Blog de la chanteuse Elizabeth
et des Editions de l'impossible cliquez
Mercredi 5 décembre à 20 h 30
LA PIROGUE de Moussa Touré
Une odyssée dramatique sur l’exil maritime d’Africains vers l’Europe.
Projection suivie d’un débat
en présence de témoins de l’exil.
Une séance proposée en partenariat
avec La Ligue des Droits de l’Homme.
BRUXELLES - 25/11
> Le grand débat « De la guerre comme politique étrangère ». Avec Jean BRICMONT (auteur de « L’Impérialisme humanitaire »), Michel COLLON (co-auteur de « La Stratégie du Chaos »), Bahar KIMYONGÜR (auteur de « Syriana, la conquête continue ») et Ayssar MIDANI (membre de l’association de scientifiques syriens expatriés « Nosstia »). 14 h 30, Botanique, rue Royale, 1000 Bruxelles. Contact : bxl 1@attac.be ou 0494 808 854
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> PARIS - 26/11
> Conférence-débat "Mali ou Syrie : il n’y a pas de bonne raisons de soutenir une guerre impérialiste". Avec : René NABA, écrivain, journaliste, auteur de Les révolutions arabes ou la malédiction de Camp David, Bahar KIMYONGUR, auteur de Syriana, la conquête continue, Bamba GUEYE LINDOR, fondateur des Damnés de la Terre, militant sénégalais panafricaniste, Ibrahim ILBOUNDO, ancien secrétaire général de l’Union Générale des Etudiants Burkinabés (section France). A 12 h 30, université Nanterre, Bât C, amphi C2 (métro RER A). Org. Comité palestinien contre la guerre en Syrie
Avec ou sans marinière, Arnaud Montebourg n’aura nul besoin de poser pour le photographe aux commandes d’un sous-marin nucléaire made in France afin d’en booster les ventes. Car si le textile connaît dans notre pays des soucis à l’exportation, il est un domaine, en revanche, où tout semble aller pour le mieux : l’armement. Cela va même si bien qu’on se demande pourquoi, dans ce climat économique et social morose, les réussites exemplaires de ce secteur ne sont pas davantage mises en valeur.
Côté officiel, par exemple, on eût apprécié que le président de la République en fasse état lors de sa récente conférence de presse, afin de revigorer le moral déclinant du travailleur français. Côté médias et ses gros tambours, parmi le fatras d’informations qui nous égratignent, où chômage et délocalisations s’en donnent à cœur joie, on reste étonnamment discret sur le sujet. L’équilibre de notre balance commerciale, qui seul importe, ne saurait pourtant s’encombrer de scrupules bêtement moraux sur les dommages collatéraux ou non de ce petit commerce mortifère, certes, mais ô combien juteux et pourvoyeur d’emplois.
C’est ainsi que le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu début novembre au Brésil pour parler affaires et engins de guerre. Le Brésil est un pays dirigé, comme le nôtre, par des gens de gauche, issus du Parti des travailleurs. Soucieux et conscients, avec un nom pareil, des urgents besoins de l’ouvrier de Rio, de Bahia et de Brasilia, le gouvernement de là-bas a donc sagement prévu un plan d’équipement militaire de 230 milliards d’euros pour les dix ans à venir. C’est dire si les travailleurs vont être défendus !
Il eût été regrettable, avouons-le, qu’une partie de ce bon argent n’entre pas dans les caisses de l’Etat français, quatrième vendeur d’armes dans le monde, au savoir-faire incontesté. Vous connaissez le sinistre refrain : si nous ne faisons pas ces saloperies, d’autres les feront à notre place. La bonne nouvelle est donc tombée : un contrat de 6,7 milliards d’euros vient d’être conclu, portant sur la construction et la livraison à l’armée brésilienne de cinq sous-marins, dont un nucléaire. Et puisqu’il semble que le commerce international sera le genre humain, 4,5 petits milliards supplémentaires viendront peut-être grossir le magot si le Brésil, qui réfléchit, décide de se doter, en matière d’avions de combat, de notre célèbre Rafale. On ne comprendrait d’ailleurs pas que l’Etat brésilien, si demain ses pilotes devaient bombarder des populations civiles pour leur bien, préfère acheter les engins odieux de l’impérialisme plutôt que nos avions de gauche.
