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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 11:32

C’était le seul site de fabrication en France des thés Lipton et des infusions Eléphant (une marque crée en 1886 à Marseille), avant sa fermeture en 2012 et le licenciement brutal des 182 salariés.

Liquidation et brutalité refusées par les travailleurs qui ont marqué par leur lutte victorieuse l’Histoire, en résistant à la multinationale propriétaire de l’Usine.

L’histoire de la « société coopérative ouvrière provençale de Thés et Infusions – SCOP TI » est singulière puisque sa création en 2014 est donc issue d’une lutte sociale exemplaire de 1336 jours, menée par ces employés du géant anglo-néerlandais de l’agroalimentaire « Fralib Unilever » contre le démantèlement de leur outil de travail. Ce fut aussi l’adoption d’un nouveau système social et politique dans la gestion de la production et la qualité des produits proposés.

L’usine de Gémenos qui a tenu bon pendant les confinements, subit de plein fouet les augmentations des prix des transports et de l’énergie. Elle a donc besoin d’une remobilisation populaire puisque chacun se doute bien que ce n’est pas des banques que vont venir des soutiens.

En cette fin d’année, il est donc possible de conjuguer l’utile au très agréable, en pensant à acheter pour ses thés et infusions non pas des produits des multinationales mais la production de qualité de SCOP TI / 1336. De jolis cadeaux solidaires à vous offrir, ou à offrir à vos proches. De quoi faire des heureux et aidez à pérenniser la SCOP-TI de Gémenos

Pour commander et en savoir plus : www.1336.fr

 

 

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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 11:24

Démissionnaire de son poste de conseiller municipal de Barcelone et également retiré de la vie politique française, Manuel Valls revient dans l’actualité à la faveur d’une décision de la Cour des comptes sur le financement de sa campagne des élections municipales de Barcelone en 2019. Manuel Valls devra ainsi rembourser 277.000 euros pour avoir financé irrégulièrement sa campagne en acceptant des paiements de tiers, ce qui est interdit par la loi de financement des partis politiques en Espagne. Des faits jugés “très graves” par la Cour des comptes.

Ainsi, l’ancien Premier ministre français, qui, lors de cette campagne, se présentait en tant que défenseur de l’unité espagnole face au “danger” de l’indépendantisme, a reçu des dons d’importants hommes d’affaires et de membres de la haute bourgeoisie catalane de Barcelone et de Madrid.

Selon le média Nacio Digital, Manuel Valls n’a pas fait appel de sa sanction qui est la plus forte infligée à un parti engagé dans ces élections municipales. L’infraction a été jugée “très grave” par la Cour des comptes, justifiant cette amende de 251.698 euros à laquelle s’est ajoutée une autre sanction de 25.000 euros pour dépassement de la limite maximale de dépenses en publicité extérieure.

 

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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 11:20

L’immigration, arme du capital et source inespérée de main d’oeuvre bon marché pour des entrepreneurs malhonnêtes. Nouvelle démonstration avec les chantiers des futurs JO de Paris où sont employés, selon le journal Le Monde, des travailleurs clandestins.

En effet, alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte en juin par le parquet de Bobigny pour travail dissimulé sur le chantier du village des athlètes, « Le Monde » a rencontré plusieurs ouvriers sans papiers sur des sites des JO en Seine-Saint-Denis.

Une situation qui révèle la faiblesse des contrôles et l’absence de déontologie des entreprises impliquées dans des chantiers. Une situation d’exploitation d’autant plus scandaleuse qu’il s’agit ici de projets publics.

Les travailleurs illégaux rencontrés par le quotidien du soir n’ont « ni contrat de travail, ni fiche de paye, ni congés », ils sont embauchés à la journée pour « piocher, faire du béton ou de la maçonnerie » et payés 80 euros la journée, quelle que soit la durée de celle-ci. Pour ces migrants clandestins, « L’Eldorado » européen vire au cauchemar pour le plus grand bénéfice d’un patronat peu scrupuleux qui encourage sans cesse l’immigration.

Les faits constatés l’ont été sur le chantier du village des athlètes des Jeux olympiques (JO) et paralympiques de 2024, qui se veut une vitrine internationale pour les majors de la promotion immobilière et du BTP, l’« incarnation de l’urbanisme du XXIe siècle », selon les termes de l’établissement public chargé de la construction des sites, la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo).

