Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 11:15

http://www.france-palestine.org/Gaza-faire-lever-le-blocus

Les bom­bar­de­ments israé­liens de ces der­niers jours à Gaza qui ont fait de nom­breuses vic­times dont une fillette de trois ans, et d’importants dégâts, appellent une claire condam­nation du gou­ver­nement français. Les habi­tuelles jus­ti­fi­ca­tions des auto­rités israé­liennes qui pré­sentent leurs actions comme des repré­sailles sont tota­lement irre­ce­vables. D’abord parce qu’elles frappent des civils qui sont main­tenus sous un blocus inhumain depuis plus de six ans et, qu’à ce titre, elles consti­tuent des crimes de guerre. Enfin parce qu’aucune autorité en place à Gaza ne sera jamais en mesure d’empêcher des actions vio­lentes contre ce siège qui prend en otage une popu­lation de plus de 1,6 million d’habitants et la coupant déli­bé­rément de ses liens avec la Cisjordanie.

Cinq ans après l’ignoble opé­ration mili­taire israé­lienne (dite "plomb durci") contre la popu­lation de Gaza, plus d’un an après les nou­veaux bom­bar­de­ments massifs de novembre 2012 suivis d’un cessez-le-feu, rien n’est réglé et Israël continue à bom­barder en toute impunité la popu­lation et les infra­struc­tures de Gaza, et à lui imposer un blocus qui ruine son éco­nomie et plonge la popu­lation dans la misère. La seule solution est d’en finir avec le blocus et c’est ce que la France, comme la com­mu­nauté inter­na­tionale, doivent rap­peler à Israël en prenant les sanc­tions qui s’imposent. 

Partager cet article
Repost0
1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 11:10

http://www.france-palestine.org/Proces-boycott-relaxe-a-Pontoise

Le Tri­bunal de grande ins­tance de Pon­toise vient de pro­noncer la relaxe des sept inculpés pour­suivis pour avoir appelé au boycott citoyen.
 Lors de l’audience du 12 sep­tembre dernier, le Pro­cureur de Pon­toise avait exprimé sa dif­fi­culté de trancher entre la « pro­vo­cation à la dis­cri­mi­nation » dont les mili­tants étaient accusés et la liberté d’expression qu’ils reven­diquent. Il s’en était remis à la sagesse du tri­bunal, ce qui a conduit heu­reu­sement à la relaxe.
 C’est une nou­velle décision positive, après les deux déci­sions en sens inverse à Alençon et Colmar. Elle rend plus néces­saire encore l’abrogation des cir­cu­laires Alliot-​​Marie et Mercier, pour que prenne fin de façon défi­nitive la cri­mi­na­li­sation des « actes mili­tants », que sont la cri­tique de la poli­tique d’Israël.
 L’AFPS pour sa part pour­suivra, notamment avec le boycott citoyen, son action mul­ti­forme pour une paix juste au Proche-​​Orient qui passe néces­sai­rement par des sanc­tions fortes contre l’Etat d’Israël, à l’image des pre­miers pas, encore bien timides, sur la voie dans laquelle l’UE com­mence à s’engager.

Partager cet article
Repost0
1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 11:07

Monsanto étend son emprise sur toute la planète. Son nouveau projet est une gigantesque usine de semences génétiquement modifiées en Argentine. Sofia Gatica et ses voisins ont eu le courage de s’interposer, et elle a reçu des menaces de mort et des coups violents. La menace est imminente. Mobilisons-nous à leurs côtés et stoppons la construction de l’usine mutante.  
Monsanto crée des semences génétiquement modifiées. Combinées à des pesticides toxiques, elles sont utilisées en monoculture: dans ces champs, rien d’autre ne pousse. Ce procédé est une plaie pour nos écosystèmes. Or aujourd’hui,  l’entreprise projette de bâtir l’une des plus grandes usines de semences OGM dans la petite ville de Malvinas.  