C’est bientôt Noël et ses discours dégoulinant de charité. Il en ira de même, sans doute, au Brésil où les pontes du Parti des travailleurs, à notre connaissance, n’ont pas prévu de plan d’éradication de la misère de 230 milliards d’euros. Existe-t-il une version, dans la langue de là-bas, de la chanson de Sarclo ? « Quand on verra les militaires/Qui font la manche pour les canons/Avec des trous dans la visière/Et dans les pantalons/On fera la guerre à l'hiver/Sans venir piquer mon pognon/J’irai chanter pour l'abbé Pierre/À la télévision. »
L’homme est entré à Gaza sur les tourelles d’un char israélien début 2009, lors de l’opération « Plomb durci ». Il n’a rien vu à Gaza, aucun crime, aucune violation du droit international. Pour justifier une opération qui a fait plus de 1 400 morts du côté palestinien (en majorité des civils), il a utilisé les mêmes arguments, les mêmes mensonges qu’invoquait l’armée française durant la guerre d’Algérie — ces arguments que défendaient le général Bigeard, à qui le gouvernement de gauche rend hommage ce 20 novembre, et certains intellectuels de l’époque (oui, il existait des intellectuels affirmant que la torture n’était pas pratiquée en Algérie). Lire la suite.
Le 8 octobre dernier, François HOLLANDE, président de la république, adressait une lettre ouverte au président de la Fédération Nationale des Chasseurs en l'assurant de sa "soumission" docile.
Il n'y était question que du rôle irremplaçable des chasseurs dans la protection des "territoires" et de la "ruralité".
Le Président "centriste" et pas plus écologiste que socialiste, se déclarait disposé à recevoir, personnellement, le président de la dite Fédération, par ailleurs élu local UMP de la région de NICE!
Nous n'attendions aucune révolution morale, sociale, écologique, éthique de l'élection de François HOLLANDE, juste un peu moins de zèle et d'arrogance dans la servilité aux intérêts des divers ennemis de la terre.
Nous ne sommes pas surpris.
La France pâtit d'une classe politique inepte, couchée devant tous les lobbies, étrangère au biocentrisme.
En juillet 2012, Le Télégramme révélait que le système informatique de l’Elysée avait été victime d’une attaque d’une ampleur sans précédent. C’est au tour de nos confrères de L’Expressde reprendre l’affaire et de dévoiler que les hackersne sont pas ceux qu’on pourrait croire. L’attaque aurait en effet été menée par « l’ami américain », peut-on lire sur le site du magazine.
Selon les deux auteurs de l’enquête, Charles Haquet et Emmanuel Paquette, « les intrus ont non seulement réussi à pénétrer au cœur même du pouvoir politique français mais (…) ils ont pu fouiller les ordinateurs des proches conseillers de Nicolas Sarkozy. »
Pour réussir ce tour de force et « piller » l’ordinateur du secrétaire général de l’Elysée, les hackerssont passés par... Facebook. Ils sont devenus amis avec un employé de l’Elysée, ont envoyé un lien pointant vers un faux site du palais de la République, ont enregistré les identifiant et mot de passe saisis par la personne flouée.
