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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 09:11

 

Certains romanciers savent conjuguer succès populaire et style littéraire brillant. Arturo Perez-Reverte fait partie de ceux-là. En marge de ses œuvres au contexte historique très travaillé et à l’érudition à chaque fois exemplaire, l’écrivain espagnol a donné vie à un grand nom de la littérature d’aventure européenne du siècle dernier.

En créant le Capitaine Alatriste, Perez-Reverte a renoué avec le style d’Alexandre Dumas, maître du roman-feuilleton. Mais, loin de copier l’illustre auteur français, il a su développer tout un univers à travers six romans, publiés de 1996 à 2008. Ce n’est qu’en 2006 que le cinéma s’est décidé à donner vie à Alatriste et ses compagnons. Certes, le film nécessitait des moyens conséquents (reconstitution historique, nombreux décors, costumes sophistiqués représentant toutes les classes sociales), mais ce que l’on peut déplorer, c’est la sortie sabotée du long-métrage en France. Il n’est arrivé qu’en 2008 en salles, et encore, très peu de copies ont circulé. C’est donc dans une belle édition DVD (sortie seulement en 2009 !) que le film a pu être correctement découvert chez nous.

Pour commencer, il faut préciser que « Alatriste » adapte d’une traite la majorité des romans de la saga. Ce qui, au final, donne un film foisonnant. Peut-être trop, d’ailleurs. Pour le spectateur n’ayant pas eu le plaisir de lire les livres, le long-métrage d’Agustin Diaz Yanes peut paraître difficile à suivre dans certaines de ses transitions. Ainsi, nous assistons aux aventures des personnages, Alatriste et son jeune compagnon Inigo de Balboa (le narrateur des romans), au fil des décennies, s’étalant des années 1620 à 1640.

La caractéristique principale qui démarque Diego Alatriste d’un héros traditionnel de Cape et d’épée, c’est le côté humain et vulnérable. Il aurait pu être un héros sans peur et sans reproche, infaillible, parfait. Mais non. Il arrive bien des mésaventures au personnage incarné par un Viggo Mortensen impeccable. Il subit vraiment les coups, qu’ils soient physiques ou moraux. Un peu plus bavard dans le film que dans les romans, Alatriste fait part de quelques-uns de ses sentiments dans certaines scènes, et l’amour impossible qu’il vit avec une comédienne le rend particulièrement touchant. Il perdra presque la vie pour cela. De même, son attachement au fils d’un ami disparu, dont il a accepté de s’occuper (Inigo de Balboa, donc), le mènera à de nombreuses situations audacieuses, voire dangereuses.

Alatriste, bien que fine lame, montre également ses faiblesses dans le domaine du combat à l’épée. Il finira perdant dans son dernier duel contre son ennemi juré, le ténébreux Gualterio Malatesta. Ce sera Inigo qui vengera le Capitaine, dans un combat aussi bref que brillant.

Homme de principe, Alatriste, même s’il est conscient de faire des choix risqués, voire mauvais, va jusqu’au bout de ses idées. Cela en fait un personnage passionnant à plus d’un titre : personnalité complexe, obscure par bien des aspects (on a comparé la création de Perez-Reverte à celle, tout aussi fascinante, de Sir Arthur Conan Doyle, le fameux Sherlock Holmes), il traverse l’Histoire de l’Espagne comme un fantôme. Car, si le Capitaine est né de l’imagination d’un écrivain, les événements historiques narrés dans les livres, ainsi que dans le film, sont tout ce qu’il y a d’authentiques. Et lorsque la fiction rejoint la réalité, on savoure ce moment, hélas juste effleuré dans le film, où l’on aperçoit le tableau de Vélasquez, « La Reddition de Breda ». Dans le troisième roman de la série, on apprend qu’Alatriste serait présent sur le tableau, et l’auteur de créer une controverse dans son ouvrage au sujet de la véracité de ce fait incroyable !