 

Lire la suite et signer la pétition

Partager cet article
Repost0
30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 11:13

Je défends Dieudonné comme je défends tous les écrivains, dessinateurs, cinéastes, humoristes, chanteurs, qui s'expriment en leur nom et sur les sujets de leur choix, quels que soient ces sujets, quelles qu'en soient la forme et la teneur.
Celui qui met une restriction à cette liberté fondamentale ressemble à celui qui est contre la peine de mort SAUF dans certains cas.

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 06:48

foulquier.jpgComme c'est l'usage quand décède une célébrité, un concert de louanges s'est levé à la mort de Jean-Louis Foulquier. Les copains d'abord ont joué pour lui une dernière fois, mercredi soir sur France Inter et c'était émouvant. Je le dis sincèrement, Foulquier était quelqu'un de bien, un artiste, un instinctif qui pouvait se passionner réellement pour un chanteur. Mais comme souvent chez les passionnés, avec lui c'était tout ou rien, ou plus exactement c'était tout puis rien. Après quelques mois, la passion s'arrêtait brutalement sans qu'on en connaisse la raison, le chanteur disparaissait, c'était fini. Je me suis souvent demandée pourquoi cet homme qui se faisait son opinion tout seul changeait-il si brusquement d'avis ? Bien que sa mort me peine, je ne peux pas m'empêcher de penser à ces chanteurs qu'il a protégés quelque temps, puis laissés tomber, et à cette petite mort qu'ils ont alors ressentie. Oui, j'aurais bien voulu en causer avec lui.

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 06:41

En 2011, nous critiquons d'emblée la guerre "humanitaire" et les médiamensonges de l'Otan, (sans pour autant faire de Khadafi un modèle, loin de là). Du coup, certains nous diabolisent comme "ami des dictateurs". Aujourd'hui, curieusement, on ne les entend plus à propos de la situation actuelle en Libye... Comme après chaque guerre, en fait. Cet "après" n'intéresse jamais les médias...
>

>
Libye : faisons le point deux ans plus tard... - Nazanin Armanian
>

>
L'art de la guerre : la nouvelle mission Libye au départ - Manlio Dinucci
>

>
Les médias sont les premiers mécanismes de destruction massive - Angeles Diez - Enric Llopis
>

>
Livre de Michel Collon : Libye, Otan et médiamensonges
>

Partager cet article
Repost0
14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 06:39

"Les morts sont tous de braves types", chantait Georges Brassens. Les jeunes et aussi les autres, doivent savoir qu'une grande partie de ceux qui, en Occident, rendent hommage à Mandela et se presseront à ses funérailles, est exactement responsable des 27 années de prison que Mandela a subies ! Les Etats-Unis, la France, le Canada, la Belgique, feu Charles De Gaulle, Giscard, David Cameron, Mc Cain et plein d'autres : tous complices, tous hypocrites ! Et les vrais amis ? Le tout premier voyage effectué par Mandela après sa libération, ce fut à Cuba. Pourquoi ? Cela non plus, les médias ne vous le diront pas...

La France était le meilleur soutien de l'apartheid en Afrique du Sud - Gilles Devers