« Bonjour de Gaza Je vous envoie ce message les larmes aux yeux, moi qui ne pleure jamais, mais cet immeuble détruit se trouve à 500 métres de chez moi, et les images des enfants tués m'ont bouleversées en dehors de l'émotion, je veux vous montrer la réalité quotidienne de Gaza sous bombardements et raids israéliens intensifs L'armée la plus morale du monde a commis un nouveau massacre israélien ce dimanche 18 novembre 2012 L'avion israélienne a bombardé un immeuble de 5 étages dans la ville de Gaza, un immeuble qui héberge 40 personnes, et qui appartient à la famille Dalou 12 personnes de la famille Dalou sont mortes, parmi eux: 6 enfants, 3 femmes et 2 personnes âgées, il y a eu 25 blessés Je suis désolé de ces photos choquantes prises par un ami photographe, qui se trouve dans une situation psychologique difficile après ces images terribles Je pense que les organisations de droits de l'homme et de droits des enfants dorment, je ne sais quand elles vont se réveiller ? Un nouveau crime israélien contre nos enfants et nos civiles, un nouveau massacre contre l'humanité Et un nouveau silence complice de ces pays qui prétendent défendre les droits de l'homme Je suis obligé à vous envoyer ces photos à vous, les amis, les gens de bonne volonté, les associations de soutien à notre cause noble pour essayer de calmer ma colère et la colère des Gazaouis C'est horrible, terrible, mais la réalité est plus dure à Gaza Amitiés de Gaza la résistance, le courage, la dignité, mais surtout Gaza l'humanité Ziad Medoukh Un simple citoyen palestinien de Gaza »
Tenir un stand au Salon de l’Autre Livre (S.A.L., c’est du propre) est un excellent exercice de patience : on peut en effet passer des heures à attendre les curieux intelligents et cultivés qui s’arrêteront, intrigués et admiratifs, devant les livres formidables que l’on propose, et essaieront de déterminer si l’intérieur est à la hauteur des promesses de la couverture en les ouvrant, précautionneusement, en les feuilletant lentement, en lisant des passages et en posant des questions à l’auteur-éditeur-vendeur qui, un tel cas échéant, n’aurait pas besoin de se forcer pour répondre en prenant un air ravi.
Mais personne, niemand, nobody, nikto, nadie, nessuno. En forme de vieux qui ont perdu leur regard dans quelque bar ou de jeunes qui s’exhibent et draguent cultureux. On en vient à se dire que la race des lecteurs est éteinte, plus encore celle des amateurs de livres, et on se console en offrant et en se faisant offrir des coups par des petits éditeurs voisins camarades de déception (ils n’ont pas bien sûr des appâts livresques aussi frétillants, mais on peut supposer que les poissons-chalands qui nagent dans les eaux blanc-mantellesques ont des goûts divers, et l’étonnant est qu’ils ne mordent à aucun hameçon). Et puis on va se souler de nostalgie en accompagnant le joueur d’orgue de Barbarie.
Il est aussi possible d’aller voir ce que proposent les compagnons de misère éditoriale, et, par exemple, si on est émoustillé par l’affirmation convenablement paradoxale et intempestive selon laquelle « Peu de vices sont plus difficiles à éradiquer que ceux qui sont généralement considérés comme des vertus. Le premier d’entre eux est la lecture.« , et si bien sûr on ne fréquente la vertu qu’avec modération, de troquer contre quelques euros un petit livre des Éditions du sonneur intitulé Le vice de la lecture. On y découvre un article d’une certaine Édith Wharton (1862 – 1937), dont on doit avouer en rougissant qu’on n’a jamais entendu parler, mais on va vite combler cette lacune, c’est promis, car ce texte en tout cas est aussi spirituel que pertinent.
