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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 11:04

C’est un projet hors norme à 15 kilomètres au nord de Paris dans la ville de Gonesse (Val-d’Oise). Un immense complexe de 80 hectares comprenant une piste de ski, un parc d’attractions, un centre commercial, une ferme urbaine, des restaurants, des hôtels, des salles de spectacle, des bureaux…

Le projet Europacity est porté par Alliages et Territoires, une filiale du groupe Auchan et du promoteur chinois Wanda. Tous deux financeront à hauteur de 3,1 milliards d’euros ce complexe immobilier prévu pour sortir de terre en 2024. C’est le plus gros investissement privé en France depuis 1992, date de la construction de Disneyland. Mais depuis 2008, date de l’annonce du projet, Europacity suscite nombre d’oppositions.

1 - Des forts impacts environnementaux

Les promoteurs sont accusés de bétonner 300 hectares de terres agricoles sur les 700 hectares du Triangle de Gonesse situé entre les aéroports de Roissy et du Bourget. Une enquête publique, achevée le 23 août, estime que le projet "présente des impacts environnementaux négatifs à très négatifs qui vont à l’inverse des grandes orientations de politiques nationales et internationales en matière de lutte contre la disparition des terres agricoles et de lutte contre le réchauffement climatique".

2 - Des doutes sur la rentabilité économique

De même, l’enquête juge que les promoteurs ont surévalué la promesse de 11 000 emplois locaux et de 30 millions de visiteurs par an. D’une part, il est jugé que "les objectifs en matière d’emploi sont peu en phase avec le niveau de formation local". D'autre part, Europacity sera en concurrence avec les centres commerciaux Aéroville et O’Parinor.

3 - Des investisseurs en difficulté

Le projet est d'autant plus difficile à défendre sur le plan économique qu'Auchan traverse une mauvaise passe avec des pertes semestriels. Mais surtout le chinois Wanda s’est récemment fait rappeler à l’ordre par Pékin pour s’être endetté en investissant dans des projets insensés à l’étranger... comme Europacity. Wanda a promis de concentrer ses principaux investissements en Chine.

 

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 10:59

Une quinzaine d'associations africaines ont déposé une plainte à la Cour pénale internationale contre Nicolas Sarkozy, accusé d'être l'un des responsables de l'assassinat du colonel Kadhafi en 2011 en Libye.

Plusieurs mouvements et associations de la société civile africaine ont déposé une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre de l'ancien Président français Nicolas Sarkozy. Ils accusent l'ex-locataire de l'Élysée d'avoir provoqué l'intervention en Libye qui a débouché en 2011 sur la chute et la mort du colonel Mouammar Kadhafi.

Le weekend dernier, des militants se sont réunis à Bamako pour former le Front panafricain de la société civile (Fispa) destiné à «défendre l'Afrique, la démocratie, la dignité et les droits de l'homme».

«Nous portons cette plainte contre Nicolas Sarkozy pour l'assassinat de Kadhafi parce que cela a des conséquences dramatiques et néfastes sur le continent et les populations africaines», a expliqué le membre guinéen du Fispa Elie Kamano, cité par RFI.

L'intervention de l'Otan en Libye, alors qu'y régnait une guerre civile entre les forces pro- et anti-Kadhafi, a entraîné la chute de son régime tout en plongeant le pays dans un chaos sécuritaire. La France a été le premier pays à porter une frappe aérienne contre des objectifs militaires libyens, suivie le même jour par le Royaume-Uni et les États-Unis.

 

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14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 10:52

Carles Puigdemont vient de proclamer “le droit de la Catalogne à l’indépendance” sous les applaudissements des élus régionaux. L’expérience historique enseigne pourtant que ce genre d’aventure se termine rarement dans l’allégresse. Arraché à la Serbie à coups de B52, le Kosovo a proclamé son indépendance en 2009. Sous perfusion de l’UE et de l’OTAN, cet Etat-fantoche a été livré par l’émissaire onusien Bernard Kouchner à une clique mafieuse, l’UCK, qui doit son impunité à cette rente géopolitique. En attendant, la Serbie a été bombardée et dépecée. Quant à la population du Kosovo, elle ne tire aucun avantage d’une indépendance qui a fait de nombreuses victimes.

Voilà pour l’Europe. Mais en Afrique, c’est pire. La sécession du Sud-Soudan parrainée par Washington a provoqué un désastre sans précédent. D’une pauvreté inouïe, dévasté par la guerre civile, ce nouvel Etat n’a plus que ses yeux pour pleurer. Les multinationales convoitaient ses richesses minières et pétrolières, le Département d’Etat voulait affaiblir le gouvernement de Khartoum, les dirigeants des ethnies méridionales rêvaient d’indépendance, c’était l’équation gagnante ! Hélas le rêve est devenu cauchemar, et les morts se comptent par dizaines de milliers. Kosovo, Sud-Soudan : décidément le séparatisme, lorsqu’il parvient à ses fins, peine à offrir des lendemains qui chantent.

On répliquera sans doute que l’indépendance du Kurdistan irakien pourrait faire la démonstration inverse. Ce peuple sans Etat, floué par l’inique traité de Lausanne (1923), prendrait alors une revanche historique ! C’est bien le projet du PDK dirigé par le clan Barzani, mais il y a loin de la coupe aux lèvres. Ni l’Irak, ni l’Iran, ni la Turquie n’accepteront ce démembrement d’un Etat souverain, fût-il appuyé en sous-main par le puissant protecteur US. Quant à l’alliance avec Israël, on se demande si les Kurdes réalisent que Tel Aviv les soutient comme la corde soutient le pendu. Prudents, les Kurdes syriens dialoguent de leur côté avec Damas, qui s’est dit prêt à négocier une fois scellé le sort de Daech.