Mandela, Cuba et la fin de l'apartheid - Marc Vandepitte

Le club des faux amis de Mandela - Matt Carr

Qui est l'héritier de Mandela ? - Bernard Desgagné

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 09:19

Jusque là, j'ai rien dis. J'ai fais ma part en consciencieux, à la régulière. Mais admets un peu, toi le lecteur qui voit tout depuis le début, que mon co-auteur me cherche. Des noises, des poux, des cailloux, des hiboux, ce que tu voudras bien, mais surtout des emmerderies! Qu'il parte en sucette à chaque chapitre qui lui incombe, soit. M'y suis habitué et toi aussi, j'espère. Même, je trouve, ça donne du style à notre polar. Sûr comme ça que t'en trouveras pas un autre pareil ailleurs. Y'a les ceux qui veulent du narratif, de l'histoire qui avance, des rebondissements, du suspense qui pourront, si ils le souhaitent, ne lire que les chapitres pairs. Et puis y'a les ceux qui préfereront du délire, de la disgression, de la vacharderie bien envoyée et qui se cantonneront aux chapitres impairs. Et puis il y a toi, le vrai lecteur, qui acceptera le tout comme un pack indissociable, qui mordra le fait que tout ça se tient par les coudes, voire les couilles pour certains chapitres plus osés. En plus, au prix fort du bouquin que tu as acheté, avoues que ce serait ballot de n'en lire que la moitié. Pour rentabiliser ton achat, on s'est même dit, avec mon co-auteur, qu'on allait rajouter des pages blanches à la fin pour que, comme ça, tu puisses y écrire ta liste de course où tes rendez-vous chez ton psy. Mais là, on est encore en pourparler avec l'éditeur, je te garantie rien. L'éditeur, il veut faire oeuvre, lui, c'est son job, tu comprends. Il est pas là pour te vendre des salades, l'éditeur. Il veut t'éduquer à la Littérature, rien de moins! C'est un ambitieux, t'avoueras. Et puis, il a des principes. Par exemple, il ne lit jamais les bouquins qu'il publie!

Mais t'en revenir à mon co-auteur. C'est déjà pas simple d'écrire à deux. Surtout quand on ne sait pas où on va. Alors si, en plus de ça, il passe son temps à m'infamer, là, je vais te dire, on va plus être copains longtemps! Passe encore qu'il me traite de kossovar, je sais même pas trop ce que ça veut dire. Et puis je ne connais pas bien la Kossovarie, cancre nul que j'ai toujours été en géographie. Mais qu'il sous-entende que ne vois en lui qu'un aryen, voir un Boche (habitant de la Bocherie, je suppose), là je dis halte au feu, stop, this is the end, game over, je ne joue plus! J'y peux rien si il a les yeux bleus, le cheveu blond et ondulé, la carrure athlétique que si elle le voyait en vrai, Leni Riefenstahl retrouverait l'usage de ses ovaires derechef! Alors que moi j'ai les yeux noirs, le cheveu brun et dru, la peau un peu halée de celui qui a des origines manouches, que d'ailleurs j'en ai et que si t'es pas content de ça, eh bien tu manges tes morts! On va quand même pas se chicaner sur nos physiques, quoi! Faut laisser ça à BHL et Houllebecq qu'ont rien d'autre d'intéressant à dire. Et puis ils font ça très bien, avec ambiance cour de récré, jeux de billes et écorchures aux genoux, tout ça, tout bien. Alors je vais te dire la vérité, à toi et rien qu'à toi, tout ça je m'en fous. Je sais bien que lorsque le Bas du Front National aura pris le pouvoir, je serai un des premiers à monter dans le train et que mon co-auteur sera là, sur le quai, pour agiter son mouchoir et me dire adieu. Parce qu'il a le sens de l'amitié, vraiment. D'ailleurs, il m'a expliqué qu'il n'écrivait jamais ce mot -amitié- au pluriel. Parce que ça ne se partage pas, et surtout pas avec n'importe qui! Alors, je vais te dire, il peut bien me traiter de kossovar, d'éthiopien, de bobo, de scrofuleux, ou pire, de politicien, je lui en veux pas. De rien. Il s'amuse, il m'amuse, et je crois bien qu'il t'amuse aussi à voir le sourire vaguement con que tu arbores en permanence. Ou alors c'est de naissance et il faut te dire qu'on n'a jamais que ce qu'on mérite. Maintenant, et comme je fais ce que je veux dans mon chapitre, je m'en vais te revenir au polar. Parce que je m'y suis attaché, moi, à cette histoire de hache qui fend, de commissaire Naze, de malédiction.Tiens, d'ailleurs, je crois bien qu'on en était là. Je te reprends l'affaire si tu le veux bien.