Dans les faits, ce chantier est un symbole des conséquences d’une immigration incontrôlée et de son exploitation. On n’y trouve guère de travailleurs français mais essentiellement des africains dont le statut légal ou illégal n’est jamais évoqué car l’omerta règne.

 

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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 11:16

Un mouvement social touche depuis plus d’un mois la Philharmonie de Paris. Des personnels d’un sous-traitant réclament de meilleures conditions salariales. Les négociations sont au point mort et les contrats de trois précaires ayant participé à la contestation n’ont pas été renouvelés.
Leurs noms ont disparu des plannings du jour au lendemain. Trois hôtes et hôtesses d’accueil à la Philharmonie de Paris ont découvert le 23 novembre que leur contrat ne serait pas renouvelé le mois suivant.

Le mouvement social, qui porte sur les salaires et le montant du panier repas, a débuté le 20 octobre. Depuis, des salariés se mettent en grève ponctuellement, perturbant les accès aux expositions ou tractant à l’entrée des concerts, comme Mediapart l’a détaillé fin octobre.

Le 19 novembre, une grève a contraint la Philharmonie à fermer deux expositions pendant une dizaine de minutes, comme l’a raconté le quotidien Libération. Quatre jours plus tard, City One a diffusé une note de service pour le moins tranchante, intitulée « Mouvement social Philharmonie – décision unilatérale de l’employeur ».

Le sous-traitant y annonce, sans « remettre en cause les négociations actuelles », une revalorisation, au 1er novembre, du panier repas porté à 5,40 euros contre 3,05 euros ; une majoration de 20 % « dès le premier dimanche travaillé » ainsi qu’une revalorisation rétroactive au 1er octobre des « taux horaires des chefs d’équipe et responsables accueil VIP ».

Au cours de la dernière séance de négociation, finalement abrégée, les salariés comptaient réclamer un panier repas à 7,90 euros et une majoration de 50 % les dimanches et jours fériés. La réintégration des trois CIDD non renouvelés est venue s’ajouter à la liste des revendications.

 

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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 11:13

Par le truchement d’un appel d’offres destiné aux seules entreprises d’insertion, la Métropole de Lyon cherche à se débarrasser des ex-grévistes de la gare de Perrache.

Harcelés, humiliés, violentés par un agent de la Métropole du grand Lyon, les salariés de la société ARC-EN-CIEL, agence sous-traitante de nettoyage, avaient initié le 8 juin 2021 un mouvement de grève pour demander le retrait du site du harceleur. Onze jours plus tard, la Métropole le retirait du site et le travail reprenait.

En juillet, la Métropole de LYON a remis notre chantier sur le marché.

Dans la propreté, notre convention prévoit, lors de la reprise d’un marché par une nouvelle société, des « conditions de garantie de l’emploi et continuité du contrat de travail du personnel ». Autrement dit, les entreprises passent, les salariés restent.

Sauf que s’agissant de Perrache, la Métropole de LYON a restreint son appel d’offres aux organismes sous « convention d’insertion par l’activité économique ». Dans ce cas de figure, la garantie d’emploi prévue par la convention collective n’est pas systématiquement applicable.

Nous ne laisserons pas faire et continuerons à nous battre pour nos emplois, pour le respect du droit de grève, contre cette manoeuvre indigne et discriminatoire.

En grève depuis le 10 octobre, nous ne reprendrons le travail qu’après avoir obtenu des garanties pour la continuité de nos contrats de travail et notre maintien sur le site.

 

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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 11:05

Les travailleuses de la clinique Floréal à Bagnolet (93) sont en grève depuis 8 jours pour des augmentations de salaires.

Le refus de la direction d’ouvrir de véritables négociations sur les salaires, dans un contexte de très forte inflation, a été l’élément déclencheur. L’établissement appartient au groupe Almaviva Santé, 4ème plus important groupe de cliniques privées en France. La grève est suivie par plus de 65 % des salariés dans une clinique où les salariés n’ont pas fait grève depuis 30 ans !

La crise traversée par notre système de santé exige la prise en compte des attentes des collectifs de travail du soin. C’est l’engagement sans faille des personnels de santé qui permet d’éviter l’écroulement du système. Mais cet engagement ne peut évacuer la question des salaires !

La direction reste sourde face aux revendications. Aucune proposition sur les salaires, mais une généreuse offrande : des chaussures et un pull, ainsi que des intimidations pour pousser à la reprise du travail. Bref, un mépris rare… Par ailleurs, l’ARS (Agence Régionale de Santé), qui semble écouter la direction du groupe Almaviva Santé (financé par de l’argent public et appartenant à des fonds financiers) a décidé de réquisitionner des personnels. Face à cela, la CGT a décidé de contester ces réquisitions.