Elle y explique que la lecture, considéré à son époque comme une vertu – mais notre époque, qui a horreur de la morale explicite, n’est à cet égard pas si différente -, est en réalité un vice, nocif à la bonne littérature lorsqu’on la pratique par devoir, comme une vertu. Il convient de distinguer en effet les lecteurs nés, pour lesquels lire est aussi vital que respirer, des lecteurs mécaniques, qui lisent en réfléchissant aussi peu que possible – pour réfléchir le moins possible – des livres choisis parmi ceux dont « on » parle, en se laissant mener du début à la fin et en passant immédiatement à un autre livre à la mode. Tant qu’ils ne lisent que des livres de genre – policiers, romans historiques, comédies sentimentales ou pornérotiques, essais de néo-philosophie, … -, les lecteurs mécaniques ne sont pas dangereux, mais ils le deviennent lorsqu’ils s’érigent en juges de la qualité littéraire, sacrant soleils les vessies de la médiocrité simpliste et confusionniste qu’ils sont capables d’apprécier. « Le livre nuisible est le livre trivial« , et le règne des lecteurs décérébrés amène logiquement le règne de la trivialité proclamée Originalité, le « Palais des platitudes » présenté comme Himalaya de l’excentrisme de gravité.
Il y aurait sans doute des choses à dire en faveur de la médiocrité, mais ce texte d’Édith Wharton – écrit en 1903 – apparaît prophétique : nous sommes dans un monde éditorial où tout est fait pour le lecteur moyen, qui veut des livres à son niveau. Des livres sortant de l’ordinaire, certes, mais sans excès : pas trop originaux, ni trop bizarres, ni trop intelligents, ni trop énigmatiques, ni trop ludiques, ni trop drôles, ni trop philosophiques, ni trop beaux, ni, bien entendu, trop chers.
En principe, les visiteurs d’un « Salon de l’Autre Livre » devraient être beaucoup moins moutonniers que ceux qui vont approvisionner leur bibliothèque dans les grandes librairies ou dans les grandes surfaces. Ils devraient chercher des livres beaucoup plus rares, ailleurs introuvables, et ils devraient être capables de les reconnaître entre mille. Mais voilà : quand on leur propose des fantaisies patalittéraires à faire sortir de leurs orbites les yeux d’un loup qui vient de se goinfrer un chaperon rouge, ils restent impassibles.
Pas assez loups, sans doute. Ou bien ils ne sont pas tombés dans une marmite de texaverix quand ils étaient petix. Ou bien ce sont de mauvaises copies des lecteurs de jadis, voire naguère.
Et cette montée du niveau intellectuel, culturel et moral gagne maintenant les régions arriérées, qui commencent à se mettre au diapason.
« -On n’en a marre de passer pour des tafioles » m’a confié un vieux Berrichon, qui a aussitôt ajouté :
-On a passé notre vie à tuer le cochon tous les ans…pour le 11 novembre…on fêtait l’armistice à notre façon, en rappelant que ces cochons de Boches nous faisaient pas peur !... »
Ca a rappelé à une vieille femme des souvenirs de sa vie de fermière :
« -Nous on égorgeait les poulets, je parle des vrais, ceux qu’ont le poil lisse (la pauvre femme, bien que titulaire de son bac « série guerre mondiale », maîtrisait moins bien le lexique que la grammaire…je traduis : « la police »)…
« -et pis ça pissait le sang nom dé diou ! »
Munis de cette formation, les Anciens ont conservé une rancune bienfaisante contre leurs voisins, qui ne sont pas plus finauds non plus. Résultat ?
Les Berrichons regardent les Creusois d’un air agressif. Ils ont commémoré trois fois le 11 novembre 2012 ! Et ils veulent commencer par abattre les vieux du Plateau de Millevaches ! Histoire de s’entraîner !
De l’autre côté de la frontière, les habitants de la Creuse n’en mènent pas large. Ils n’osent même plus se reproduire, de peur d’être pris en traîtres par les Teutons pendant qu’ils besognent leurs légitimes, selon la position du missionnaire. Entre parenthèses, dans la campagne berrichonne, vous pouvez voir, à presque tous les carrefours (pas les magasins, les croisements !) une croix qui commémore l’assassinat d’un Teuton, qui a tenté de prendre un Berrichon par l’arrière. (Les Creusois sont presque tous pédés ! pédés actifs, j’entends !... je l’ai lu dans les livres de Ferdinand. Vous savez, Louis Ferdinand Céline, eh bien il l’a remarqué aussi. Et il l’a dit. Dans la « Trilogie allemande ». Le troisième c’est un pédé boche !)