Cette fameuse nuit là, à Brion, ce charmant petit village si paisible auparavant, il se passa une chose étonnante. Une coïncidence pour tout dire, que l'on qualifierait volontiers de troublante si on était dans un roman. Dans deux endroits différents, éloignés de quelques dizaines de mètres l'un de l'autre, deux personnes entamèrent le même récit. C'est ainsi que Gaston et Raymonde Lenoir prirent la parole.

« Cette histoire s'est passé en 1796. A l'époque, les membres de la famille Lenoir étaient connus et reconnus par tous les habitants de Brion qui, dans leur ensemble, les détestaient et les jalousaient en raison de leur aisance. Faut dire, Les Lenoir tenaient l'unique auberge du village et lui avaient donné pour nom « La Jalousie », histoire de bien faire comprendre aux villageois dans quelle estime ils les tenaient. Mais cette nuit du 28 Avril allait tout changer! Tôt dans la soirée, deux voyageurs, inconnus des tenanciers, se présentèrent à l'auberge et demandèrent couvert et gîte pour la nuit. Vers 22 heures, alors que tout le monde était couché, les deux voyageurs allèrent tirer le verrou de l'entrée laissant place libre à toute une horde de criminels, qui silencieusement, avaient cernés la maison dans la soirée. Visiblement, le coup était bien préparé et la bande bien organisée. Après avoir séquestré les domestiques dans leurs dépendances, les voyous se lancèrent dans un véritable carnage! Pour commencer, ils égorgèrent dans leur sommeil le père, Louis Lenoir, ainsi que la mère, Marie-Anne. Puis ce fût au tour des deux filles de 13 et 7 ans, égorgées elle aussi sans aucun scrupule! Mais la famille Lenoir comptait 4 enfants. Rose, âgée de deux mois, et ne constituant visiblement pas une menace pour les tueurs, fût épargnée. Et puis il y avait Denis, 9 ans, qui... »

Raymonde s'interrompit.

« Dis, gamin, ça te dérangerait d'arrêter de t'astiquer le manche pendant que j'évoque? Je comprend que tu ais des besoins mais, soit tu te termines fissa, soit tu me ranges coquette afin que je te poursuive l'énoncé, capito? »

Et Raymonde reprit.

«  Et donc, il y avait Denis, 9 ans, qui, ayant entendu du bruit alla vite se cacher dans la caisse de la haute pendule située dans la salle commune. Il entendit les bandits promettre à Marie, leur servante, qu'elle aurait la vie sauve si elle leur servait un bon repas. Puis des bruits violents, des rires tonitruants, des voix beuglantes. Ils étaient entrain de piller la maison. Puis ils festoyèrent. Puis Denis entendit les cris de douleur et de détresse atroces de Marie, torturée et violée. Puis tout s'arrêta lorsqu'ils l'égorgèrent à son tour. La maison redevint... »

Ce fut au tour de Gaston de s'interrompre.

« Fait soif à dégoiser comme ça! Permettez, commissaire, je vais nous servir une gnôle que je prépare moi-même, un truc à dessoiffer un cadavre!... Oui, j'ai un alambic... oui, je sais, c'est interdit! Vous êtes de la police ou quoi?.. Ah, oui, j'avais oublié... Allez, remballez votre conscience professionnelle et goûtez-moi ça!... ça pique, hein? Vous pleurez? C'est que le nectar s'insinue, c'est rien... »

Et Gaston reprit.