La grève se poursuit. Pour gagner ce combat exemplaire, les travailleuses ont besoin de votre solidarité ! Pour participer à la caisse de grève :

https://www.leetchi.com/c/soutien-salaries-en-greve-clinique-floreal?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing

 

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10 décembre 2022 6 10 /12 /décembre /2022 11:00

 

Fondateur, en novembre 1972, du Comité d’action des prisonniers, une association de détenus et d’ex-détenus luttant contre les conditions de détention tout en gardant pour objectif l’abolition des prisons, Serge Livrozet, militant libertaire, est mort le 29 novembre 2022.

Créateur d’une maison d’édition, Les Lettres libres, il fut lui-même auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels il convient de détacher l’incontournable « De la prison à la révolte ».

L’association Thank you Ferré, qui ne partageait pas le point de vue de l’opinion publique sur les perceurs de coffres-forts et fabricants de fausse monnaie, délits pour lesquels Serge Livrozet fut condamné, en avait fait son premier trésorier.

Retrouver son parcours sur https://maitron.fr/spip.php?article154033

 

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26 novembre 2022 6 26 /11 /novembre /2022 12:00

« Les travailleurs dans de nombreux secteurs professionnels ce sont mobilisés et ont fait grève depuis des mois dans leurs entreprises pour des augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité : dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et dans le nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie…

La mobilisation s’étend dans le privé comme dans le public. Ils obtiennent par leurs luttes   l’ouverture de nouvelles négociations salariales. Mais le compte n’y est pas face à l’inflation qui à atteint plus de 6% en octobre 2022.  Ce qu’il faut aujourd’hui pour juguler cette perte de revenu, c’est une mobilisation générale dans le « tous ensemble en même temps » pour obtenir "L’échelle mobile des salaires" qui consiste à augmenter les salaires en fonction de l’augmentation des prix afin de conserver le pouvoir d’achat des salariés face à l’inflation. Car maintenir automatiquement chaque année la rémunération des travailleurs salariés est une mesure de justice sociale pour le monde du travail. Ce dispositif a existé en France pendant 15 ans : il a été arraché au grand patronat lors de la grande grève de mai 68 (avec une augmentation du SMIC de 35% et de 10% de tous les salaires !) et supprimé  par Mitterrand sans l’opposition des ministres communistes du PCF, Charles Fiterman, Anicet Le Pors et Jack Ralite, lors du « tournant de la rigueur » en 1983 qui visait, déjà, à dégager le franc pour faire place à la zone euro-mark… Bref : vive la “construction” européenne… du capital!

Enfin, pour imposer nos revendications à l’État-patron et à l’ensemble des entreprises du pays, il est impératif de construire à la base, avec les syndicalistes de classe (puisque les états-majors des centrales syndicales ne sont pas décidés à le faire !) un grand mouvement interprofessionnel du public, du privé, des précaires, des chômeurs, des retraités. »

 

J’ai beaucoup de sympathie pour le PRCF qui a produit le texte ci-dessus et j’admire la foi des gens qui se battent pour survivre.

Les employés de Géodis après un mois de grève ont obtenu :

- Une augmentation de 4% de salaire mensuel brut de base pour l’ensemble des salariés.
- Une avance mensuelle de 17,50 euros bruts pour les salariés ayant un salaire de base inférieur ou égal à 1800 euros bruts. Ce second point avait été particulièrement défendu par les représentants du comité de grève qui demandaient une augmentation de 5% pour les bas salaires (inférieurs à 2000 euros bruts). C’est finalement la formule 4% + 17.50 qui a été retenue par la direction.
 - Deux primes de 300 euros bruts chacune sur la paie du mois de novembre correspondant à une avance de complément d’intéressement et une anticipation du versement de la prime qualité.
- L’engagement de la direction à ne pas prendre de sanctions disciplinaires contre les salariés grévistes.

 

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26 novembre 2022 6 26 /11 /novembre /2022 11:53

Une information judiciaire a été ouverte le 20 octobre pour des soupçons de financement illégal des campagnes électorales d’Emmanuel Macron en 2017 et 2022. Les investigations visent les liens entre le chef de l’Etat et le cabinet de conseil McKinsey. Elles s’intéressent aux conditions d’attributions de certains contrats publics aux montants colossaux à cette entreprise américaine. Une seconde information judiciaire des chefs de favoritisme et recel de favoritisme a été ouverte le 21 octobre. Dans les deux cas, le PNF (Parquet National Financier) précise avoir été destinataire de signalements et de plaintes émanant d’élus, de particuliers et d’associations.

