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1 février 2025 6 01 /02 /février /2025 10:08

Le ministère de l’Intérieur britannique a annoncé avoir arrêté lundi 27 janvier une femme de 61 ans accusée d’avoir utilisé une «panoplie de perruques » afin de se faire passer pour au moins quatorze personnes et réussir des tests de citoyenneté en leur nom, rapporte Sky News.

Les autorités britanniques affirment que la sexagénaire, dont l’identité n’a pas été révélée, a aidé des hommes et des femmes à bénéficier d’«avantages injustes» pour les tests obligatoires, intitulés «Life in the UK» (La vie au Royaume Uni). L’ensemble des personnes souhaitant rester dans le pays ou obtenir la naturalisation doivent passer ce questionnaire composé de 24 questions, visant à «prouver que le candidat a une connaissance suffisante des valeurs, de l’histoire et de la société britannique», indique le ministère de l’Intérieur.

La femme a été arrêtée à Enfield dans le nord de Londres où de nombreux faux documents et une «panoplie de perruques» ont été saisis chez elle par la police. Elle est accusée d’avoir fréquenté plusieurs centres de test au Royaume-Uni entre juin 2022 et août 2023 sous de fausses identités en se déguisant et en falsifiant des documents officiels. À l’heure actuelle, la sexagénaire est toujours en détention.

Les fraudeurs qui font le test pour d’autres pourraient «conduire à ce que des personnes se voient accorder à tort le droit de rester dans le pays sans avoir fait preuve de la vigilance nécessaire», indique le ministère de l’Intérieur.

L’inspecteur des enquêtes criminelles et financières de la police de l’immigration, Phillip Parr, affirme qu’une «enquête complexe» a «mis un terme à ce projet dangereux». «On pense que cet individu a élaboré un plan prémédité pour éviter d’être repéré, en choisissant méticuleusement des déguisements et des centres de test dans tout le pays pour échapper aux autorités. Comme beaucoup de criminels qui commettent ce type de délit, nous pensons que son motif était le gain financier», ajoute l’inspecteur.

Sans blague ?

 

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18 janvier 2025 6 18 /01 /janvier /2025 10:49

Six ans après le début d’une intense bataille devant les tribunaux pour tenter de faire prolonger les droits d’auteur du célèbre «Boléro» de Ravel, les successions Benois/Ravel font appel du jugement prononcé en juin dernier.

Le 28 juin 2024, le Tribunal de grande instance de Nanterre (TGI) avait rendu son verdict concernant l’affaire du Boléro de Ravel, déboutant la demande des héritiers. Pour rappel, les successions Alexandre Benois et Maurice Ravel avaient intenté un procès depuis 2018 contre la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), afin de contester l’entrée du Boléro dans le domaine public en France en 2016. Après six années de procédure, les ayants droit du compositeur tentaient de faire reconnaître la partition comme une œuvre de collaboration entre Ravel et le décorateur Alexandre Benois (1870-1960).

Au Canada, au Japon et dans les pays observant un délai de 50 ans post mortem, le Boléro, comme toutes les œuvres du compositeur français, est entré dans le domaine public le 1er janvier 1988, puisque le compositeur est décédé en 1937 des suites d'une maladie cérébrale.

En France, le délai est de 70 ans après la mort de son auteur, donc le Boléro aurait dû être concerné en 2008. Mais les ayants droit de Ravel ont fait valoir les prorogations de guerre, dues à la Seconde Guerre mondiale, qui ont donc retardé l'échéance de huit ans. Ainsi, la Sacem avait prévenu : à partir de 2016, les droits d'auteur du Boléro devaient leur revenir. Mais Maurice Ravel étant mort sans enfant, la ligne d'héritage est complexe et a retardé l'échéance.

Lors du décès du compositeur, son frère Edouard en est devenu l'unique héritier de ses biens et de sa musique. Or, ce dernier a légué ses droits d'auteur à sa gouvernante, Jeanne Taverne, qui les a elle-même légués, à sa mort, à son mari Alexandre Taverne. C'est ensuite les enfants de la seconde épouse d'Alexandre Taverne qui ont fini par hériter de ces droits, jusqu'en 2016, date à laquelle le Boléro devait rejoindre le domaine public.

