Le grand canton de Genève a voté l’année dernière, à une écrasante majorité, l’accord d’un visa humanitaire à Julian Assange et cette décision a été réitérée par un appel solennel le 4 juin dernier.
En France, seulement 38 parlementaires se sont mobilisés pour le droit d’asile de Julien Assange, journaliste ayant commis le seul crime de dénoncer les sales guerres de l’Empire. Son père, John Shipton se bat pour sa libération. Il a été reçu la semaine dernière à l’Assemblée nationale.
Stéphane Richard, PDG d'Orange depuis 2011, quittera ses fonctions au plus tard fin janvier, après sa condamnation, mercredi 24 novembre, dans l'affaire de l'arbitrage controversé entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais, a annoncé le groupe Orange dans un communiqué, à l'issue de la réunion de son conseil d’administration.
C’est un départ légèrement anticipé, puisque le mandat de Stéphane Richard à la tête du groupe arrivait initialement à son terme mi-2022, même s'il entendait briguer un nouveau poste à l'issue de son troisième mandat, celui de président du groupe, laissant la direction générale à une autre personne. Cette ambition a été brisée net par sa condamnation par la cour d'appel de Paris à un an d'emprisonnement avec sursis et à 50.000 euros d'amende.
En 2018, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait prévenu qu'en cas de condamnation, Stéphane Richard devrait remettre son mandat, alors que le géant français des télécoms a pour premier actionnaire l'État, avec plus de 20% du capital.
Après une relaxe générale en juillet 2019, la cour d'appel a estimé mercredi que l'arbitrage, qui avait octroyé 403 millions d'euros à Bernard Tapie et a depuis été annulé au civil, était bien « frauduleux » en ce qu'il était biaisé dans le sens des intérêts de l'homme d'affaires.
Stéphane Richard, 60 ans, qui était à l'époque directeur de cabinet de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, a été reconnu coupable de complicité de détournement de biens publics.
Un Président à la veille de sa probable candidature à une réélection a besoin d’une équipe de snipers pour tirer sur ceux qui voudraient empêcher son entreprise. C’est le rôle de "Franc-Tireur", un nouvel hebdomadaire dont le destin est de durer… jusqu’à l’été 2022, fin de la période électorale.
Qui paye ? C’est Daniel Kretinsky dont la holding "médias CMI" édite et finance le journal. Vendu 2 € en kiosque, la distribution coûtant environ 55% de cette somme, restent 90 centimes pour mettre en page, imprimer, payer les rédacteurs dont on peut imaginer qu’ils ne sont pas rémunérés au tarif pigiste. Autrement dit le journal perd tout ce qu’il veut… ce qui n’a aucune importance pour un produit destiné à durer quelques mois. D’autant que Daniel Křetínský – propriétaire de Marianne très hostile à Macron – fait ainsi une fleur au président sortant, un petit bouquet qui pourra être utile pour les affaires si Emmanuel Macron est réélu. S’il est battu, Marianne pourra être mis en avant, ce qui s’appelle ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier (de crabes).
L’ours en argot journalistique, c’est le cartouche qui indique l’éditeur, la direction de la publication, rédaction en chef, rédacteurs etc. Valérie Salomon présidente de CMI (venue de Lagardère) est directrice de la publication, le revenant Christophe Barbier qui a failli enterrer L’Express est directeur de la rédaction, avec Éric Découty (ex Libération et Marianne) comme adjoint et le sémillant Raphaël Enthoven comme éditorialiste.
Parmi les rédacteurs l’approximative professionnelle Caroline Fourest (qui fait le grand écart avec Marianne), Jean-Claude Mailly, ex patron de FO qui ne signe qu’un court article pour défendre… les fonctionnaires, et même le roi du complot anti-complotiste Rudy Reischstadt. Hasard, Reichsdadt et Fourest sont membres de la commission Bronner contre les « fausses informations »…
Bla-bla-bla c’est l’éditorial de l’homme à l’écharpe rouge en fin de journal. Le titre en est bien vu, tellement l’hebdomadaire semble avoir du mal à remplir ses colonnes. Huit pages seulement avec un demi-format, des rubriques cinéma, théâtre ou livre dont les analyses tiennent en quelques lignes insipides, le journal essaie de tenir une ligne « centriste » tapant de bons coups sur Zemmour (ça ne mange pas de pain) et quelques coups sur le wokisme ou les islamo-gauchistes. Il s’agit simplement de servir le président en coupant les deux morceaux « extrêmes » de l’omelette électorale, en gardant les personnes âgées effrayées par le Covid, les CSP+, les bobos à trottinette et les ayants droit du monde libéral.