Trois juges d’instruction, qui seront épaulés par des services de gendarmerie, ont été désignés pour mener ces enquêtes au cœur du pouvoir, parmi lesquels Serge Tournaire, actuellement doyen du pôle financier au tribunal judiciaire de Paris. Ce magistrat d’expérience est notamment connu pour avoir mis en examen François Fillon en 2017 dans l’enquête sur les emplois fictifs de son épouse Pénélope, tous deux ayant depuis été condamnés en première instance puis en appel, ainsi que Nicolas Sarkozy, dans l’affaire Bygmalion.

Ces nouvelles enquêtes font suite aux investigations menées lors d’une première procédure ouverte au printemps pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale » visant notamment McKinsey. Tout est parti de la publication, en mars dernier, d’un rapport d’une commission d’enquête du Sénat dénonçant l’emprise des cabinets de conseils privés sur les politiques publiques. Les parlementaires avaient alors révélé que les contrats conclus entre l’État et ces entreprises de consultants avaient « plus que doublé » entre 2018 et 2021 pour atteindre le montant record d’un milliard d’euros l’an dernier. Parmi les cabinets mandatés par l’État, le cabinet américain McKinsey.

Ces recours massifs à ces structures privées avaient été vertement critiqués par les oppositions qui s’interrogeaient sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à dépenser autant d’argent public dans le privé pour des missions régaliennes. Parmi les contrats controversés conclus avec McKinsey, celui sur « l’évolution du métier d’enseignant », facturé 500000 euros au Ministère de l’Éducation nationale.

Les interrogations autour de ces marchés étaient d’autant plus grandes qu’il apparaît que McKinsey n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France entre 2011 et 2020. Or son chiffre d’affaires français a été estimé à 329 millions d’euros en 2020.

 

PS : La Justice française s’intéresse aussi de très près à un déjeuner discret organisé par Sarkozy à l’Élysée, le 23 novembre 2010, neuf jours avant l’attribution de la Coupe du monde 2022, avec Michel Platini et le prince héritier du Qatar, aujourd’hui à la tête du pays. Un « tournant décisif », selon le Parquet national financier qui enquête sur ce match truqué de l’attribution.

 

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26 novembre 2022 6 26 /11 /novembre /2022 11:45

Macron l‘avait promis lors de son accession au trône en 2017 : à la fin de son mandat, il n’y aurait plus personne dans la rue. À l’en croire, la misère aurait reculé et tout le monde dormirait au chaud… Interrogé par Le Figaro, le président des Restos du Coeur, Patrice Douret, brosse un autre tableau et dénonce l’explosion de la pauvreté : « On n’a jamais connu ça !», dit-il.

La situation, gravissime, met aussi l’association en péril. En effet, les Restos achetant 35 % de ce qu’ils distribuent, l’inflation a fait exploser les factures de 15 à 20 %. Quant aux factures de gaz et d’électricité, le surcoût sur trois ans est estimé à 5,5 millions d'euros. Bref, l’association se retrouve peu ou prou dans la même situation que ses bénéficiaires.

Les Restos – tout comme les autres institutions caritatives – font bien plus qu’offrir des repas. Ils ont ainsi relancé « les multiples services annexes à la distribution alimentaire », à savoir « le soutien à la recherche d'emploi, l'insertion, l'accompagnement budgétaire ou scolaire, la coiffure, les sorties cinéma, l'aide à l'accès aux droits, les cours de cuisine ou de français… ». Toutes choses mises en veilleuse durant la « pandémie ».

Pour ce faire, l’association emploie 70.000 bénévoles (en majorité des retraités) qui, eux aussi, sont évidemment touchés par la crise. Alors Patrice Douret demande à l’État une mesure fiscale, à savoir « transformer la réduction d'impôt existante (66 % des frais engagés dans la limite de 20 % du revenu imposable) en crédit d'impôt pour les bénévoles non imposables ». Soit une dépense estimée à 100 millions d’euros par an. Un amendement en ce sens avait été voté dans le projet de budget 2023, mais le 49-3 en a eu raison.

Avantager des retraités qui gagnent 1 000 euros par mois, ça ruinerait la France, vous pensez pas ?

 

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