C'est là qu'interviennent de nouveaux ayants droit potentiels : les héritiers d'Alexandre Nikolaïevitch Benois, décorateur du ballet qui a travaillé sur plusieurs ballets de Maurice Ravel. Ils estiment que leur arrière-grand-père doit être reconnu comme coauteur du Boléro, tout comme la chorégraphe Bronislava Nijinska, puisqu'ils font valoir le fait que cette œuvre est davantage un ballet qu'une pièce orchestrale.

L'enjeu est donc de taille, car si la Sacem reconnaît Alexandre Benois comme coauteur de l'œuvre, les droits d'auteur seront prolongés jusqu'en 2039, puisque le décorateur est décédé en 1960.

Si le Boléro suscite autant de convoitises, c'est parce que l'œuvre représente une manne financière très juteuse. Si pendant des années, elle aurait représenté plusieurs millions annuels, on estime qu'entre 2011 et 2016, elle aurait rapporté aux ayants droit de Maurice Ravel pas moins de 135 000 euros par an.

 

 

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18 janvier 2025 6 18 /01 /janvier /2025 10:45

Il y a d’autres habitués du parc de Montretout (manoir de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud). Le chanteur d'origine kabyle Mouloudji (1922-1994), l’homme du Déserteur, que Jean-Marie Le Pen, toujours farceur, aime entonner avec lui en fin de repas. Le principal intéressé admet, dans L’Album Le Pen (Objectif France), l’un des nombreux ouvrages lui ayant été consacrés : « Le Déserteur ? Cette chanson ne me gêne pas. Il faut d’abord remettre les mots à leur place. Il ne s’agit pas d’un déserteur, mais d’un réfractaire. C’est très différent. Et nous autres, patriotes, nous sommes tous un peu antimilitaristes, non ? » Dans le tome 1 de ses Mémoires, Le Pen raconte que le chanteur lui avait « fait cadeau d'une magnifique édition originale de ses Complaintes, illustrées par lui-même». À l’enterrement de Mouloudji, Jean-Marie Le Pen est l’une des rares personnalités à faire le déplacement.

Toujours dans le registre de la chanson, il est une autre amitié, autrement plus discrète, celle qui le lia à Guy Béart. À sa mort, le 16 septembre 2015, il le salue en ces termes : « C’était un ami, un grand poète, patriote, plein de talents, de délicatesse. » Mieux : on apprend encore que Guy Béart est à l’origine d’une des affiches de Marine Le Pen, à l’élection présidentielle de 2012. Explications du Menhir : « Nous bavardions sur la propagande politique et il disait, "le Français n’est pas une langue très synthétique, comme l’Anglais, or il faut faire court pour frapper". » D’où ce fameux slogan « Oui ! La France », ensuite placardé sur tous les murs de France…

Et puis, il y a Claude Chabrol, le copain de la Corpo de droit. Celui qui, en 1999, alors en pleine promotion de ses mémoires, chez Bernard Pivot, crée le scandale en expliquant, hilare : « Mais j’étais copain comme cochon avec Le Pen entre, voyons, que je ne dise pas de bêtises, entre 1949 et 1952, à peu près. Hé oui ! C’est marrant : Le Pen, c’était un fout-la-merde magnifique ! Je suis persuadé qu’il y a dans sa démarche une volonté très nette de foutre la merde. Je n’ai jamais été inquiété par le Front national, je sais pas. Mais par lui, non ! » Et de conclure, devant un Jacques Attali au bord de l’apoplexie : « Le Pen entrerait là, on se taperait sur l’épaule, quoi, pas de doute ! Bon, faudrait pas qu’il tape trop fort, c’est un type très costaud ! » Le diagnostic de Claude Chabrol quant au côté « fout-la-merde » de Jean-Marie Le Pen se vérifiera quelques années plus tard, quand ce dernier accepta d'être le parrain de la petite Plume, fille de Dieudonné, baptisée par l’abbé traditionaliste Philippe Laguérie.