Finalement, le principal tort du film est d’avoir voulu traiter trop de choses en un peu plus de deux heures. Ainsi, on ne rentre que rarement dans le vif du sujet, les événements se succèdent rapidement, et les transitions n’aident pas, car elles sont fréquemment brutales, tant d’un point de vue visuel que narratif. Mais le casting parfait du film, de même que la photo (certains plans s’apparentent vraiment à des tableaux de maître), le tout accompagné d’une belle musique (la séquence finale est à ce titre une merveille), voilà autant d’éléments qui font de « Alatriste » un bien joli spectacle. On peut regretter que le cinéma, qui a pourtant vite fait de créer des sagas à tout va, ne se soit pas mieux emparé des romans de Perez-Reverte. Car selon toute vraisemblance, il n’y aura pas d’autres films adaptant les aventures du Capitaine. C’est bien dommage.

On peut se rabattre sur les romans de l’écrivain, tous aussi réussis les uns que les autres, en souhaitant qu’un septième volume arrive prochainement dans les librairies…

 

N.B. : Cet article est paru initialement dans le dernier fanzine de l’association de cinéma castelroussine TRAVELLING.

 

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 09:08

 

 

 

 

Nous étions près d’un milliard à être bouleversés. Pour sauver 33 mineurs chiliens, tout un peuple, patrons et travailleurs, riches et pauvres tous réunis dans un même effort, président en tête. Emotion, suspense, audimat, énormes recettes publicitaires. Mais que cachait ce show télévisuel ? Lire la suite...

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 08:45

robocop

 

Ci-dessous, témoignage d'un vieux militant qui était présent à Chambéry. N'hésite pas à dénoncer et faire circuler !
Dans toute enquête criminelle on commence par se demander à qui profite le crime.
Brusquement à l'approche de la 6ème journée nationale d'action contre la réforme des retraites il y a des violences. Alors que lors des 5 précédentes, tout était calme.
Bernard Thibault appelle au "dialogue". Eric Woerth répond : "le temps du dialogue est terminé, il y a de la violence, il nous faut la combattre." [France Info, 19/10/2010, 19:00] Il faut faire un dessin ou tout le monde a compris ?
Chambéry 19/10/2010, 18h00 avenue De Boigne, des jeunes encagoulés jettent des pierres sur un cordon de "robocops" (CRS ou gendarmes mobiles). Ça dure un bon moment...
Puis trois des ces jeunes, l'instant d'avant les plus hardis à jeter des pierres, remontent un brassard orange sur leur manche droite, foncent sur l'un d'entre eux et l'immobilisent. Remarquable coordination car, immédiatement, surgissent une dizaine de robocops qui protègent le groupe. Et devant les commerçants médusés on voit trois jeunes encagoulés embarquer un de leurs potes sous la protection des robocops.
Sur la photo jointe, un de ces "brassards oranges", sweat à cagoule gris et bandeau noir, APRÈS l'interpellation ci-dessus racontée. (Petite parenthèse : Je me trouvais là pour montrer à un petit jeune comment les choses se passent. En gros j'étais un peu dans le rôle du vieux mustang qui montre à un jeune poulain quelle herbe ne pas brouter. Avec un peu d'expérience et les policiers étant si prévisibles, je savais où me mettre pour montrer, en toute sécurité, la fameuse scène à mon jeune protégé. Merci aux policiers d'avoir été fidèles au rendez-vous. Sans quoi la leçon n'aurait pas été complète.). En tous cas moi, je vous le dis, ces "casseurs", ils tombent chaque fois  rudement bien pour arranger les affaires d'un gouvernement désapprouvé par 71% des Français sur ce projet des retraites, mais certainement approuvé par une majorité pour "maintenir l'ordre".
NB : Pour sembler "maintenir l'ordre" et rassurer les citoyens, encore faut-il qu'il y ait désordre... Non?

