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31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 10:21

Pendant que le monde entier et les médias français s’hypnotisaient, dimanche dernier, sur vingt-deux gars courant en petites culottes et s'activaient à préparer Noël, les grisâtres de la Commission et du Parlement européens se sont discrètement mis d’accord sur un nouveau moyen de nous racketter.

On se souvient qu’en 2005, à partir du postulat hissé au niveau de religion selon lequel le gaz carbonique serait la cause de tous les maux de la planète, a été mis en place un marché européen du carbone où s’achètent ou s’échangent des sortes de « droits à polluer » pour les industries énergivores. Droits payants, bien sûr, émis par les États et si bien conçus qu’ils permirent, au passage, la plus gigantesque arnaque à la TVA de l’Histoire ! On vous conseille de voir le film Carbone...

Mais les entreprises comme Lafarge ou Arcelor ne suffisant apparemment plus pour nourrir le Moloch, nos maîtres bruxellois viennent de se mettre d’accord pour créer un second marché du carbone pour le chauffage et les carburants routiers. Certains eurodéputés auraient volontiers limité ce nouveau racket aux poids lourds et aux immeubles de bureaux, mais niet : tous les ménages se chauffant au gaz et au fioul passeront finalement à la caisse, même si ça ne sera qu’en 2027...

En effet, nos seigneurs nous accordent « jusqu'en 2026 une marge de manœuvre pour investir dans des énergies décarbonées et gagner en efficacité énergétique. Après, c'est l'heure de vérité : il faudra réduire ses émissions d'ici là ou payer très cher ensuite », a exulté l'eurodéputé Peter Liese (PPE, CDU allemande, donc officiellement de droite).

On avait bien compris qu’il nous faudrait déjà faire de coûteux travaux d’isolation pour mettre en location un bien immobilier ; on sait que, désormais, il faudra payer aussi pour simplement rester chez soi.

Autre point très rassurant : votre taxe carbone sera plafonnée à 45 euros jusqu'à 2030. Mais ensuite ? Comme la CSG multipliée par neuf depuis sa création ?

Et on le devine, quels que soient nos gouvernants, ils nous diront « C’est pas nous, c’est Bruxelles ! »

 

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31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 10:16

La lecture du quotidien Libération est décidément un délice quotidien. Surtout lorsqu’on s’y voit confirmer ce que l’on savait déjà quant à la nature des financiers de l’écologie radicale.

Aileen Getty, par exemple, est l'héritière de Jean Paul Getty (1892-1976), fondateur de la Getty Oil Company, un magnat du pétrole donné pour avoir été l’homme le plus riche du monde dans les années soixante.
Née en 1957, sa petite-fille, dans une tribune publiée par le Guardian du 22 octobre, se dit ainsi « sous le choc » devant la performance exécutée par deux activistes du mouvement Just Stop Oil : ils venaient d'arroser un tableau de Vincent van Gogh de soupe à la tomate, à la très londonienne National Gallery. On a les émois qu’on peut, ce « choc » ayant été « nécessaire », à l’en croire : « Just Stop Oil a choqué le monde, mais nous devons prendre des mesures disruptives face à la crise climatique avant qu’il ne soit trop tard. »

Et Libération, arbitre des élégances progressistes, d’enfoncer le clou : « Aileen Getty a fièrement financé le Climate Emergency Fund, qui à son tour accorde des subventions aux activistes climatiques engagés dans la désobéissance civile et légale non violente, y compris Just Stop Oil. »

C’est-à-dire que cette gosse de riches se fait pardonner à peu de frais une opulence issue des dividendes de l’entreprise pétrolière familiale en subventionnant des « activistes » antipétroliers. Autrefois, du temps où le Vatican régentait les consciences et où les puissants de ce monde payaient pour expier leurs péchés, réels ou putatifs, on appelait ça des « indulgences ». Rien ne semble avoir fondamentalement changé depuis.