 

Voir ses autres amis

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18 janvier 2025 6 18 /01 /janvier /2025 10:39

À 15 ans (1807), Jean-François Champollion présente à l’académie de Grenoble un livre, L’Égypte des pharaons, devant un auditoire émerveillé ; ce qui lui vaut d’être élu académicien un an plus tard. À 18 ans, il est docteur et professeur à l’université de Grenoble. On n’y avait jamais vu un professeur si jeune et si brillant.

Un des officiers de Bonaparte a fait en Égypte une découverte linguistique fondamentale en tombant sur la désormais célèbre pierre de Rosette ; c’est une stèle en granit noir dont les inscriptions accéléreront les recherches de Champollion alors que d’autres grands chercheurs, tel l’Anglais Thomas Young, vont s’y casser les dents. Et que son ancien professeur, Antoine Sylvestre, deviendra son détracteur. Par jalousie, sans doute !

Le surdoué réussit à se procurer une copie de la fameuse pierre, laquelle a pour caractéristique d'être écrite en deux langues et trois écritures : hiéroglyphes, égyptien populaire et grec.

En s’appuyant également sur l’immense documentation rapportée d’Égypte, entre autres sur l’obélisque de Philae et sur le temple d’Abou Simbel, notre génie va faire des recoupements et dénouer l’extrême complexité des hiéroglyphes.

En résumé, chaque dessin peut correspondre à un son, à une syllabe ou un mot entier (phonogramme) ou bien à une idée (idéogramme). Et tous peuvent se combiner. Quand on sait que le sens des hiéroglyphes a lui-même évolué au cours des siècles et que la lecture peut se faire de droite à gauche ou inversement selon le profil des personnages, cela donne une idée du « casse-tête chinois » !

Un seul précurseur, l’abbé Barthélémy, un archéologue, avait découvert un siècle plus tôt que les rares mots entourés d’un cartouche (boucle ovale) correspondaient aux noms des rois. Ramsès, Ptolémée, Cléopâtre sont ainsi identifiés et Champollion élabore un premier alphabet phonétique.

Le 14 septembre 1822, les hiéroglyphes n’ont plus de secret pour lui. C’est comme si toute la civilisation égyptienne se révélait sous ses yeux. Il se précipite pour aller l’annoncer à son frère et s’écroule par terre, inanimé par l’émotion et la fatigue. Il reste cinq jours dans le coma. Puis reprend son propos tranquillement en se réveillant.

Il a enfin le temps de réaliser son rêve, de 1828 à 1830, en mettant pour la première fois les pieds en Égypte - une mission scientifique financée par le gouvernement - avant de mourir trop jeune, épuisé par ses travaux en 1832. Il n’a que 41 ans.

Le plus bel hommage rendu à Champollion restera sans doute le cadeau de l’Égypte reconnaissante : l’obélisque de Louxor, qui se dresse désormais sur la place de la Concorde à Paris, dans l’alignement de l’Arc de Triomphe et du Louvre : 22 mètres de haut, 230 tonnes de pierre et 3.300 ans d’âge.

 

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11 janvier 2025 6 11 /01 /janvier /2025 09:44

Scène de liesse dans les rues suite au décès de Jean-Marie Le Pen. Je regarde sur les vidéos les visages des participants et je les trouve un peu jeunes les anciens opposants de Le Pen.  Ces mouvements « spontanés » sentent plutôt la manipulation. Surtout quand on sait avec quelle rapidité la police intervient au moindre rassemblement… Ça me rappelle la soirée Charlie du 7 janvier 2015 avec les affiches, les badges et les panneaux tout prêts pour la cérémonie. Et Renaud qui venait embrasser un flic. Comme si les vedettes sortaient toutes seules dans la rue. Quand on connaît la paranoïa du chanteur, ça ferait plutôt sourire.

Moi je ne me rassemble pas. C’est comme ça. Mais je veux bien causer.