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 08:57
Un sacré montage qui fait du bien !

  http://www.youtube.com/watch?v=ptmzOF2hOmA  

 

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 08:53

 

Parce qu’elles estiment qu’ il est temps que l’ensemble des morts de la

Grande Guerre réintègre la mémoire nationale qu’ils n’ont d’ailleurs jamais

vraiment quittée du fait du combat de nos Associations, qu’il est temps

maintenant de les réhabiliter pleinement, publiquement, collectivement,

et sans fausse honte, l’ARAC, la Ligue des Droits de l’Homme ainsi que la

Fédération de l’Indre de la Libre Pensée appellent leurs adhérents

et amis à participer au rassemblement pacifiste et internationaliste

de GENTIOUX (Creuse) le jeudi 11 novembre 2010 à partir de 11H30.

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 08:43

 

à Monsieur Nicolas SARKOZY
Président de la République Française,


Monsieur le Président de la République, 
Avec tout le respect que je vous dois dû à votre fonction, je me permets de vous adresser ce petit présent : un croc de boucher. Ce n'est pas pour y suspendre Monsieur Dominique de VILLEPIN et n'a rien à voir avec les balles de 9mm qui vous ont été adressées anonymement. " Moi, je vous dis qui je suis, et pourquoi je vous adresse cet objet. "

En temps que médecin de campagne, je suis tous les jours au contact de la France"d'en- bas", des agriculteurs, des artisans, des professions libérales, des commerçants, des employés salariés qui doivent travailler toujours plus pour en fait gagner de moins en moins. 
Je côtoie aussi des personnes au R.S.A. qui travaillent au noir, arrivent à toucher de nombreuses allocations diverses et variées et qui en fait ne payent pas d'impôts et s'en sortent beaucoup mieux que ceux qui sont au SMIC, et qui travaillent 7 H /jour, et bien mieux que de nos agriculteurs qui eux travaillent plus de 60 H/ semaine et 365 jours par an et qui parfois sont obligés de fréquenter les Restos du Coeur pour nourrir leurs enfants.  

    Et que dire de nos retraités qui ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Tous les jours, je mesure la température de la population de notre canton et, je ne sais si c'est une conséquence du prétendu réchauffement climatique, mais la température monte, monte lentement mais sûrement et un jour cela va éclater. Je pense que c'est comme le « big one » sur la faille de San Andréa : 
>   on sait que cela va arriver mais on ne connaît pas la date. 

    C'est ce que je perçois sur le canton de Cazals et aussi ce que je pressens dans les autres cantons de France. Il serait dommage que notre Pays qui est au bord de la faillite, faillite en grande partie liée à l'incompétence et à la corruption de nos énarques, soit victime d'une troisième révolution qui achèverait de le ruiner.  

    Comme en 1789, la Révolution pourrait éclater pour une parole de trop : en 1789 ce serait Marie-Antoinette qui l'aurait prononcée « Ils n'ont plus de pain alors qu'ils mangent de la brioche ». L'ENA n'existait pas mais déjà nous avions une énarque qui ignorait comment se faisait le pain et la brioche : aucune réalité de la condition de vie des gens sur le terrain. C'est peut être pour éviter cela que nos énarques et hommes politiques font de longs discours qui nous endorment et ne veulent plus rien dire : au moins cela évite de mettre le feux aux poudres et ils se sont fait plaisir en alignant des mots mais aucune idée. Nous sommes en présence d'un Etat qui devient de plus en plus inquisiteur envers ses citoyens, de plus en plus répresseur envers les honnêtes gens, de plus en plus laxiste pour les voyous : auriez-vous peur des voyous Monsieur le Président? 

    Pourtant ce sont les honnêtes gens qui feront la prochaine révolution parce qu'ils en ont assez que 1789 ne serve à rien et qu'ils ne soient bons qu'à payer des impôts. Je pense, en tant que médecin, que la révolution c'est comme le vaccin : de temps en temps il faut des rappels. Il y a trop longtemps maintenant que le dernier rappel a été administré. 