L’autre jour un type plus jeune que moi (il y en a de plus en plus), se déconnectant momentanément de ses 54 réseaux sociaux, a utilisé pour moi un rustique moyen de communication, sa langue, pour me poser une question : « Mais qui c’est, San Antonio ? »
Ah ! jeunesse privée d’une éducation de base, je vais tenter de combler ton incroyable lacune.
San Antonio (San-A pour les intimes) est le commissaire des romans policiers de Frédéric Dard apparu en 1949 pour traverser 51 ans d’histoire littéraire dans 175 titres, sans compter les hors séries. La faconde, la truculence et la vitalité rabelaisienne de ce héros et de son inséparable comparse Bérurier n’ont d’égal que son génie du verbe. C’est pas moi qui le dis mais son éditeur, dans la préface de « L’histoire de France vue par San Antonio » que j’ai sous les yeux. Je peux pas me retenir de vous en jouer un extrait :
- Je ne suis pas morose, Gros, expliqué-je. Je réfléchis.
Il a un rire pareil à un sac de noix vidé dans le grand escalier de l’Opéra.
- Tu m’étonneras toujours, San-A. Réfléchir sans y être obligé, c’est du vice.
Il relève de trois centimètres le bord de son chapeau et essuie un peu de sueur sur son front prolétarien avant d’avouer :
- Moi, je réfléchis jamais en dehors des heures de travail.
On dira jamais assez l’influence considérable de San Antonio sur les artistes et les écrivains français, Audiard, Mocky, Cavanna, Reiser, Gotlib, Coluche… La presse et la BD des années 70 (Pilote, Hara Kiri, Charlie Hebdo, Fluide glacial et tant d ‘autres) lui doivent énormément.
Je résiste pas au plaisir de vous livrer quelques uns des titres de San Antonio (à eux seuls ils renouvellent la langue) : « Céréales Killer », « Foiridon à Morbac City », « Les morues se dessalent », « Meurs pas, on a du monde », « Viens avec ton cierge », « Chérie, passe-moi tes microbes », « Sucette Boulevard », « Lâche-le, il tiendra tout seul »…
Frédéric Dard inspirait une vraie sympathie, celle qu’on éprouve pour les grands timides qui cachent leur angoisse dans la dérision. Du même bouquin, je tire cette profonde réflexion :
« - Le monde qui était nuées ardentes deviendra cendres froides. Un jour, les contours familiers de notre France s’effaceront, comme, dans l’âtre, la bûche consumée perd ses formes.
Alors ce jour-là, qui sera un jour sans herbes et sans oiseaux, sans France et sans Bérurier, que restera-t-il de notre passage dans le monstrueux silence des espaces cosmiques, Gros?
Béru se lève, toussote et met ses mains aux poches :
- Ce qui restera, San-A ? Je vais te le dire… Il restera le bruit de nos rires. Quand on se marre, on fait des ondes, gars, n’oublie pas ! Ces ondes, elles sont en route vers d’autres planètes où que des petits bonshommes les récupèreront pour en rigoler à leur tour. »
Une cinquantaine d’intérimaires de l’usine Bonna Sabla à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, sont en grève depuis le 2 novembre. Ils se battent pour obtenir la même prime de 4 000 euros que les travailleurs en CDI.
Bonna Sabla, du groupe suédois Consolis, fabrique des voussoirs pour les voûtes des nouvelles lignes du Grand Paris. Il y a quelques mois, à l’occasion de l’appel d’offres pour une nouvelle tranche de travaux, l’entreprise a beaucoup augmenté ses prix... et un concurrent a remporté le marché.
Officiellement, l’entreprise aurait perdu trop d’argent si elle n’avait pas augmenté ses tarifs. C’est surprenant, car elle venait de faire des investissements de production. Et, plus bizarre encore, c’est sa troisième fermeture, avec licenciement de tous les travailleurs, en une dizaine d’années. Elle a rouvert en 2018, justement pour le Grand Paris. Alors, s’agit-il d’une volte-face d’actionnaires trouvant le profit insuffisant, d’une magouille pour se répartir le marché entre concurrents, ou d’autre chose ? Peu importe, le secret des affaires sert justement à masquer les raisons inavouables des coups portés contre les travailleurs. Là, 80 travailleurs en CDI et autant d’intérimaires seront mis dehors, la plupart d’ici janvier.