Jean-Marie Le Pen avait un bandeau sur l’œil quand Mitterrand l’a fait grimper dans les sondages pour pouvoir gagner les élections de 1988. La gauche au pouvoir avait déçu et sans la trouille organisée autour de Le Pen, Mitterrand risquait d’être battu. Chirac a répété la même combine en 2002, auprès des mêmes électeurs tout prêts à se faire mettre une deuxième fois. Décidément, les gens comprennent pas vite.

Maintenant, tous ces vieux électeurs soignent leurs hémorroïdes dans des maisons de retraite, et c’est leurs petits-enfants qui perpétuent la tradition du grand méchant loup fasciste. Ah ! je voudrais bien rayer une fois pour toutes du vocabulaire : fasciste, fascisant, néofasciste qui font comme une barrière à l’infiltration de l’intelligence.

La gauche au pouvoir se servait de Le Pen et la base de la gauche voulait interdire le Front National. Drôle de paradoxe !

Quand on se remémore les provocations oratoires du tribun et qu’on regarde les blancs-becs insipides qui occupent l’arène aujourd’hui, on aurait envie de ressusciter les morts.

 

PS (si j’ose dire) : Je n’ai jamais eu peur de Jean-Marie Le Pen.

 

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11 janvier 2025 6 11 /01 /janvier /2025 09:35

Depuis bientôt dix jours pleins, Claude Allègre, ministre de l’Education Nationale (de gauche) n’insulte plus le personnel (de gauche) qu’il est chargé de défendre (au nom de la gauche).

Disons-le tout net : nous sommes inquiets. (A gauche)

Claude serait-il moins allègre ? c’est une question qui me tracasse. Au début, je m’étais contenté d’explications sommaires : la découverte des palaces (de droite) des voyages présidentiels gratuits (de droite), des shows télévisés (de droite), des interventions sur toutes les longueurs d’ondes (de droite), rendent assez couramment malade un homme bien portant (de gauche) dont le visage respire la santé. (Sans majuscule pour l’instant, les ministres ne finissent pas tous en prison !)

Bon, mais dix jours ! Dix longs jours sans être ridiculisé, montré du doigt, insulté ? En tant qu’enseignant, je me sentais oublié.

J’ai même failli entrer en analyse, comme au temps des soixante-huitards !

Et puis je me suis fait une raison : « Bon, il ne veut pas m’insulter ?... je vais chercher la cause de son mal ! » Ah ! c’est quelque chose d’être pédagogue dans l’âme !

Et dans le corps, c’est-à-dire un peu « voûté par les courbettes » comme chantait Léo Ferré (anarchiste de gauche).

Dévoûtons-nous, relevons-nous, et tenons-nous droit !

J’ai entrepris tout bêtement des recherches patronymiques. D’où viennent ces noms : Claude et Allègre. Là est sûrement l’explication.

Eh bien pour Claude, je suis allé voir chez Jacques Cellard, un type tout ce qu’il y a de bien, (de gauche), collaborateur du « Monde », le seul quotidien français écrit en gothique flamboyant à l’aube de l’an 2000.

Et alors là, j’ai trouvé. Claude ? il nous vient de ce bon vieux Claudius, dit « le Boiteux », empereur romain mort en 54 après Jésus Christ, qu’il a donc bien connu puisqu’il est né en 10 avant, et à Lyon, nettement avant Raymond Barre.

Il eut le tort d’aimer les femmes sans discernement, ce qui lui fit épouser Messaline, vous savez la moman à ce Britannicus, qui vous a tant fait chier en classe... non vous ne connaissez pas ?... ça fait rien, l’histoire rapporte qu’elle était « dissolue » et ça ne veut pas dire qu’elle se dissolvait dans l’eau, mais, me souffle Alphonse Boudard, que « c’était une sacrée salope ».

Cette nymphomane d’une autre époque mourut, ce qui arrive à beaucoup de gens. Alors que fit le Claude ? Il se jeta sur Agrippine !!!

Pauvre type !

Alors là, il faut vraiment en tenir une couche, car même sans connaître parfaitement l’orthographe, on comprend tout de suite que cette femme s’agrippe, et pas n’importe où quand même, la preuve, elle l’empoisonne, le Claude, qui n’est plus allègre du tout, du coup !