Or, aujourd’hui, enfin, la jeunesse réagit. On l’accusait d’être ramollie, la jeunesse de France, eh bien, les voisins n’ont qu’à trembler devant la jeunesse virile du Centre de la France !
Elle s’y met aussi, depuis qu’on lui a montré la bande de Gaza. Plusieurs élèves de la classe de quatrième blindée, une série sportive, aguerrie au port du gilet pare balles et du casque lourd, m’ont demandé, fort poliment, dans l’avenue principale de Châteauroux :
« Vous qui savez tout, Monsieur le Plouc, vous connaissez sûrement une filière pour rejoindre la bande de Gaza, un rassemblement de jeunes qui bougent ».
Comme le chef de bande portait une mitraillette de type Mat 49, je me suis exécuté illico.
« -C’est des pas grand-chose, je dirais même des moins que rien…des Arabes, qui écrivent de droite à gauche, c’est dire !...La bande de Gaza ? Une bande de vauriens, de galopins…Explosez-les sans crainte ! Allah vous donnera un ticket pour pénétrer dans son fameux Jardin des merveilles. C’est une promo…Vous pourrez mettre le feu aux bagnoles de l’époque !... »
« -Après vous irez à l’école et vous ferez une dictée de quatre lignes…ce sera l’examen d’entrée au Lycée. Vous aurez le droit de les dégommer tous, vous pataugerez dans le sang jusqu’au ventre et je parle pas de la mise en scène avec les feux de Bengale et la sono à fond la caisse !
Le niveau montera encore. Le niveau du sang aussi. Vous direz ; « c’est un sacrifice » !
Quand il vous arrivera aux genoux, le sang, vous ferez une prière, comme les Aztèques quand ils procédaient à leur messe à eux.)
Les jeunes sont repartis, gonflés à bloc, avec leurs petits sacs à grenades et leurs fusils en bandoulières. Alors j’ai ajouté, pour leur montrer que j’étais instruit : « C’est ce que disent les historiens de l’Art, comme Elie Faure.»
Un autre bon exemple mais plus timide : la crucifixion de Jésus, par exemple.
Mais ça, c’est dépassé, c’était valable il y a deux mille ans ! On perd trop de temps en gestes inutiles.
Alors que la Bande de Gaza, c’est des sacrés lascars !
Ah oui, une erreur à éviter : beaucoup de livres décrivent la bande de Gaza comme si c’était un pays, un territoire en somme. Non, c’est un faux sens, peut-être même un contre sens ! Je vous le disais. Il n’est pas nécessaire de s’instruire mais un minimum est indispensable.
La bande de Gaza, c’est des Américains et ils jouent à canarder les habitants de ce pays surpeuplé ! Suffit de s’organiser, apprendre à se servir d’un bombardier par exemple. Mais vos ancêtres l’ont bien fait et ils n’étaient pas plus malins que vous.
A mon avis quand on est capable, à 14 ans, de braquer tout seul un commerçant de Châteauroux, ville moyenne où ça s’est produit ces jours derniers, on est au dessus de la moyenne, justement.
Qu’est-ce que vous attendez pour tirer dans le tas ?
Personnellement je m’ennuie depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Il se passe rien, si on met de côté les criminels en séries. Mais enfin, soyons sérieux !
La bande de Gaza, elle est canardée tous les jours et le niveau monte, là bas. Le niveau du sang dans les rues de Gaza ! Je parlais pas, évidemment du niveau dans les écoles. Ca, les Américains savent pas le faire monter.
Ils savent faire monter le niveau du sang. A Gaza en particulier.