« Donc, la maison redevint silencieuse. Les pillards s'étaient évanouis dans la nature avec leur butin. Au petit matin, les domestiques furent libérés et on découvrit le carnage. Ce fut la consternation dans tout le village, puis dans tout le département car la nouvelle se répandit rapidement. Vous savez bien à quelle vitesse le malheur se propage, hein? Bien plus vite que le bonheur! Parce que le bonheur, c'est si rare, qu'on se cache pour le vivre pleinement, en égoïste. Parce que si on se met à le partager, pfuit, il disparaît! Le bonheur, c'est un plaisir solitaire, me semble. Mais bref. Les habitants de Brion plaignirent alors avec force les Lenoir qu'ils détestaient tant auparavant. Le seul survivant, Denis, fut retrouvé dans sa pendule, à jamais choqué par ce qu'il venait de vivre. »

Naze, la gorge et l'estomac en feu, demanda.

« Et qu'a donné l'enquête? Les coupables ont-ils été retrouvés? Putain, c'est quoi ce truc, de l'acide alcoolisé? »

« L'enquête, commissaire, a piétiné longtemps malgré les moyens mis en place. Mais, à l'époque, on manquait de moyens et d'effectifs. De plus, les tueurs avaient fait ça proprement, si je puis dire, et n'avaient laissé aucune trace exploitable permettant de les identifier. Le petit Denis fut évidemment interrogé, mais il garda son secret jusqu'à son lit de mort. »

« Alors, si je comprend bien, vous êtes le descendant de ce Denis? » demanda Naze.

« Mais ça veut dire que tu es la descendante de Denis, Maminette? » arriva à la même conclusion Benoît.

Gaston et Raymonde, chacun de leur côté, hochèrent de la tête affirmativement et gravement.

« Moi aussi, je suis un de ses descendants alors? »

« Oui, mon con. » répondit Raymonde sobrement à son petit-fils.

« C'est une histoire tragique, je vous l'accorde, mais je ne vois pas le rapport avec le tueur à la hache qui sévit actuellement? »

« Alors, c'est que vous êtes encore plus abruti qu'un abruti de flic, si vous me permettez, commissaire. » répondit laconiquement Gaston à Naze.

« Et la malédiction, c'est quoi? » demandèrent, ensemble mais séparément, le fonctionnaire de police et l'adolescent priapique.

« C'est ce drame que nous portons comme un fardeau de génération en génération. Mais il est temps de se délester, fils! L'heure est venue où les habitants de ce village vont payer! » dit Raymonde, le regard subitement noir.

« L'aube approche, commissaire. Vous allez avoir l'opportunité de serrer votre tueur à la hache. Par contre, cela risque de ne pas être aussi simple que ça pour vous. Car, oui, la malédiction est en marche... » dit Gaston avec une gravité que Naze n'avait jamais décelé chez lui jusqu'à présent.

 

Et là, j'en vois un qui doit bien se marrer à s'en fêler les côtelettes, c'est mon ami co-auteur. Je le devine déjà gribouiller à mon sujet comme quoi, après le polar à la petite semaine, je verse dans le fantastique à deux balles et qu'il ne manque plus que des extra-terrestres pour que le n'importe quoi affiche complet! Mais, dis, si t'en veux, de l'ufologie, je suis prêt à t'en donner, moi, hein! Mon credo c'est : tout pour le lecteur et tout contre la lectrice! Alors, te gêne pas, demande et j'exhauce! Et on emmerde mon co-auteur! Si tu veux de l'eau de rose, je t'en donne! Si tu m'exiges un paragraphe avec des poneys, je t'en colle deux pour le prix d'un! Oui, je sais, c'est un peu putassier comme attitude mais, avec la sodomie, c'est le seul moyen de percer dans le métier, il paraît. Et je préfère mettre de que de me faire mettre, pardon.


