet 2022 à Birmingham. Londres, qui viole ses obligations, s’est abrité derrière les sanctions nominatives de l’Union européenne contre chaque membre de la délégation.

Par conséquent non seulement les documents signés par les 57 chefs d’État et de gouvernement de l’OSCE n’ont plus de valeur, mais l’administration de cette organisation est devenue une arme de guerre, et en définitive elle ne jouera plus son rôle de forum.

L’architecture de sécurité du continent européen se transforme donc radicalement. À terme l’Europe centrale va se constituer en un bloc, d’abord au sein de l’Union européenne et de ses candidats, puis hors de l’Union. Sa Défense sera garantie par les États-Unis. Tandis que les deux parties Ouest et Est du continent ne se parleront plus. Ce sera l’aboutissement du plan des géopoliticiens anglo-saxons. Mais ce projet, s’il est réalisé, sera instable. D’abord les Européens de l’Ouest ont toujours eu besoin de la Russie et ensuite les peuples d’Europe centrale ont longtemps vécu sur un champ de bataille. Lorsque les chevaliers teutoniques et les cosaques ne venaient pas se battre chez eux, ils se battaient entre eux. Pour qu’une paix soit durable, il faut respecter l’ensemble des protagonistes. En détruisant toutes les institutions de sécurité du continent, on rend inévitable un conflit généralisé.

 

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 09:46

Donc, les Français ont voté pour leurs exploiteurs, ils ont « veauté », car les Français sont bien des veaux, d’ailleurs de Gaulle le déplorait également. Alors, pas de démagogie, les électeurs étaient parfaitement libres de voter différemment.

Au fait, j’ai dit les « électeurs » ? Oui, c’est à dire que j’ai parlé de ceux qui se sont réellement rendus dans les bureaux de vote. En gros, ça fait 60% de la population inscrite sur les listes électorales. Vous avez donc 40% de Français récalcitrants, et je ne parle pas des personnes qui ne se font même pas connaître auprès des services compétents.

Ça fait pas grand monde, finalement, ces 60% de votants. C’est même presque moitié-moitié avec ceux qu’on nomme les « abstentionnistes » et c’est là que je voulais en venir.

Qu’est-ce qu’un « abstentionniste » ? Le petit Robert est d’abord très sûr de lui, c’est « une personne qui ne vote pas, un partisan de l’abstention ». Mais c’est un mot qui apparaît pour la première fois au milieu du 19ème siècle. Il vient de « abstention » : action de s’abstenir de faire quelque chose, et l’abstention remonte à 1840. Toutefois, avant cette date, on connaissait « l’abstinence », depuis le… 12ème siècle, l’abstinence, qui a la même origine, le latin « abstinentia », et d’autre part, le toujours latin « abstinens » : « privation volontaire de certains aliments pour des raisons religieuses ou médicales ».

Or, on nous présente volontiers l’abstention comme un manque de civisme, ou un oubli involontaire, de la part d’un esprit un peu étourdi et superficiel.

C’est un mensonge. Les abstentionnistes (et l’on a raison de marquer cette attitude par le suffixe « iste », qui en souligne le caractère volontaire, et à la limite du militantisme) sont probablement des personnes plus conscientes, plus réfléchies, que les votants. Des personnes qui ont plus ou moins confusément compris que le vote était une escroquerie au langage, que, quel que soit le résultat, il n’aboutirait jamais, dans l’état où sont les Français, à un changement réel de leur situation.

C’est pourquoi les lignes qui suivent, malgré leur caractère apparemment léger, sont peut-être plus sérieuses que vous ne le pensez à première lecture.

Voici donc le raisonnement. L’abstentionniste est celui qui s’abstient. De voter, notamment, mais pas seulement, il s’abstient des plaisirs de la bonne chère (« bonne chère » : bon visage, à l’origine, bon accueil) et en particulier des aliments qui font plaisir. L’abstentionniste est un « abstinent », qui « boit et mange avec modération » (Robert). L’abstinent ?

Il pratique l’abstinence, qui n’est pas loin de la « continence », laquelle est la privation volontaire de tout plaisir charnel, comme dit toujours si poliment le petit Robert. Bref, l’abstinent ne baise pas, ne mange pas de bonnes choses, ne boit pas d’alcool.