Sauf que, en même temps que Bonna Sabla veut fermer son site, l’entreprise doit produire et livrer jusqu’au bout ses voussoirs pour alimenter les tunneliers du Grand Paris. Alors, pour calmer la colère des embauchés, elle leur a versé 4 000 euros de prime de bonus de fin de chantier et paie même les heures supplémentaires actuelles à 140 % au lieu de 120%.
L’attribution de la prime aux seuls embauchés a révolté les intérimaires. Beaucoup ont autant, voire plus, d’ancienneté que les CDI. Ils ont donc préparé secrètement une grève pour le 2 novembre au matin, veillant ensuite jour et nuit à la porte. Deux tunneliers ont été mis à l’arrêt dans la semaine. Quand, lundi 8 novembre, la direction a vu des grévistes aussi déterminés qu’au premier jour, elle a fait appliquer un jugement d’expulsion par la police.
Les grévistes ne se sont pas laissé démoraliser. Ils ont décidé de poursuivre leur mouvement. Le jour même, ils sont allés à l’usine Renault de Flins prendre la parole et discuter avec les ouvriers en CDI et en intérim.
Bonna Blabla, comme ils surnomment ce patron voyou, n’en a pas fini avec eux.
On arrivait ainsi à L’Etang le Roy. Le Roy avait conservé un i grec (?) à Issoudun. C’est dire s’il nous faisait rêver, d’autant plus que les malteries Franco-Suisses (à ne pas confondre avec les entremets franco-russes, très prisés à l’époque !) lançaient vers le ciel des cheminées recouvertes d’une sorte de casque gigantesque. Hitler pouvait s’aligner, les malteries ne le laisseraient pas venir à Issoudun !
On entre ensuite par le faubourg des Alouettes, on sent, il est impossible de ne pas sentir, les émanations de la « rivière forcée », devant la gare. Les transports Dudeffant et les transports Veauvy transportent des denrées lourdes dans des véhicules tirés par des chevaux.
Pégase n’est pas loin. Et le crottin est noble, comme à Auteuil ou à Longchamp. Le soir, on va le ramasser à la pelle, c’est bon pour les géraniums. Le Boulevard s’appelle déjà « Stalingrad » mais tout le monde dit « Nicolas Leblanc », en l’honneur de l’inventeur de la soude, qui est né à plusieurs endroits en Berry, si l’on en croit les syndicats d’initiative.
En 1945, les abris subsistent devant la quincaillerie Gautier, et même sur la place du 10 Juin. Un ou deux ans plutôt, on court s’y mettre à l’ombre des projectiles égarés par les bombardements alliés sur « l’usine d’engrais ». C’est du moins ce qu’on me dit. On entend les avions, ça crépite, on ressort, et, comme c’est samedi, on continue à faire les commissions.
On parle comme si de rien n’était, devant chez Castagnier, qui s’appelle toujours l’Espagnol, bien qu’il soit là depuis le début du siècle. On va chez Gobert, puis chez Huguet. Le plus vieux des pharmaciens, M. Dagois, continue de faire ses préparations magiques. Il a écrit une « Histoire de la maigreur en poésie ».
En ce temps-là, les pharmaciens et les médecins étaient des hommes de culture, des artistes. Je comprends maintenant l’expression : c’étaient des « Hommes de l’Art » !
M. Dagois citait Louis Bouilhet, un ami de Flaubert, j’ai retenu cet alexandrin pour consoler les femmes qui ne sont pas des recordwomen du tour de poitrine : « On est plus près du cœur quand la poitrine est plate ! »
C’est vrai, quoi, on nous emmerde avec des histoires de seins standardisés, alors que c’est le cœur qui compte, et ses battements, qu’elles ont pour vous, quelquefois... durant les grands jours de bonheur, qui sont rares.
Le docteur Courtaudon s’intéresse d’assez loin aux maladies proprement dites, mais il est très efficace : il a fait ses études avec le fils de Marcel Aymé, et il me prescrit Céline et Marcel Aymé. Il guérit par les mots. Ma coqueluche disparaît devant les maîtres à écrire !
Le marché d’Issoudun donne lieu le samedi après-midi, à des scènes bibliques, dans une ambiance d’éternité retrouvée (dixit Rimbaud Arthur, on est instruits à Issoudun, génétiquement instruits !).