On notera que le cas d’Aileen Getty n’est pas nouveau. Patricia Hearst, par exemple, l’une des cinq filles de William Randolph Hearst, magnat de la presse qui inspira le Citizen Kane (1941) d’Orson Welles, après avoir été enlevée en 1974 par l’Armée de libération symbionaise (ALS), mouvement américain d’extrême gauche, épousa un temps la cause de ses ravisseurs. Histoire de se faire pardonner d’être bien née ?

Voilà qui rappelle le syndrome des « radicaux chics », si bien analysé par l’écrivain américain Tom Wolfe, à l’occasion d’un réjouissant reportage publié en juin 1970 dans le New York Magazine, quand le musicien Leonard Bernstein invitait le gratin des Black Panthers dans son duplex de treize pièces avec vue sur Central Park.

Extraits : « Tout est pour le mieux. Les domestiques sont des Blanches […] des Sud-Américaines blanches. […] En fin de compte, tout est une question de domestiques. C’est là qu’est la pierre de touche du chic gauchiste. Il est bien évident, en effet, que si vous donnez une party pour les Black Panthers […] vous ne pouvez pas avoir un maître d’hôtel noir. […] C’est tout simplement inimaginable. C’est pourquoi la vogue actuelle du chic gauchiste a donné le signal de départ à une chasse éperdue au domestique blanc. »

Être à la fois riche et de gauche demeure un sacerdoce de chaque instant.

 

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31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 10:13

Les deux allers-retours d'Emmanuel Macron au Qatar pour la Coupe du monde de football, pour assister à la demi-finale contre le Maroc et à la finale contre l'Argentine, ont coûté environ 501 000 euros au contribuable, soit 31 ans de smic. Ce chiffre est issu des calculs du Point, à partir des coûts par heure de vol fournis par la Cour des comptes et l'Élysée ainsi que des données de déplacement des deux avions présentiels impliqués, l'A330 et le Falcon 7X.

Notre estimation de l'empreinte carbone des trajets présidentiels dédiés à la Coupe du monde s'élève pour sa part à 480 tonnes d'équivalent CO2, soit 53 ans de l'empreinte carbone moyenne d'un Français. Au moment où la COP15 sur la protection de la biodiversité s'achève à Montréal, le symbole est désastreux. Absent comme les autres chefs d'État de ce rendez-vous crucial pour l'avenir du vivant, Emmanuel Macron a d'ailleurs été épinglé durant la conférence internationale, une ONG l'appelant à « être à Montréal plutôt qu'au Qatar».

Dans notre calcul, nous avons utilisé le coût de 22 482 euros par heure de vol de l'A330, d'après le dernier chiffre fourni en 2019 par l'Élysée, qui ne tient pas compte de l'inflation des dernières années et de l'augmentation du prix du pétrole. Le coût des vols du Falcon 7X est pour sa part estimé à 5 500 euros par heure de vol. Enfin, de manière surprenante, le second Falcon 7X de la présidence était lui aussi au Qatar depuis le vendredi 16 décembre, sans que l'on sache avec certitude à quel élu la dépense peut être imputée.

 

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31 décembre 2022 6 31 /12 /décembre /2022 10:09

A Chantenay-les-Nantes, les 132 salariés de Sherwin William, fabricant de peinture pour emballage alimentaire, ont obtenu le 22 décembre après trois jours de grève 4% d’augmentation et une prime de 1000 € en février ; ils réclamaient 8% – le taux d’inflation « officiel ». Tour d’horizon d’autres grèves qui ont éclaté ces dernières semaines – voire auparavant – un peu partout en Bretagne.

Cars de ligne en Loire-Atlantique (44) : grève tous les vendredis
En plus des nombreuses suppressions de courses du fait d’un recrutement toujours en-dessous des besoins, les ex-bus Lila de Loire-Atlantique, devenus depuis Aleop sont touchés tous les vendredis par une grève hebdomadaire. La prochaine aura lieu le 30 décembre – et cette fois, pas un élu ou un ministre pour diaboliser des conducteurs qui font valoir leurs droits sociaux à l’approche du Réveillon.