Mais l’était-il autant, Allègre ?

Cherchons donc le sens du mot, non sans avoir noté que « Claudel » n’est qu’une dégénérescence de « Claude », ce qui ne me surprend guère après la lecture des « Cinq Grandes Odes » de ce courtier en Bourse (au singulier, les catholiques m’étonneront toujours, ils ont deux bourses comme tout le monde, sans majuscule, et s’intéressent à la Bourse, toute seule, isolée, dans un arrondissement de Paris où l’on a, si je puis me permettre, des « couilles en or », encore une expression biblique, comme le veau d’or, je sens que je vais finir au Vatican, comme moutardier du Pape, c’est quand même mieux que branlardier des papesses, je sens que cet article est anticlérical et pas du tout consensuel. Un peu sensuel, peut-être ?... mais pas si con que ça.)

Il nous reste « allègre », qui vient du latin « alacris » en passant par l’italien «allegro ». Chacun sait qu’un mouvement de musique exécuté allegro, est une pièce jouée vivement, avec allégresse.

Ceci explique en particulier la vivacité avec laquelle Claude Allègre exécute le corps enseignant, en dépit d’un prénom qui le prédisposait à la claudication. On peut même imaginer que ce boiteux par son prénom, entraîné par l’enthousiasme de son nom, se trouve au centre d’une contradiction quasi-insurmontable : désireux d’insulter joyeusement les enseignants, il est soudain pris d’une crise d’arthrose, qui transforme l’allégresse en un douloureux grincement.

Eh bien, je ne suis pas mécontent d’avoir raté ce stage de poterie, le lendemain de la rentrée. Ça m’a permis de m’instruire et de fayoter auprès de mon ministre.

Je n’attends plus que l’avancement, ou, encore mieux, la retraite.

 

Rolland HENAULT ("Articles 2001-1996" aux Editions de l'Impossible)

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4 janvier 2025 6 04 /01 /janvier /2025 10:59

Il s’agit d’une tribune dans Le Monde (payant) publiée le 26 décembre 2024 et signée par une floppée d’euromondialistes et d’agents américains. On vous laisse découvrir ces ennemis de la paix :

- Daniel Cohn-Bendit, ancien député européen
- Vincent Desportes, major général de l’armée de terre (2S), ancien directeur de l’École de guerre
- Michel Hazavanicius, cinéaste
- Jonathan Littell, écrivain et cinéaste
- Denis MacShane, ancien ministre des Affaires européennes (Royaume-Uni)
- Adam Michnik, rédacteur en chef de Gazeta Wyborcza (Pologne)
- Ariane Mnouchkine, metteure en scène et directrice du Théâtre du Soleil
- Sylvie Rollet, professeure émérite, présidente de Pour l’Ukraine, pour leur liberté et la nôtre !
- Volker Schlöndorff, cinéaste (RFA)
- Marc Thys, lieutenant-général (R), aide de camp honoraire du roi des Belges (Belgique)
- Olivier Védrine, administrateur de l’Association Jean-Monnet
- Michel Yakovleff, général (2S) de l’armée de terre.

 
Voyant la fin de la guerre ou du moins le début de négociations approcher, « à cause » de la victoire de Trump, ces bellicistes demandent à l’UE un sursaut à la fois financier et militaire pour bouter le Russe hors de... ses régions historiques. Ils sont pour l’escalade, c’est-à-dire la fourniture aux Ukrainiens des moyens d’attaquer la Russie en profondeur, et craignent toute paix comme la peste. Car la paix, pour eux, serait paradoxalement la fin de l’Europe :

    « La trahison de l’Ukraine signerait l’arrêt de mort du projet européen : triomphant aujourd’hui, Poutine reprendrait dans deux, cinq ou sept ans ses guerres de conquête contre l’Ukraine, mais aussi contre la Géorgie, la Moldavie ou les pays baltes. L’ensemble du continent glisserait vers l’abîme. Notre sécurité, nos libertés et nos valeurs sont directement menacées. Il faut donc agir, vite. »

Pour l’instant, ce sont surtout la liberté et la sécurité de 450 millions d’Européens qui sont menacées par l’entrée en guerre progressive du combo UE-OTAN dans le conflit russo-ukrainien. Ce qui aurait pu se régler en deux mois sans l’intervention des Européens à la solde des Anglo-Américains a dégénéré en guerre fratricide et sanglante de 34 mois.