    Après le dépistage des délinquants à l'âge de 3 ans, la taxe carbone qui épargne les plus pollueurs (vos petits copains), les radars « pompes » à fric, qu'allez vous nous pondre : le rétablissement des lettres de cachet ? Pourvu que je n'en sois pas la première victime !   
>   Vous êtes en train de nous faire une France à l'Américaine. Mais pas celle d'Obama ! Celle de Bush, marionnette de la C.I.A., des lobbies de l'industrie et de l'armement. Votre idole était G.W. Bush : cela « crevait » les yeux. L'Europe géographique avait un pays à la botte des américains (l'Angleterre), maintenant elle en a deux. Lors de l'invasion en Irak, par les américains, je devrais dire par la C.I.A. et les industriels de l'armement et accessoirement G.W. Bush, Jacques CHIRAC a eu probablement la meilleure initiative de ses mandats : ne pas y aller. Sil n'en avait pas été ainsi, je pense que notre pays, qui compte 1/6 de musulmans explosait de l'intérieur. En médecine il y a un dicton qui dit « primum no nocere » - d'abord ne pas nuire- et il a su l'appliquer. 

    Vous êtes, lentement mais sûrement, en train de transformer le pays en dictature car vous avez l'esprit d'un petit dictateur ; il existe une grande similitude entre vous et Napoléon III dit Le Petit (dixit Victor Hugo). Mis à part quelques ministres, vous vous êtes entouré (mais cela est peut être voulu) d'incompétents notoires qui n'ont aucune réalité du terrain, comme par exemple Madame R. Bachelot qui nous a montré ses talents dans la gestion de la « grosse » épidémie de grippe A. Heureusement que le virus H1 N1, quant à sa virulence, n'avait rien à voir avec le H5 N1, auquel cas elle aurait participé à décimer le pays : elle aurait peut être résolu le problème de chômage en créant un maximum d'emplois...dans les funérariums.  Il y a un proverbe qui dit « au royaume des aveugles, les borgnes sont rois » : je crains que vous l'ayez fait vôtre. Mais au fait, cette épidémie de grippe, n'était-ce pas une diversion, pour faire parler d'autre chose que de la crise ce qui aurait risqué d'échauffer les esprits ? En vous adressant ce présent, je ne fais pas de menaces, je m'inspire un peu de vous - après tout c'est vous qui en avez parlé le premier, du croc de boucher - Je fais seulement de la prévention.  

    Il serait en effet regrettable que votre absence de bon sens, votre éloignement de plus en plus grand de la France « d'en bas », comme avait dit Jean Pierre Raffarin, vous conduise à vous y trouver suspendu par le peuple, ou pire encore, que la Guillotine, reléguée au musée par Robert Badinter, reprenne du service et fonctionne au rythme qu'elle a connu sous la Terreur. Je vous rappelle que vous êtes le Président de tous les Français même si tous n'ont pas voté pour vous et  que vous avez été choisi pour vous occuper de notre Pays, pas pour l'anéantir. 

    Je suis un libéral, mais je suis pour le libéralisme choisi et non subi et imposé. Vous êtes en train de créer un système de santé à l'américaine, c'est-à-dire à deux voire trois vitesses, alors que Monsieur Obama lui veut faire machine arrière et rendre l'accès aux soins à tous les Américains qui en étaient exclus. Vous êtes en train d'anéantir l'enseignement qui est le type même d'investissement à long terme où l'on dépense aujourd'hui de l'argent (nos impôts) qui sert à former les cerveaux qui feront l'élite intellectuelle de demain. Les pays nordiques comme la Finlande l'ont bien compris. Avec la suppression du juge d'instruction, vous êtes en train de créer une justice aux ordres du pouvoir : la France va devenir une République Bananière si elle ne l'est pas déjà. A l'allure où vous allez, la France sera le premier pays sous développé d'Europe : plus d'université, plus d'hôpitaux, plus d'industries, plus de services publics, plus d'agriculture.,. une réserve de gaulois pour touristes étrangers tout au plus. Attention ! Les Gaulois à l'image d'Astérix et Obélix pourraient bien entrer en Résistance. 