Satys Bouguenais (44) : la grève a payé
Le 13 décembre dernier, 70 salariés de l’usine SPI Peintures, rachetée par Satys Aerospace à Bouguenais, qui assure le traitement de surface de réservoirs d’avions, traitant deux A320 par jour, ont démarré une grève, énervés par la direction qui ne leur proposait que 1% d’augmentation de salaire – ils en demandent 5%. Rejoints le 14 décembre par des salariés d’Airbus en débrayage contre les nouveaux horaires, le 14 décembre, leur mouvement a payé – la direction a annoncé 4% de hausse générale des salaires, un accord d’intéressement de 300 € et un chèque cadeau de 150€.

Saint-Malo (35) : des postes en plus aux urgences après la grève
Lassés de demander depuis août des postes supplémentaires pour un service saturé sans les obtenir, les urgentistes de saint-Malo ont fait grève, et défilé en ville à plusieurs reprises tout au long d’un mouvement étalé sur 45 jours. Le comité technique d’établissement a fini par ouvrir un poste d’infirmière et deux d’aide-soignante, tandis qu’en 2023 le service des maladies infectieuses va ouvrir six lits et la chirurgie dix.

Vitré (35) : le centre de tri de déchets ferme, les employés en grève
Au premier janvier 2023 le centre de tri de déchets de Vitré ferme et ses 18 employés, du groupe Derichebourg, partiront avec le minimum légal – cinq mois de reclassement à 80% du salaire. Du coup ils ont fait grève le 12 décembre pour tenter d’obtenir plus de leur direction et des élus, guère pressés de faire mieux – Vitré est l’un des territoires en France où le chômage est le plus bas.

Dinard (22) : grève à la mairie le 28 décembre à cause de la gestion du personnel
Le 28 décembre, un préavis de grève a été déposé pour les territoriaux de la ville de Dinard. Le syndicat FO pointe pour l’expliquer « des recrutements de cadres supplémentaires au détriment des emplois du personnel exécutant ». Même si la mairie a annoncé qu’elle s’exprimerait après les fêtes, il y a anguille sous roche. Francis Leroux, conseiller municipal d’opposition, fustige dans un long communiqué un certain « clientélisme » dans une collectivité où « l’opacité règne en maître […] Derrière cette impuissance flagrante à gérer le personnel, il y a une lourde souffrance humaine, une déception, un mal-être, un manque de considération flagrant, un mépris affiché des élus ».

Brest (29) : accord tendu après un mois de grève sur le réseau Bibus
Le 22 décembre, près de 96% des adhérents CFDT ont fini par voter la fin de la grève après près d’un mois de mouvement, une entente ayant été trouvée avec la direction – la RATP.
Le 5 novembre dernier, un salarié du réseau s’était suicidé, et le 10 novembre, ses collègues en grève avaient traversé la ville à pied, sur les voies du tram, pour aller assister en masse à la crémation de leur ex-collègue. Le 9 novembre, une conductrice à laquelle la direction refusait le retour à un temps partiel thérapeutique, après un accident et la reconnaissance d’une maladie professionnelle, tentait à son tour de mettre fin à ses jours et était hospitalisée.
14 conducteurs vont être embauchés. La CFDT reste très vigilante pour éviter qu’en 2023 la RATP ne tienne pas ses promesses.

Brest, Lorient, Indret : seule la lutte permet des augmentations de salaires
Chez l’ex-DCNS, ce 8 décembre, des débrayages d’une heure ont eu lieu sur tous les sites du groupe – dont Lorient, Brest et Indret, respectivement dans le Morbihan, le Finistère et la Loire-Atlantique pour la Bretagne – afin de réclamer des augmentations de salaire qui suivent l’inflation. En fin de compte, un accord a été trouvé le 16 décembre – les salaires augmenteront de 2300 € dès 2023 sur l’année pour les non-cadres, et 2040€ pour les ingénieurs et cadres, hors primes.