Et le jour fini enfin par se lever doucement sur Brion. Le commissaire Naze avait l'impression d'avoir un orchestre de jazz qui joue avec des moufles et pas bien ensemble dans la tête. La faute à la gnôle et au manque de sommeil. Sans parler de tous ces événements bizarres dans ce fichu bled. S'ajoutait à tout ça le sentiment diffus que du pas normal allait encore se dérouler. Cette impression se confirma lorsqu'il vit Gaston tenant une hache sur l'épaule quitter la maison. Naze se redressa péniblement du canapé dans lequel il était vautré pour le suivre, se disant dans sa Ford intérieur (il adore les bagnoles, c'est comme ça!) qu'il savait bien que c'était lui, le Gaston, le vilain tueur!. Arrivé sur le perron, ce qu'il vit le laissa sans voix, sans toi, ni moi, sans foi ni loi. T'expliquer la scène simplement. Un soleil timide mais serein pontait à l'horizon, là-bas le long de la mer jaune que constituaient les champs de blés. L'église sonnait pour la septième fois. Volets et persiennes s'ouvraient. Le village s'éveillait doucement. Et ses habitants vaquaient à leurs occupations habituelles. Une scène de campagne tout à fait normale donc. Si ce n'était le fait qu'il n'y avait plus que des brionnais... ça, passe encore, mais surtout... surtout, tous trimballaient une hache sur l'épaule! Ce petit détail suffisait à rendre la scène complètement surréaliste. Que ce soit Paulo le boulanger ou Jean-Pierre le boucher, Dédé le fier, Jean-Yves et son teckel, Denis l'ancien, Antoine qui voit plus très bien, Firmin le mongolien, Fernand qu'a un cancer, Claude qui vote à gauche ou Jacky le pédéraste, tous tenaient à l'épaule une hache avec l'air aussi normal que s'ils n'en avaient pas!

Le conconmissaire Naze, exténué, ébahi, hébété, ahuri mais surtout encore nauséeux, décida de terminer ce chapitre dans la simplicité : il se mit à vomir tout en tombant dans les pommes.

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 09:12

 

    Pour ceux qui n'ont pas pu assister à la projection de "Quand Chanson rimait avec Colombe"
au théâtre Mouffetard en juin 2012
ou à "La Fête aux Copains" au Forum Léo Ferré les 6 et 7 octobre 2013,
ne manquez pas cette INVITATION :

 
Le Vendredi 13 décembre à 20h,   vous êtes invité(e)(s)au  Théâtre de Bligny, Centre hospitalier de Bligny    Téléphone : 01 60 81 90 18 -  91640 Briis-sous-Forges


par la Mairie de Briis-sous-Forges et Michel Valette à une projection d'un film de 1h20
constitué d'extraits de films d'archives de la télévision  représentant un grand nombre
d'artistes de la chanson ayant débuté au cabaret La Colombe dans les années 60,
à l'occasion de la sortie récente du nouveau livre de Michel Valette

« Le joli temps de la Colombe ».


 Info : Hélène Hazera interviewera                                                                              
 Michel Valette le dimanche 15 décembre 2013                                                     
 dans son émission "Chansons Boum"  sur France-Culture à 23h  

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 09:01

Machine de propagande capable d'infiltrer des médias historiquement ancrés à gauche, les néoconservateurs déguisés en progressistes obtiennent votre consentement aux guerres contemporaines, ou tout au moins, l’assurance de votre laisser-faire. Leurs armes ? Le détournement d’un discours moral, des choix éditoriaux incitant plus ou moins subtilement à la haine raciale, et une situation oligopolistique des médias. Cette étude vise à aller au delà de formule simpliste « les médias appartiennent aux marchands de canons », pour mettre à jour la mécanique de propagande de guerre et de haine ressassée en continu par les mass-médias sous le joug du lobbyisme néoconservateur. Pour ce faire, nous reviendrons sur le tournant de 2005 où être progressiste autorisait bizarrement à promouvoir la haine des musulmans. Puis nous découvrirons MEMRI, un des rouleaux-compresseurs propageant l’idée d’un choc des civilisations qui légitimerait le pire. Enfin, nous nous pencherons sur ces nombreux faux experts qui appartiennent à des groupuscules néo-cons et développent leur propagande dans tout l'espace médiatique.

Lire le dossier complet

Partager cet article
Repost0