Je serais d’avis que l’on ne parle plus d’abstentionnistes, mais «d’abstinents ». Ce serait plus exact. Ceux qui ne vont plus voter, ce sont ceux qui n’éprouvent plus de plaisir à participer à la vie politique, ceux que la politique ne fait plus « bander ».

Je crois que c’est à la fois grave et encourageant. En effet, devant l’immense escroquerie que constitue l’élection, l’élection avec sa propagande et ses mensonges monstrueux, ce n’est plus même ce que Coluche appelait « une érection pestilentielle ».

Un député, un ministre, un président, ça n’excite plus l’électeur, et d’ailleurs, même quand ça montre son cul dans la presse dite « people » (car le mot « peuple » n’existe plus) personne ne s’en inquiète vraiment.

Moralité : l’avenir est probablement à ceux qui s’abstiendront de la politique « politicienne ». A ceux qui « banderont » (le mot n’est pas vulgaire, c’est l’exploitation du peuple qui est vulgaire) pour une société complètement différente.

Il n’y a plus de « bandaison » possible, je veux dire d’espoir, dans la société capitaliste libérale. Ces élus sont des couilles molles, des dictateurs mous, et ça doit être facile à abattre. Allez, au travail, on va bien rigoler.

 

Rolland HENAULT ("Articles" Volume 2 - Editions de l'Impossible)

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 09:41

La concurrence est rude entre festivals. « C’est devenu un marché financier où les gens sont en train de se bouffer », regrettait, dans Sud Ouest, le 25 mai, le responsable du festival L’Eté à Pau. D’autant qu’il faut faire avec des concerts monstres dans des stades – leur quantité est en hausse cette année –, par exemple les Rolling Stones, le 19 juillet, à Lyon, et le 23, à l’Hippodrome de Longchamp, à Paris.

En toute logique, la compétition est rude pour capter tel artiste ou tel musicien, notamment francophone, davantage présents cette année – la pandémie n’y est pas pour rien. Il y a bien plus de femmes à l’affiche aussi. Les festivals sont dans une telle demande que les cachets enflent, la diète à la suite de la crise sanitaire a donné de l’appétit aux créateurs. Rien de nouveau pour les stars américaines, payées jusqu’à 1 million d’euros le concert mais surtout – c’est inédit – tous les musiciens profitent de cette spirale financière. Le Prodiss, organisme qui réunit la filière musicale privée, évalue la hausse des cachets à 30 % ou 50 % (Télérama du 11 juin).

Les tickets s’en trouvent souvent plus chers, parfois non… car il ne faut pas perdre le public en route. Va-t-il répondre à cet appel festivalier ? C’est toute la question. Les organisateurs reconnaissent que la situation est tendue. Le Printemps de Bourges a affiché 30 % de fréquentation en moins en avril. Les Vieilles Charrues, qui fêtent cette année leur 30e édition, avec Stromae, Orelsan, Clara Luciani ou Angèle, seraient, selon son directeur Jérôme Tréhorel, « un des rares festivals à afficher complet depuis l’ouverture de la billetterie».

L’enjeu est lourd car l’équilibre économique des gros festivals non subventionnés est lié à une jauge très élevée, autour de 90 % à 95 % de remplissage. Certains disent 100 % pour cette année en raison de l’inflation en général, des matériels et des salaires en particulier.

Les festivals qui ont une certaine ancienneté, un public fidèle, des armées de bénévoles, une ligne éditoriale claire portée par des têtes d’affiche, s’en sortiront. C’est le cas du Hellfest, près de Nantes, qui attend 420 000 fans de musique metal, du 17 au 19 juin et le week-end suivant, multipliant par deux son offre par rapport à 2019, avec Metallica ou Guns N’Roses en haut du programme et 350 groupes derrière. Même chose aux Eurockéennes de Belfort, qui proposent, du 30 juin au 3 juillet, Nick Cave, Muse, Stromae, Simple Minds, Foals, Clara Luciani (NDLR : toujours les mêmes !), Feu ! Chatterton…

 

Mais toutes ces combinaisons ont-elles encore un rapport avec l’art ? On devrait refuser d’assister à ces festivals comme on refuse de faire ses courses dans les supermarchés. Ce serait déjà un bon début.