Trélevern (22) : épuisé, le personnel de la maison de retraite en grève
L’ensemble du personnel, des veilleuses de nuit aux infirmières en passant par le cuisinier de l’EHPAD de Trélévern, dans les Côtes d’Armor, se sont mis en grève le 13 décembre. Dans l’établissement du groupe Vyv, il manque cinq personnes et le personnel, après de nombreuses demandes qui n’ont pas été suivies d’effet, crie son épuisement – qui est aussi préjudiciable aux pensionnaires.

GRDF à Saint-Brieuc (22) et ailleurs : la grève dure a payé
Après six semaines de grève dure et de suspension des interventions suite aux pannes dans certains établissements – ce qui a comme conséquence de priver de gaz, en plein hiver, 1500 foyers en Ile-de-France – tandis que d’autres sites, comme à Saint-Brieuc, sont occupés nuit et jours par les 80% d’agents grévistes, un accord a été trouvé avec la CGT – le syndicat qui représente la moitié des employés – pour augmenter de 200 € bruts mensuels, par le biais de diverses primes, les plus bas salaires. Les autres syndicats avaient déjà signé une augmentation générale des salaires de 2.3%, la CGT réclamait le double.

 

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24 décembre 2022 6 24 /12 /décembre /2022 08:28

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17 décembre 2022 6 17 /12 /décembre /2022 11:17

C'est amusant d'écrire dans un journal communiste. On ricane, un peu autour de vous. Les copains vous traitent de « cryptocommuniste ». C'est un mot qui date de 1950, peut-être inventé par Simone, de Beauvoir, et qui signifie « partisan occulte du communisme ». Me voilà donc « partisan occulte ». Moi qui n'ai pour les histoires d'occulte qu'une médiocre considération.

On me qualifie aussi de « compagnon de route ». C'est moins savant, c'est plus champêtre, c'est presque écolo, pour ne pas dire routard. Seulement voilà. Je suis pas routard, je suis pas crypto. Alors qu'est-ce qui nous reste comme mot ?

Communiste.

On me traite jamais de communiste. J'aimerais ça, pourtant. Anarchiste et communiste. Il est beau, ce mot. Il signifie, au sens large, d'après Robert, le petit : « qui cherche à faire triompher la cause de la révolution sociale ». Il est synonyme de « égalitarisme ». J'ai beau me creuser le citron, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant là-dedans.

Regardons de plus près : égalitarisme... égalité... liberté-égalité... La liberté, je suis bien d'accord, on sait pas trop ce que c'est. Je suis libre de m'acheter la même propriété que François Léotard, mais j'ai pas le pognon... Je suis libre d'acheter celle de la veuve Pelat, avec sa Rolls et les flics qui vont avec, mais j'ai pas le pognon... Le plus misérable des clodos est libre d'aller à Pétersbourg, mais il a pas de pognon, il s'arrête à Vierzon.

Tiens j'ai dit Pétersbourg. C'est parce que le maire de Pétersbourg était invité aux cérémonies du cinquantenaire de la libération de Paris.

Vous avez bien lu, le maire de Pétersbourg, pas le maire de Leningrad ! Faut croire qu'il y a eu le siège de Pétersbourg, pas le siège de Leningrad. Faut croire que Lénine a pas existé. Que jamais les Alliés n'en ont entendu parler. Ni même de Staline, qu'ils lui ont jamais serré la pince. Qu'il n'a pas participé à la seconde guerre mondiale, Staline.

Ils ont serré la pince, en réalité, à Pierre le Grand, tsar de toutes les Russies, qui a donné son nom à la ville : Pétersbourg. Une ville construite par des dizaines de milliers d'esclaves qui sont morts d'épuisement pour soigner la parano du grand homme.

Peut-être vous demandez-vous où je veux en venir ? Attendez un peu.