Cette bande d’inconscients, parmi lesquels ont ne voit toujours pas la signature de BHL (peur de sa mauvaise réputation depuis la destruction de la Libye ?) vont jusqu’à appeler à la mobilisation générale ! D’abord en nous tapant au porte-monnaie, ensuite en nous envoyant mourir pour une oligarchie européiste menacée par la prise de conscience des peuples.

 

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4 janvier 2025 6 04 /01 /janvier /2025 10:57

L'OMS a annoncé, vendredi 27 décembre, que le dernier grand hôpital opérationnel dans le nord de Gaza était "hors service" après l'opération de l'armée israélienne contre des combattants du Hamas près de cet établissement.
"Le raid de ce matin sur l'hôpital Kamal Adwan a mis hors service ce dernier grand centre de santé dans le nord de Gaza", situé à Beit Lahia, a assuré l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur X(Nouvelle fenêtre).  "Les premières informations font état de services clefs incendiés et détruits pendant le raid. Soixante membres du personnel soignant et 25 patients sont dans un état critique", ajoute l'organisation internationale.

L'opération israélienne est intervenue au lendemain de l'annonce par le directeur de cet hôpital, le docteur Hossam Abou Safiya, de la mort de cinq membres de son personnel dans un bombardement israélien. L'armée de l'Etat hébreu, interrogée par l'AFP, n'a pas réagi sur cette frappe dans la bande de Gaza, dévastée par 14 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.

Vendredi, l'armée a affirmé que l'hôpital était devenu "un bastion des organisations terroristes et continue d'être utilisé comme cachette par les terroristes". S'appuyant sur des informations des services de renseignement, les forces israéliennes ont lancé une opération à proximité de l'hôpital, selon l'armée. "Les troupes mènent des opérations ciblées" et essayent d'éviter que les civils, patients et personnel médical ne soient touchés, a-t-elle ajouté.

Avant de lancer l'opération près de l'hôpital, l'armée a déclaré que ses troupes avaient "facilité l'évacuation sécurisée des civils, des patients et du personnel médical" de l'établissement. Mais le Hamas assure que "l'armée d'occupation a pris d'assaut l'hôpital Kamal Adwan, forçant le personnel médical, les patients, les blessés et les personnes déplacées à évacuer". Il a accusé les forces israéliennes "de détenir les personnes évacuées".

 

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4 janvier 2025 6 04 /01 /janvier /2025 10:55

Trois salariés de la CNAM des Pays de la Loire, le Conservatoire national des arts et métiers, ont été mis en examen le 14 décembre pour fraude aux tests de français du TCF (tests de compréhension du français), condition à la naturalisation ou permettant l’obtention d’un titre de séjour longue durée. La technique était pourtant ingénieuse, de la part de ces fonctionnaires.

Le parquet d’Angers a annoncé cette fraude massive, samedi 14 décembre, impliquant une femme de 49 ans considérée comme la cheffe de réseau, son compagnon de 50 ans et un enseignant au CNAM âgé de 75 ans. Selon le procureur de la République d’Angers Éric Bouillard, la Section de recherches a exploité « des renseignements sur un réseau très actif qui semblait accorder des facilités à certains étrangers pour l'obtention facilitée des épreuves des TCF ». 250 personnes auraient profité de ce système ! Cela a permis aux trois malfaiteurs d'amasser un gros pactole : 10.000 € en espèces et 200.000 € de placements qui ont été retrouvés. Les deux hommes sont placés sous contrôle judiciaire, tandis que la femme est mise en détention provisoire.

Les chefs d’accusation sont accablants : corruption active et passive, escroqueries en bande organisée, blanchiment en bande organisée de fraude fiscale, aide à l’entrée ou au séjour d’un étranger.