 

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 08:27

 Bravo, Messieurs les députés... Réforme juste ? Ils se gardent bien d'en parler !

  Par un vote du 3 septembre 2010, les députés ont rejeté à la  
  quasi-unanimité l'amendement n°249 Rect. proposant d'aligner leur  
  régime spécifique de retraite (dont bénéficient également les membres du 
  gouvernement) sur le régime général des salariés.  
  Cet amendement a été présenté par M. de Rugy, M. Yves Cochet, M.  
  Mamère et Mme Poursinoff.  
  Alors que le gouvernement et les députés n'ont de cesse  
  d'expliquer l'importance de réformer rapidement un régime de  
  retraite en déficit, les parlementaires refusent donc d'être  
  soumis au régime de retraite de la majorité des Français.  
  C'est ce qu'ils appellent une réforme "juste" paraît-il. 
   
  Les Français ont le droit de savoir ... source :  
 >>>> www.assemblee-nationale.fr/13/amendements/2770/277000249.asp 
   


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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 08:22

La retraite à 50 ans avec 9.000 euros par mois pour les fonctionnaires de l'UE a été approuvée !!!!
Cette année, 340 fonctionnaires partent à la retraite anticipée à 50 ans avec une
pension de 9.000 Euros par mois. Oui, vous avez bien lu !!!
Afin d'aider l'intégration de nouveaux fonctionnaires des nouveaux états membres de l'UE (Pologne, Malte, pays de l'Est...), les fonctionnaires des anciens pays membres (Belgique, France, Allemagne..) recevront de l'Europe un
pont d'or pour partir à la retraite.
POURQUOI ET QUI PAIE CELA ?
Vous et moi travaillons quiavons travaillé pour une pension de misère, alors que ceux qui votent les lois se font des cadeaux dorés.
La différence est devenue trop importante entre le peuple et les "dieux de l'Olympe" !!!
REAGISSONS par tous les moyens en commençant par divulguer ce message à tous les Européens.

 