J'étais parti pour Pétersbourg, je reviens à l'égalité. C'est très choquant l'égalité ? Ça veut dire qu'un homme en vaut un autre. Pas plus, pas moins. Ça veut dire que tout le monde a le droit de bouffer la même chose, puisque tout le monde a le même estomac. Que tout le monde a droit à la même considération. Que tout le monde a le droit de vivre. Qu'il n'y a aucune raison pour qu'on voie des clodos misérables qui n'iront ni à Pétersbourg, ni à Matignon, et des riches à crever qui se bâfreront avec le fric volé aux pauvres. Que le dernier des vaincus de la vie est l'égal de M. Clinton, ou de M. Eltsine, ou de M. de Rothschild ou de M. Balladur.

Que même parfois, il lui est largement égal. Voyez où ça mène le cryptocommunisme !

Eh bien ça paraîtra peut-être extraordinaire, mais je suis pas le seul à réhabiliter ce terme maudit. Dans le dernier numéro de Charlie-Hebdo, on trouve sous la plume de Cavanna, cette phrase :
« Le communisme fait rire après avoir fait peur. On ne veut y voir que l'épouvantail désormais ridiculisé, on veut ignorer l'idée généreuse, trahie, et dénaturée ».

« L'idée généreuse », voilà ce que c'est le communisme. Alors je suis un cryptogénéreux ? Mais c'est pas une insulte, ça !

Vive le cryptocommunisme !

 

Rolland HENAULT (« Articles » volume 5 (1996-1989) - Editions de l’impossible)

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17 décembre 2022 6 17 /12 /décembre /2022 11:11

« Le Figaro » relève que partout en France, les jurys d’académie pointent des faiblesses criantes en maîtrise de la langue française chez les futurs professeurs des écoles. Extraits de leur enquête :

Des étudiants de niveau bac+5 qui ne connaissent pas le mot «chancelant», qui confondent déterminants et pronoms et dont les références littéraires sont pauvres, supplantées par les séries et dessins animés.

Alors que les inscriptions aux concours enseignants 2023 viennent de se clôturer – avec une prolongation de 15 jours pour tenter de grossir les rangs des candidats -, les rapports de jury des épreuves 2022 viennent cruellement éclairer le niveau des futurs professeurs des écoles.

Publiés par les académies avant que ne débute la future session, pour aiguiller les candidats, ils pointent partout en France d’importantes lacunes en maîtrise de la langue française. «Les qualités rédactionnelles demeurent essentielles pour ce concours visant à recruter de futurs experts qui ont en charge l’apprentissage de la langue aux plus jeunes de nos élèves, rappelle le rapport de jury de l’académie d’Aix-Marseille. Une erreur récurrente et inquiétante pour de futurs enseignants est la confusion entre l’imparfait et le conditionnel présent. ‘‘Chantaient’’ et ‘‘bégaieraient’’ ont souvent été analysés comme étant conjugués au même temps», ajoute-t-il.

Les étudiants ont également séché sur la grammaire et les conjugaisons. «Confusion entre adjectif, pronom, déterminant, entre nature et fonction, méconnaissance des temps et de leurs valeurs, incapacité chez certains candidats à identifier le sujet d’un verbe», énumère l’académie de Lille. Dans les vers «Jugez comme cela disperse mes pensées» et «Je distingue ébloui l’ombre que font les palmes», les candidats devaient par exemple identifier trois pronoms. Si «je» l’a été aisément, «cela» et «que» n’ont pas souvent été repérés. «Par ailleurs, de nombreux candidats ont analysé le l’ comme pronom», indique une académie.

À Amiens, le jury déplore «le faible nombre d’exemples littéraires ou cinématographiques au profit d’illustrations faisant appel aux séries que l’on peut voir sur Netflix, comme la Chronique des Bridgerton». Il relève aussi des références à contre-emploi, comme Spider-Man. Quand d’autres copies se contentent d’exemples empruntés à l’actualité, comme la situation dans les Ehpad ou la gestion de la crise du Covid. Les émissions de téléréalité sont également convoquées.