 

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25 juin 2022 6 25 /06 /juin /2022 09:38

L’étau se resserre sur Julian Assange. Le gouvernement britannique a confirmé l’extradition du fondateur de WikiLeaks aux Etats-Unis, où il est poursuivi pour une fuite massive de documents confidentiels. « En vertu de la loi de 2003 sur l’extradition, la ministre d’Etat doit signer une ordonnance d’extradition s’il n’y a aucun motif d’interdire l’ordonnance », a déclaré un porte-parole du ministère de l’intérieur.

« Dans cette affaire, les tribunaux britanniques n’ont pas conclu qu’il serait oppressif, injuste ou [que cela constituerait] un abus de procédure d’extrader M. Assange. Ils n’ont pas non plus conclu que l’extradition serait incompatible avec ses droits humains, y compris son droit à un procès équitable et à la liberté d’expression, et que pendant son séjour aux Etats-Unis, il sera traité de manière appropriée, y compris en ce qui concerne sa santé », a souligné le porte-parole. L’Australien de 50 ans peut faire appel dans un délai de quatorze jours.

Joint par Le Monde à la sortie de la prison de Belmarsh, où il s’entretenait avec son client au moment de l’annonce de la décision du gouvernement britannique, l’avocat français de Julian Assange, Antoine Vey, a dit qu’il espère parvenir à annuler cette décision devant la justice britannique. Selon lui, plusieurs « arguments sérieux » en faveur du fondateur de WikiLeaks restent à examiner. Sans parler d’éventuels recours devant la Cour européenne des droits de l’homme, que l’équipe de défense de l’Australien continue de peaufiner.

Julian Assange est réclamé par la justice américaine, qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Il risque cent soixante-quinze ans de prison. Il avait été arrêté en 2019 après avoir passé plus de sept ans réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres.

 

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18 juin 2022 6 18 /06 /juin /2022 09:19

 

Quinzième anniversaire du bouclage de Gaza instauré en 2007 par Israël.

Gaza, la prison à ciel ouvert pour deux millions d'habitants.

 

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18 juin 2022 6 18 /06 /juin /2022 09:09

Le Parlement européen et les États membre de l’Union européenne ont trouvé un accord, ce lundi 13 juin, sur le passe vaccinal en Europe. Ils ont décidé de prolonger le certificat de vaccination jusqu’en juin 2023. Il sera voté les 23 et 24 juin prochains par les eurodéputés. Ce document commun attestant d’une vaccination contre le Covid-19 a été mis en place le 1er juillet 2021, et il devait arriver à expiration le 30 juin 2022.

Aujourd’hui, seuls la France et le Portugal l’exigent pour les voyageurs arrivant d’autres pays membres de l’Union européenne.

Le passe sera prolongé au cas où il reprendrait à nouveau de l’ampleur. Le Parlement explique dans un communiqué que « les législateurs européens veulent garantir que les citoyens européens puissent circuler librement au cas où émerge un nouveau variant préoccupant ». Mais dans le cas où il « ne s’avérerait plus nécessaire », il pourrait être révisé ou abrogé.

 

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11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 09:02

L’éventuelle victoire du salmigondis politique appelé Nupes aux prochaines législatives et la possibilité de voir l’histrion Mélenchon s’installer à Matignon ont rendu Michel Sardou fiévreux et menaçant. Bombant le torse face à l’approche de l’apocalypse, adoptant le ton fanfaron du « retenez-moi ou je fais un malheur », l’artiste réac XXL a lancé publiquement : « Attention, danger ! S’il passe, je me tire. » Une France sans Sardou, ça fait peur, hein ?!