Ce n’est pas la première fois que des titres de séjour sont délivrés de manière indue : déjà, en janvier 2024, un agent de la sous-préfecture de Saint Germain-en-Laye avait été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, et 10.000 euros d’amende, pour avoir délivré de faux titres à cent soixante étrangers ! Un peu plus tôt, le 5 juin 2023, huit individus avaient été mis en examen pour fraude documentaire après avoir été arrêtés par la sous-direction chargée de la lutte contre l'immigration irrégulière (SDLII). Fraude qui permet à un immigré clandestin d’obtenir un faux titre de séjour et de bénéficier de l’intégralité des droits sociaux.

Mais cette fois, c'est plus pernicieux, car les titres de séjour qui ont pu être obtenus sont vrais, et même les certificats de niveau de langue française ne sont pas faux ! Il a fallu identifier les flux et les stocks d’argent passés sous la table. Pour cela, pas moins de trente-trois membres de la section de recherches et du groupement du Maine-et-Loire, ont été dépêchés début décembre.

 

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4 janvier 2025 6 04 /01 /janvier /2025 10:50

Dans une vaste enquête, Le Monde a dévoilé une nouvelle facette du Président Macron. L’Élysée, qui a aussitôt démenti, marche plus que jamais sur des œufs.

Le Monde parle d’un Président qui « entretient le flou sur ses convictions idéologiques ». Il est certain que, pour ce qui concerne ses décisions politiques, les Français sont unanimes : quel cirque ! Plus personne ne semble s’y retrouver, de droite ou de gauche. On réclame sa démission, on espère sa destitution. Parce qu’il reste quand même une interrogation sur laquelle les Français sont d’accord : de qui Macron est-il encore le Président ? Dès 2017, Macron avait fustigé « les fainéants » et, en campagne pour sa loi Travail, avait fait une distinction entre ceux « qui réussissent et [ceux] qui ne sont rien ». Déjà, le mépris présidentiel avait fait hurler élus et administrés. Ce n’était que le début.

Dans son enquête, « Emmanuel Macron, le double état permanent », Le Monde raconte que même ceux que l'on pensait ses amis n’échappent pas à son cynisme. Matignon, sous la houlette de son protégé Gabriel Attal, serait « la cage aux folles ». Lucie Castets et Marine Tondelier, « des cocottes ». Le Monde continue, le Président aurait dit, en 2023, à son ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, que « le problème des urgences, c’est que c’est rempli de Mamadou». L’Élysée a démenti, Le Monde maintient. Les élus de gauche, sur X, crient au racisme, à l’homophobie ou au sexisme. Revenant même sur l'entretien qu’Emmanuel Macron avait accordé à Valeurs actuelles, le journal raconte que le Président aurait appelé les Français d’origine maghrébine « rabzouz ». En sept ans, tout le monde en a pris pour son grade.

Diviser pour mieux régner ? Même si l’Élysée a démenti, le mal est fait. Macron aura réussi l’exploit de rassembler les Français dans son mépris. Tous dans le même panier, les Français ne le méritent décidément pas. « Le mépris et la haine sont sans doute les écueils dont il importe le plus aux princes de se préserver », explique pourtant Machiavel, dans Le Prince. Macron aurait-il oublié son mémoire de recherche ? Le lanceur de « la grenade dégoupillée dans les jambes », celui qui a décidé d’emmerder les « non-vaccinés » en les taxant d’« irresponsables », n’est pas, en termes de mépris, à son coup d’essai. Ce qui étonne, c’est son universalité : personne n’y échappe. Même quand il essaie de réconforter les Mahorais, même quand, pour une fois, il glorifie la France, Macron se prend les pieds dans son mépris : « Si c’était pas la France, vous seriez 10.000 fois plus dans la merde ! », a-t-il ainsi lancé à Mayotte dévastée…

Pas de deux poids deux mesures, dans la politique du « en même temps », même mépris pour les amis, pour les ennemis, pour les Français d'en bas, pour les Français d'en haut : « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », écrit La Fontaine, dans Les Animaux malades de la peste. « Le Président de tous» aura réussi à réunir tous les Français dans son princier mépris. Enfin une promesse tenue !
 

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