Les jardiniers vous présentent des charrettes tirées par les ânes de Francis Jammes. Un parfum de melon et de fruits mûrs enveloppe la place du marché et la foule déambule sur le boulevard Baron, dit aussi « de la Comédie », car Baron est le père de son fils, le Baron qui joua dans la troupe de Molière.
Balzac est toujours plus ou moins à Frapesle, la Tour Blanche résiste, Auguste Borget parcourt les mers, le « beffroi » est imperturbable.
Bientôt, on va vendre la prison, ça donne lieu à un articulet dans le Canard Enchaîné. La prison à vendre ! Pas loin de chez mon vieil ami retrouvé : J.C Pitault !
Pour la Saint Jean et la Toussaint, les marchands forains étirent leurs baraques de la gare à la place du Sacré Cœur !
On y casse de la vaisselle à grands coups de boniments, pour montrer qu’on est prêt à tous les sacrifices, on y voit la femme sans corps, ce que certains trouvent peu pratique. Sa tête apparaît dans une assiette, grâce à un effet de miroir astucieux, et juste à côté il y a l’homme le plus petit du monde, 70 centimètres, qui voisine avec la femme la plus lourde : 2, 60 m et 190 kilos ! Le contraste est saisissant. On boit gentiment, mais très longuement, du vin qui ne sent ni la banane, ni les arômes boisés avec un arrière-goût d’humus, et quand c’est fini ça recommence, et ça dure trois jours. Des spectacles prodigieux sont offerts à un public bon enfant : une exécution capitale qui finit bien puisque, à la fin, le guillotiné a la tête recollée ! Un combat de boxe avec un nègre (on ne dit pas un noir). La foule des ouvriers agricoles, venus se « louer » et les « maîtres de domaines », venus chercher des « gars », pour un prix minime. Ils leur donnent une avance (pas trop conséquente, vous savez comment sont les pauvres : très dépensiers ! alors on les protège de la richesse, qui est mère de tous les vices !) et l’adresse de la ferme. Les gars viennent dans la semaine qui suit.
Ou pas du tout. S’ils viennent pas, c’est qu’on s’est trompés... et puis, le 9ème jour, le type, dessaoulé, se pointe au boulot. C’est un brave type, courageux, sur qui on peut compter.
Comme c’est la fête, il a fallu renforcer les effectifs de la maison de passe, mais on dit le bordel, et il est situé Boulevard Champion. Les prostituées, dit-on, viennent par le train. La SNCF accomplit une œuvre humanitaire et hygiénique.
Pourtant, c’est la rue Porte Neuve qui me remonte à la gorge encore, par ses parfums de café torréfié, chez M. Labrique. On l’emprunte forcément, la rue Porte Neuve, le samedi, d’autant plus qu’on va tous chez çarvelle d’âne, qui vend du hareng en caques, du côté de la Rue aux Lièvres. Le surnom n’est pas dépréciatif. Je crois qu’il était très entêté, M. Cervelle d’Âne. C’est plutôt une qualité.
Il s’est passé beaucoup d’autres choses, à Issoudun, mais c’était juste comme ça, pour causer avec vous. Si vous en savez davantage, allez-y. Je me sens fatigué, ce soir, allez-y, oui, c’est votre tour, maintenant !
Rolland HENAULT ("Articles 2005-2001" - Editions de l'impossible)
En France, le coronavirus a presque disparu, mais il ne veulent pas supprimer le paSS nazitaire et vont le prolonger jusqu’à l’été 2022.
En réalité, je pense qu’ils veulent qu’on en prenne l’habitude et qu’on trouve ça normal. Il est possible que la finalité soit une identité numérique injectée sous la peau dans une puce RFID qui contiendra plein de renseignements.
Il y a un pays du nord de l’Europe où des volontaires font ce genre de choses. Et aux USA, il y a depuis plusieurs années des parents qui mettent volontairement une puce RFID à leurs enfants. Il y a deux pays d’Afrique noire où l’on implante sous la peau un carnet de vaccination (le Kenya et le Malawi).
En France, tous les animaux domestiques qui n’ont pas de puce RFID peuvent être ramassés par la fourrière. J’ai bien peur que ce que le pouvoir impose pour les animaux, il finisse par l’imposer aux humains.
Après tout, pour les gens du pouvoir, nous ne sommes qu’un troupeau de bétail, nous avons déjà des cartes d’identité, des passeports, des cartes de sécu, des cartes bancaires. Réunir tout ça, et bien d’autres choses, comme par exemple un casier judiciaire et un capteur GPS, dans une unique puce RFID implantée sous la peau serait perçu évidemment comme un énorme progrès par nos maîtres.