« Le recours exclusif à des références de la culture populaire contemporaine ne saurait suffire pour des enseignants en devenir » (Le jury de l’académie de Nancy-Metz)

 

A mon avis l’abrutissement des masses par l’audiovisuel n’a pas commencé la semaine dernière et si ces futurs profs sont ignares c’est parce que leurs propres profs l’étaient aussi. Je connais des enseignants de 50 ans qui n’ont pas ouvert un bouquin depuis leur adolescence. Et qui collectionnent plutôt chez eux les figurines de Disney que les parutions de La Pléiade.

Alors jeune homme, n’attends rien de l’école et instruis-toi tout seul.

 

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17 décembre 2022 6 17 /12 /décembre /2022 10:45

Nouveau rebondissement dans l’affaire du "Qatargate" ​au Parlement européen. Selon les quotidiens Le Soir (Belgique) et La Repubblica (Italie), l’ancien assistant de l’ex-eurodéputé socialiste italien Pier Antonio Panzeri, Francesco Giorgi, est passé aux aveux durant sa détention provisoire, où il a été inculpé et écroué.

Devant le juge en charge du dossier, Michel Claise, Francesco Giorgi a admis "faire partie d’une organisation utilisée à la fois par le Maroc et par le Qatar dans le but de s'ingérer dans les affaires européennes"​, peut-on lire sur le site du Soir. Ce personnage clé de cette affaire affirme que Pier Antonio Panzeri serait le chef de l’opération et que, lui, était chargé de gérer la distribution de l’argent liquide.

L’ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri est ici aussi au centre des soupçons. Des discussions téléphoniques avec son épouse et sa fille démontreraient l’existence de “cadeaux” reçus de la part d’un diplomate marocain, Abderrahim Atmoun, actuellement ambassadeur en Pologne. Les deux hommes se connaissent depuis des années. La nature exacte de ces cadeaux n’est pas claire.

Rappelons que 600.000 euros ont été saisis au domicile de Pier-Antonio Panzeri, cet ancien eurodéputé socialiste italien désormais à la tête d’une ONG à Bruxelles.

En 2015, l’eurodéputé italien était par ailleurs président de la commission Union européenne-Maroc.

Le parquet fédéral n’a pas souhaité confirmer auprès des deux quotidiens l’existence d’une enquête visant le Maroc, et le diplomate en question n’était pas joignable mardi, précisent les journaux.  

Selon Die Morgen, le juge d’instruction Michel Claise a transmis vendredi à l’Italie des demandes de remise à la Belgique de l’épouse et de la fille de Pier Antonio Panzeri, qui habitent près de Bergame.

Selon Francesco Giorgi, deux autres députés européens du groupe social-démocrate (S&D) auraient perçu de l’argent : l’Italien Andrea Cozzolino et le Belge Marc Tarabella. Ce dernier a fait savoir par le biais de son avocat qu’il niait ces accusations.

 

A noter que les enseignes politiques à base de "Social" ont tendance à se servir plus vite que les autres dans la caisse. L'épopée socialiste en France en donne un bon exemple. Elle se lit comme un dossier judiciaire qui remplirait une salle d'audience. L'énumération des témoins, inculpés, évadés fiscaux et suicidés-surprise qui l'ont traversée nous pousserait trop loin. Bonne nuit les petits.

 

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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 12:02

Après le terrorisme djihadiste, le terrorisme sanitaire et le terrorisme économique (celui-là est permanent), voici la quatrième phase de l’opération de sidération et de mise au pas du peuple français par l’oligarchie (la minorité qui tyrannise la majorité) : le terrorisme électrique.

Il s’agit, pour le plus grand plaisir sadique de nos dirigeants, de couper/rallumer l’électricité dans les foyers, les entreprises et autres établissements, à l’exception des hôpitaux et des centres d’urgence (pompiers, forces de l’ordre), et bien sûr des centres de pouvoir. Ces interruptions seront fréquentes, récurrentes, dureront deux heures et tomberont ici et là au gré des fantasmes des ingénieurs sociaux en charge de la terrorisation des Français.