L’artiste étant populaire, et Mélenchon n’ignorant point que nombre d’électeurs sont assez crétins pour lui refuser leurs votes s’il s’avisait de s’en prendre à leur idole, le « Che d’isoloir » a donc préféré se faire obséquieux à souhait et implorer le troubadour de ne pas faire ses valises pour le Connemara : « Beaucoup de Français vous aiment et le pays a besoin de votre affection aussi. »

S’il fallait absolument une réponse à cette grotesque promesse d’exil volontaire, elle eût consisté de la part du principal intéressé, pour la rendre à la fois amusante et digne, à lui adresser le propos que tint en son temps cet autre président méprisant que Sardou a tant aimé : « Casse-toi, pauvre con ! »

 

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11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 08:59

Rappelons-nous que peu avant la comédie du covid-19, les grands de ce monde s’étaient entrainés lors d’un événement appelé "event 201" à nous faire subir toutes les saloperies qu’ils nous ont fait subir. Le but de leur jeu de rôle était de voir comment ils pourraient faire en sorte que nous approuvions, ou à tout le moins qu’on ne se révolte pas contre les diverses mesures absolutistes prises contre nous grâce au spectacle du coronavirus.

9 mai 2022 : Le G7 et l’OMS veulent simuler une pandémie de variole. Veulent-ils nous faire le même coup qu’avec le coronavirus ?

La question se pose parce que l’organisation de l’Event201 a eu lieu en octobre 2019 pile au moment où est apparu le coronavirus de Wuhan en Chine.

Il faut noter aussi qu’il en va de même pour les principaux attentats terroristes depuis le 11 septembre 2001. Je veux dire que simultanément à ces attentats avaient lieu des exercices simulant précisément ces attentats eux-mêmes. Tel est le cas pour le 11 septembre à New York, mais aussi pour les attentats de Madrid le 11 mars 2004, de Londres le 7 juillet 2005, et du Bataclan le 13 novembre 2015 (drôles de coïncidences).

Donc vraiment si on nous fait une simulation de pandémie de variole du singe au moment où on nous explique que ce virus est en train de se répandre, il faut s’attendre au pire de la part du pouvoir.

Ce qui unie les virus et le terrorisme, c’est que le pouvoir peut s’en servir pour provoquer la grande peur. Une peur tellement grande qu’il pourra faire de nous ce qu’il veut.

 

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11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 08:54

Avec le texte voté ce 8 juin par le Parlement européen, visant à interdire la fabrication de voitures à moteur thermique en 2035, les historiens des siècles à venir auront largement de quoi méditer sur la détestation institutionnelle de la bagnole et de ceux qui les conduisent.

Il n’y a pas si longtemps, l’automobile était synonyme de loisir et, surtout, de plaisir. Les autoroutes étaient faites pour rouler vite, les nationales taillées pour les délices de la promenade. Mieux, les bagnoles étaient belles ; même celles des pauvres : quoi de mieux carrossé qu’une 2 CV (Citroën) ou qu’une 4 CV (Renault) ? Rien, si ce n’est la tout aussi française Facel Vega, la limousine des stars, d’Ava Gardner au prince Rainier III, tout en passant par Ringo Starr.

Mais depuis que les autorités européennes se sont retrouvées sous la coupe des pays nordiques, protestants et puritains, jouir de conduire est devenu péché mortel. D’où les limitations de vitesse, l’obligation du port de la ceinture et le racket des conducteurs devenu quasi industrie nationale. Il paraît que ça sauve des vies. Fort bien.

Mais là, il ne s’agit pas seulement de sauver des vies, mais de faire de même de la planète, bien que les émissions de CO2 provenant de nos chignoles ne soient que de 12 %. Les 88 % restants ? Le transport aérien, les supertankers amenant ici des marchandises fabriquées par des esclaves asiatiques pour les revendre aux chômeurs européens. Sans compter d’autres industries tout aussi polluantes, ces centrales à gaz et à charbon censées produire l’énergie nécessaire aux futurs véhicules électriques.

Mais un codicille devrait pouvoir permettre aux Allemands et aux Italiens de produire des berlines haut de gamme, dotées de ces mêmes moteurs thermiques. On tolérera donc aux riches ce qu’on interdira aux pauvres, le vulgum pecus n’ayant pas forcément les moyens de rouler en Ferrari ou en Maybach. Vive la sociale !

 

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11 juin 2022 6 11 /06 /juin /2022 08:48

Ursula von der Leyen est la Présidente de la Commission européenne depuis le 1er décembre 2019.