C'EST UNE VRAIE MAFIA CES HAUTS FONCTIONNAIRES DE l'UNION EUROPEENNE....
Les technocrates européens jouissent de véritables retraites de nababs...
Même les parlementaires qui, pourtant, bénéficient de la "Rolls" des régimes spéciaux, ne reçoivent pas le tiers de ce qu'ils touchent... C'est dire ! Giovanni Buttarelli, qui occupe le poste de "contrôleur adjoint de la protection des données", aura acquis après seulement 1 an et 11 mois de service (en novembre 2010), une retraite de 1 515 € / mois. L'équivalent de ce que touche, en moyenne, un salarié français du secteur privé après une carrière complète (40 ans).
Son collègue, Peter Hustinx, vient de voir son contrat de cinq ans renouvelé. Après 10 années, lui aura droit à près de 9 000 € de retraite / mois. C'est simple, plus personne ne leur demande des comptes et ils ont bien décidé d'en profiter. C'est comme si, pour leur retraite, on leur avait fait un chèque en blanc. En plus, beaucoup d'autres technocrates profitent d'un tel privilège :
1. Roger Grass, greffier à la Cour de justice européenne, va toucher 12 500 € de retraite par mois.
2. Pernilla Lindh, juge au Tribunal de première instance, 12 900 € / mois.
3. Damaso Ruiz-Jarabo Colomer, avocat général, 14 000 € / mois.
Consultez la liste :
http://www.kdo-mailing.com/redirect.asp?numlien=1276&numnews=1356&numabonne=62286
Pour eux, c'est le jackpot. En poste depuis le milieu des années 1990, ils sont assurés de valider une carrière complète et, donc, d'obtenir le maximum : 70 % du dernier salaire. Car, c'est à peine croyable... Non seulement leurs pensions crèvent les plafonds mais il leur suffit de 15 années et demie pour valider une carrière complète alors que pour vous, comme pour moi, il faut se tuer à la tâche pendant 40 ans et, bientôt, 41 ans.
Face à la faillite de nos systèmes de retraite, les technocrates de Bruxelles recommandent l'allongement des carrières : 37,5 ans, 40 ans, 41 ans (en 2012), 42 ans (en 2020), etc. Mais, pour eux, pas de problème, le taux plein c'est 15,5 ans... De qui se moque-t-on ?
A l'origine, ces retraites de nababs étaient réservées aux membres de la Commission européenne puis, au fil des années, elles ont également été accordées à d'autres fonctionnaires. Maintenant, ils sont toute une armée à en profiter: juges, magistrats, greffiers, contrôleurs, médiateur, etc. Mais le pire, dans cette affaire, c'est qu'ils ne cotisent même pas pour leur super retraite. Pas un centime d'euro, tout est à la charge du contribuable...
Nous, nous cotisons plein pot toute notre vie et, au moindre retard de paiement, c'est la déferlante : rappels, amendes, pénalités de retard, etc. Aucune pitié. Eux, ils (se) sont carrément exonérés. On croit rêver !
Rendez-vous compte, même les magistrats de la Cour des comptes européenne qui, pourtant,
sont censés "/contrôler si les dépenses de l'Union européenne sont légales, faites au moindre coût
et pour l'objectif auxquelles elles sont destinées.../ ", profitent du système et ne paient pas de
cotisations.
Et, que dire de tous ces technocrates qui ne manquent pas une occasion de jouer les "gendarmes
de Bruxelles" et ne cessent de donner des leçons d'orthodoxie budgétaire alors qu'ils ont les deux
mains, jusqu'aux coudes, dans le pot de confiture ?
A l'heure où l'avenir de nos retraites est gravement compromis par la violence de la crise
économique et la brutalité du choc démographique, les fonctionnaires européens bénéficient, à nos
frais, de pensions de 12 500 à 14 000 € / mois, après seulement 15 ans de carrière et sans même
cotiser... C'est une pure provocation !

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 10:10

... mais pas en chinois. Et vous ?

 

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 09:52

renard.jpgIl y a des jours on a beau chercher, aucune nouvelle fracassante, et pas même le moindre petit écho marrant, qui nous rappellerait qu’on vit dans une France concentrationnaire et abrutie par les multinationales.

C’est déprimant, forcément, parce que les français éprouvent un malaise, celui d’être dépossédés de leur culture et il s’établit une forme de barbarie, qui s’exprime par la violence : sur le voisin qui vous fait la gueule, sur l’autoroute où il a l’œil sanglant de l’assassin en puissance, au travail où il ne branle rien, découragé par l’impossible retraite, par le licenciement qui plane sur sa tête en permanence, alors il peut vous dénoncer à un petit chef qui se venge de sa médiocrité, et puis, comme vous êtes énervé, les flics vous arrêtent parce que, ils ont fait les calculs, vous avez roulé à 91km/h au lieu de 90 !

- Vous rendez-vous compte, monsieur, papiers du véhicule…

Le type tourne autour de votre bagnole qui est donc un « véhicule » et lui, il s’acharne à vous trouver un pneu lisse, un permis illisible, un numéro minéralogique pour ainsi dire effacé, et s’il n'a rien pu relever du tout, il use alors de la formule magique : « Conduite dangereuse ».. Vous êtes bons pour 45 euros, moins deux points.

Il a calculé lui-même, c’est imparable. Si vous avez affaire à un brave type (moi j’en ai jamais vu dans cette profession, c’est un manque de chance ?) il vous prendra 25 euros et pas de points et vous irez dire partout :

- Ah ! il a été sympa, celui-là !...

Comme si c’était possible. Comme si ça ne tenait pas à sa fonction !

Vous oubliez tout ça, sinon vous allez gerber sur le journal (Pas l’Echo, prenez un journal de droite !) Et vous tournez les pages. D’abord les avis nécrologiques, qui procurent quand même quelques satisfactions, du genre : « Ah il a enfin débarrassé le plancher, celui-là !"