La croyance en une pandémie mortelle et en un vaccin miracle ont vécu : quasiment plus personne ne va se faire vacciner, tant la réalité des effets secondaires néfastes a crevé l’écran de la propagande des médias mainstream : les Réseaux Sociaux ont eu la peau du mensonge. Celui qui aujourd’hui croirait à une 9e vague, à une triple épidémie de bronchiolite/grippe/covid et qui irait prendre une double dose de poison serait soit un idiot, soit un suicidaire, soit un menteur. Dans cette crise sanitaire fabriquée, on fait plus confiance à Perronne qu’à Véran ou Braun.

Le pays est clairement et à nouveau mis à l’arrêt par le pouvoir visible, exactement comme en 2020 avec les confinements successifs qui ont détruit une partie de l’activité et plombé des millions de personnes qui ne s’en sont pas remises, on pense surtout aux enfants, premières victimes de cette guerre des élites contre le peuple.

Heureusement, le monde entier, pour économiser l’énergie confisquée par les méchants Russes, se met aux coupures écologiques de courant. Comment ? On nous dit dans le casque que cette mesure serait spécifiquement française ? On ne peut pas le croire…

Naturellement, il faut éviter de paniquer, et garder la tête froide dans cette ambiance réchauffiste, ou plutôt de surchauffe calculée.

La majorité des Français ne le sait pas, mais elle est résistante malgré elle, car c’est en elle : le french way of life est un caillou dans l’américanisation du monde, dans l’avancée du rouleau compresseur mondialiste. Les Français qui pensent être de bons citoyens en se pliant aux ordres du pouvoir, ne comprennent pas que c’est leur culture, leur esprit, leur cuisine, leur goût de la liberté, leurs services publics qui sont des obstacles à la schwabisation* totale du monde, et ils sont punis pour ça, pour leur inconscient collectif.

Gallia delenda est : « Il faut détruire Carthage ! » Et c’est le programme. L’esprit français doit être extirpé de chaque Français, c’est pourquoi toutes les soumissions à ces injonctions terrorisantes ne serviront à rien, en tout cas pas à retrouver la paix : c’est au contraire la soumission de la victime qui excite le sadisme du vainqueur. À bon entendeur...

 

 * de Klaus Schwab, économiste mondialiste.


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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 11:41

Il n’y aura eu qu’un seul député suffisamment éclairé et courageux pour voter le 30 novembre contre la résolution 39, une résolution belliciste appelant dans les faits à l’escalade de la guerre. Une résolution contre la recherche de la paix et contre les plus élémentaires intérêts du peuple de France.

Un seul, un député LFI-POI : Mr Jérome Legavre. Et pas un seul député du groupe du Parti Communiste Français, le groupe GDR.

Au contraire, et à l’inverse des députés LFI qui se sont abstenus en masse (28 abstentions, 1 contre, 46 absents sur 75), les 12 députés présents sur les 22 membres du groupes GDR ont voté pour. Dont : Fabien Rousel, André Chassaigne, Sébastine Jumel, Jean-Paul Lecoq, Stéphane Peu et 7 députés ultra marins.

La totalité des présents d’EELV a voté pour (11 sur 23) de même que la totalité des députés PS (30 sur 31) dont Olivier Faure. La totalité des députés présents des groupes LREM ( 130/170), LR (43/62), Modem (48/51), Horizon (25/30), Liberté et territoire (3/20) ainsi que la député d’extrême droite Emmanuelle Ménard ont voté pour.

La totalité des députés présents (67/89) du RN s’est abstenue. Le vote s’est tenu sous la supervision de l’ambassadeur de Zelenski en France, Vadym Omelchenko.

Le contenu de cette résolution est un contenu de guerre et de mise sous tutelle de la France sous les ordres de l’Axe impérialiste USA UE OTAN, une orientation qui menace directement la paix en France, une résolution qui appelle également à escalader les dépenses énormes pour faire la guerre à la Russie, alors que les finances manquent pour l’ensemble de nos services publics et que les salaires s’écroulent face à l’inflation.

 

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