Toute campagne présidentielle en France a ses coups de théâtre et ses événements imprévus. Cette année, c’est le phénomène Zemmour. Je le regarde avec curiosité – mais aussi avec détachement, tant je reste convaincu qu’aucune élection, fut-elle présidentielle, ne peut créer les conditions de la véritable révolution dont notre peuple a besoin.
La semaine dernière, une vidéo d’un contrôle de police en Australie a fait le buzz sur Internet[1]. On y voit un policier arrêter un piéton et vérifier s’il a encore du café dans son gobelet pour avoir le droit de retirer son masque. Cela ressemble à une caméra cachée, et pourtant la scène est véridique ! Avec l’appui de la police et de l’armée, l’Australie impose à la population un régime de terreur digne d’une dictature.
Les habitants de Melbourne ont bientôt passé 9 mois confinés[2]. Les mesures ne seront pas assouplies avant que 70 % de la population soit vaccinée[3].
L’Australie a aussi créé des camps de quarantaine pour enfermer les personnes qui rentrent de l’étranger. Mais rassurez-vous : « Vous pouvez sortir pour marcher 20 minutes par jour[4]. » C’est pire qu’en prison, où les détenus ont droit à une heure de promenade par jour !
Quant aux personnes en quarantaine à domicile, elles doivent télécharger une application qui combine reconnaissance faciale et géolocalisation[5]. Si elles reçoivent un SMS elles ont 15 minutes pour prendre une photo de leur visage à l'endroit où elles se trouvent. Sinon, la police procédera à un contrôle chez la personne.
En Australie, les manifestations sont interdites. Un homme a même été condamné à 8 mois de prison pour avoir lancé un appel à manifester sur les réseaux sociaux. D’ailleurs, les manifestations sont réprimées par la police avec une brutalité totalement démesurée. Une vidéo montre par exemple une septuagénaire pacifique se faire violemment pousser par un officier[6]. Tombée au sol, la femme se fait asperger de spray au poivre. Elle n’était pourtant pas agressive et n’avait rien fait d’autre que de manifester. Dans d’autres vidéos, on voit des policiers donner des coups de crosse et de pied dans le dos de personnes au sol[7].
Mais ce n’est pas tout. La Nouvelle-Galles du Sud vient de mettre en place des règles extrêmement dures pour les personnes non-vaccinées de plus de 16 ans, publiées sur le site officiel du gouvernement [8] :
Interdit d’aller rendre visite à vos amis
Interdit de voir plus d’une personne en extérieur
Interdit d’aller au zoo, musée, cinéma, théâtre, concert, etc.
Interdit d’entrer dans une salle de sport, gymnase, bowling, piscine, etc.
Interdit de faire du sport en plein air en groupe
Interdit d’aller chez le coiffeur
Interdit de vous rendre sur votre lieu de travail
Interdit de prendre la voiture avec d’autres personnes
Interdit de prendre des vacances en dehors de votre zone d’administration locale
Seuls les commerces essentiels sont accessibles aux non-vaccinés (supermarchés, banque, poste…).
Bien sûr, toutes les activités de cette liste sont autorisées aux personnes vaccinées.
Et faire un test PCR ou antigénique ne donne aucun passe-droit. Seule la vaccination permet d’éviter toutes ces interdictions. Même son de cloche dans l’État du Victoria, où le Premier ministre a déclaré qu’il voulait « exclure et enfermer les personnes qui ne sont pas vaccinées[9] ».
Jeudi à Poissy, Emmanuel Macron a chaussé les crampons avec le Variétés Club de France pour disputer un match de football caritatif contre une sélection du personnel soignant du centre hospitalier de Poissy/Saint-Germain-en-Laye. Devant 2.000 spectateurs au stade Léo-Lagrange, le président de la République a joué 75 minutes et a inscrit un but sur penalty. Son équipe, composée de nombreuses anciennes gloires du ballon rond (Christian Karembeu, Robert Pirès, Marcel Desailly, Alain Giresse, Dominique Rocheteau…) s’est facilement imposée (6-1).
Les photographes officiels étaient de sortie, et la presse a été abreuvée d’images.
Jusqu’à ce qu’on apprenne que la somme récoltée (50.000 €, somme probablement ridiculement inférieure à celle dépensée pour le coup médiatique) allait partir, sur une suggestion de Madame Macron, à un hôpital de… Kaboul !