Mais vous cherchez vainement le petit fait divers déclencheur : le bon vieil assassinat d’octogénaire, le crime passionnel, le prof battu par un élève de douze ans, alors qu’il devrait faire sa communion…la nouvelle insolite, du genre la Christine Boutin a-t-elle enfin divorcé d’avec son bouc de Levroux ? Et la Carla de son monstre de l’Elysée ? Non, Rien !

 Mais si ! Dans un bref entrefilet, vous apprenez le décès de Colette Renard et, du coup, vous revivez l’époque de la chanson française intelligente, fine, audacieuse et délibérément massacrée dès la fin des années 70 puis par Jack Lang  sous le socialisme, où pourtant, Mitterrand admirait Léo Ferré…Et ça vous laisse rêveur parce que la chanson française était le véhicule de la culture pour le peuple. On s’émouvait avec Piaf, on accédait à la poésie chantée avec Brassens et Ferré, Vian puis Ferrat, par exemple. Et il en existait une bonne dizaine d’autres. On apprenait Rutebeuf, Villon, Prévert, Aragon, Queneau, Sartre, Francis Jammes, Eluard, Garcia Lorca, en chantant dans la rue ! Au bistrot, dans les premiers « juke-box », partout, la culture française chantée, comme elle l’a toujours été depuis le Moyen Age !

Et puis voilà que vous tombez sur une toute petite nouvelle : Colette Renard est décédée à 86 ans !... Vous l’entendiez vous, à la radio, « Irma la Douce », succès mondial pourtant ? Et comme je voudrais qu’aujourd’hui on puisse retrouver cette veine populaire, qui mêlait la politique et l’érotisme dans un art savant et libérateur.

Le grand succès de Colette Renard fut cette « Nuit d’une demoiselle » qu’elle chantait dans sa  version intégrale et que reprit Carla Bruni, et c’est une honte. Car elle a gardé les couplets érotiques, mais pas tous. Souvenez-vous, je l’avais évoquée dans l’Echo (à propos, « George Sand est à l’origine du monde », vous pouvez me le commander par mail ou par tout autre moyen de ce qui reste de la Poste, je vous l’envoie illico, sans frais d’envoi, vous paierez après). Voici donc un texte populaire, érotique et pas méprisant pour le peuple :

«Quand doucement tombe la nuit/ Je me fais sucer la friandise/Je me fais caresser le gardon/ je me fais empeser la chemise/Je me fais picorer le bonbon… »  Et la chute, car c’est du grand art : « Et le jour je baise tout simplement »

Et Brassens chantait « 95% des femmes s’emmerdent en baisant ». Et c’est toujours de l’art et c’est très libérateur. Et Guy Béart, qui revient avec un nouveau CD remarquable, et qui ne fera pas l’objet d’une promotion télévisée, chantait les « Comptoirs de l’Inde ». Un extrait :

« Elle avait elle avait/ Un Chandernagor de classe/ Elle avait elle avait/Un Chandernagor râblé/Elle découvrait ses Cachemires/Ses jardins ses beaux quartiers/Enfin son Chandernagor… »

C’est du Ronsard revisité ! C’est « Mignonne allons voir si la rose ». Nos ancêtres savaient qu’il fallait poétiser l’amour plutôt que d’en faire un produit du marché ! Attention, je ne fais pas de la morale ! Ferré chantait une jolie môme « qu’a qu’une source au milieu/ qu’éclabousse du Bon Dieu… »

Qu’on est loin de Bigard, qui dit tout au premier degré, sans art, et va se faire enculer par le pape nazi pour une partouze qui n’a rien de populaire !

Ce qui est très inquiétant, c’est que, devant un public déculturé, il devient de plus en plus difficile de faire la différence.

Eh bien tant pis ! Rien n’empêche d’essayer ! J’ai tout à coup envie d’inviter à sucer cette friandise et de visiter ce mythique Chandernagor. Pas vous ?

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