Elle a orchestré la grande opération vaccinale, son fils travaillant pour le cabinet McKinsey (chargé de la communication de la politique sanitaire dans plusieurs pays dont la France) et son mari à la direction d’une entreprise de biotechnologies orientée vers les thérapies géniques, et chargée notamment du lancement de vaccins cellulaires ciblant le SARS-CoV-2.

Elle l’a fait de façon officieuse, échangeant pendant des semaines des coups de téléphone et des SMS avec le P.D.G. de Pfizer, Albert Bourla, avant d’aboutir en mai 2021 à la signature d’un contrat prévoyant la livraison de 1,8 milliards de doses jusqu’en 2023, ainsi que le révéla le New-York Times. Et lorsque le médiateur européen lui demandera communication de ces échanges privés avec l’industriel, madame Von der Leyen dira qu’elle les a détruits.

Pendant ce temps-là, les dirigeants de Pfizer s’enrichiront massivement à titre personnel, profitant du succès des négociations commerciales de leur société pour y ajouter la rente boursière. Son P.D.G., déjà cité, en profitera pour vendre 5,6 millions de dollars d’actions (et sa vice-présidente 1,8 millions).

Les rares journalistes qui s’en inquièteront oublieront étrangement de signaler que Pfizer est l’industriel pharmaceutique le plus lourdement condamné de l’histoire par la justice américaine pour ses multiples malversations : 42 condamnations et plus de 6,5 milliards de dollars d’amendes depuis 1995. Une délinquance organisée donc, par des dirigeants à qui les sanctions pécuniaires régulières ne font pas peur compte tenu des bénéfices engrangés (36 milliards de dollars sur le vaccin Cominarty en une seule année).

Aussi est-ce sans surprise que l’on apprendra grâce au British Medical Journal que ces vaccins ont été fabriqués en urgence, par un sous-traitant de Pfizer, dans un souci de rentabilité bafouant plusieurs règles éthiques et trichant avec les données (notamment en dissimulant les effets indésirables).

Il est intéressant aussi de connaître le “lien familial” des von der Leyen avec Kiev et avec l’action de la Wehrmacht et des SS en Ukraine durant la guerre de 1941-1945.

Aujourd’hui, le SPD n’est que théoriquement “de gauche”. Il est en fait un promoteur enthousiaste du réarmement de l’Allemagne, tout autant que la CDU. Quant au complexe de culpabilité, il a disparu de l’écosystème politique allemand. Curieusement, l’ancienne ministre de la défense allemande de la CDU, Ursula von der Leyen, avait une ascendance nazie à revendiquer, tant du côté de son mari que du sien. Mais cela n’avait guère d’importance lorsque Angela Merkel lui a confié la tâche de diriger la Bundeswehr pendant sept ans.

Le grand-père de Mme von der Leyen était un nazi qui s’est porté volontaire pour combattre en 1940, il est devenu sergent-chef dans la Wehrmacht et dirigeait une unité dite "anti-partisane" sur le front soviétique oriental, chassant les groupes de résistance, participant à la prise de Kiev, la capitale de l’Ukraine, et prenant part au massacre barbare de Babi Yar en septembre 1941, au cours duquel plus de 33 000 habitants juifs de Kiev ont été abattus de sang-froid. On dit que “jusqu’à sa mort, il fulminait contre les Juifs, les Français et la perfide Albion. Il ne quittait plus jamais le pays et frôlait la panique à l’approche d’une frontière”.

On apprend dans le journal La Croix, qu’en 2013 Ursula von der Leyen, en tant que ministre de la Défense, a imposé la fin de la tradition des honneurs faits à des officiers ayant servi Hitler. Si elle a imposé la fin de cette tradition, c’est sûrement pour faire oublier les liens avec l’Ukraine de son ascendance nazie au moment où se préparait dans cette région du monde la guerre des USA contre la Russie. En effet, cette guerre commence peu après, en 2014, avec le coup d’État nazi en Ukraine.

Conclusion : Il n’est pas étonnant que les deux politiques les plus nocives aient été promues par Ursula von der Leyen, celles relatives au Covid et à l’Ukraine.

 

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