Véritable cas d’école, la situation des Kurdes syriens illustre l’impasse du séparatisme. Car si d’aventure ils décidaient de proclamer leur indépendance, ils ouvriraient les portes de l’enfer. Pris en tenailles entre les forces turques et syriennes, cet Etat non viable d’1,5 million de Kurdes serait rapidement rayé de la carte. Sans doute ont-ils fini par comprendre que l’autonomie kurde n’est négociable qu’à condition de renoncer au séparatisme et que leur avenir est d’appartenir à une Syrie souveraine et réconciliée. Mais comme au Kosovo et au Sud-Soudan, les velléités séparatistes sont manipulées par des puissances qui ont intérêt à déstabiliser les Etats souverains. Le sort des Kurdes dans la région est entre leurs mains, et ils auraient tort de le confier à leurs faux amis impérialistes.

 

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 10:59
Dessin envoyé par Carlos à Rolland Hénault

Il porte pour le grand public le surnom de Carlos. Je crois que c’est le nom donné par la police.

Toujours pour le grand public, il est un assassin, pire, un terroriste !

Rien de plus effrayant qu’un terroriste !

Les français ont la mémoire courte, ainsi que le bégayait le maréchal Pétain.

Car parmi les terroristes, il faudrait commencer par compter le général de Gaulle, tous les résistants, les alliés qui effectuaient des raids sur le territoire français.

Tous les maquisards qui ont dégommé un nazi et provoqué ainsi l’exécution de dizaines d’otages.

Ca fait déjà du monde, mais ce n’est pas tout, il faudrait compter tous les partisans de la guerre sociale, les communards, les Basques, les révolutionnaires français dès 1789, ceux qui ont participé à la prise de la Bastille, ceux qui ont libéré Paris en août 1944...

On a reproché à Carlos les propos suivants : « Il n’y a pas d’innocents ! » Et alors ? N’est-ce pas la théorie de Sartre sur l’engagement, Sartre qui rendait responsable de la Commune de Paris et de la guerre de 1870 Gustave Flaubert, avec cet argument : il est responsable parce qu’il n’a rien fait pour les empêcher ?

Sous l’Occupation, tous les français qui n’avaient pas participé à la Résistance étaient considérés, a priori, comme des coupables possibles.

Quand Illich Ramirez Sanchez parle d’un gouvernement par la terreur *, on oublie que c’est précisément la période appelée la « Terreur » qui vit en France le plus d’avancées sociales. L’humaniste Romain Rolland défend d’ailleurs la politique de Robespierre.

Par contre, la Terreur blanche, qui suivit le départ de Napoléon, n’eut jamais mauvaise réputation. On l’ignora même longtemps dans les manuels scolaires.

On peut ne pas épouser les opinions politiques de Carlos et lui reconnaître cependant le statut de prisonnier Politique **.

Sauf erreur, Carlos est sous le coup d’une inculpation qui remonte à 1975. Il n’a pas été arrêté mais livré aux autorités françaises en 1994 parce que, suite à la chute du communisme, il était devenu « encombrant ».

Mais toujours vivant !

Illich Ramirez Sanchez n’est pas un détenu ordinaire. Il arrive à Saint Maur après huit ans d’isolement et il se déplace dans les couloirs de la Maison Centrale avec une attitude d’homme du monde.

Illich Ramirez Sanchez est un ministre incarcéré.

 

* C’est la formule employée dans la « grande presse ». Carlos parle d’un « régime autoritaire ».

** Le statut de prisonnier politique en France a été supprimé par le garde des Sceaux Badinter.

 

(Extrait du livre « NON » de Rolland Hénault. Editions Libertaires. 2006)

 

 

NDLR : Le terrorisme de Carlos n’a rien à voir avec les attentats aveugles contre les populations. Il ciblait des responsables de très haut niveau, son but était de contraindre les gouvernements (prise d’otages de l’OPEP, opération HAIFA…). Les attentats de la rue Marbeuf et du drugstore Publicis lui ont été imputés, malgré deux premières relaxes, grâce à « l’oubli » de témoins oculaires par le juge Bruguière. Carlos lui adressa une lettre publique qui se terminait par ces mots : « Avec le profond mépris que m’inspirent vos manières affétées, votre accointance ouvertement interlope avec le FBI, vos moeurs punies par le Code pénal et vos addictions à des substances interdites ».

 
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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 10:45
Depuis 2010 sont appliquées en Grèce des mesures ressemblant étrangement, sur de nombreux points, aux « lois Travail XXL » qui doivent être prochainement adoptées par ordonnances en France. Sept ans après les premières dispositions, le bilan est inquiétant.

 

Ces mesures ont beau contrevenir aux conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT), à la charte sociale du Conseil de l’Europe, au traité de Lisbonne et à certaines directives européennes, elles ont été appliquées en Grèce. Leurs effets sont dramatiques. Sur le plan macroéconomique d’abord. Entre 2010 et 2016, le PIB s’est effondré de 27%. Le nombre de petites et moyennes entreprises a fondu, passant de 900.000 en 2009 à 450.000 aujourd’hui. Le chômage est le plus élevé de la zone euro ; à moins de 10% en 2009, il frappe aujourd’hui 21,7% des actifs, et même 44,4% des 15-24 ans.

Sur le plan du travail ensuite, « flexibilisation et précarisation sont les conséquences de ces décisions », poursuit Savas Robolis. Un travailleur sur cinq n’est pas déclaré́ du tout et 200.000, au moins, travaillent à plein-temps, alors qu’ils sont déclarés à temps partiel auprès du ministère du Travail. 300.000 autres sont embauchés comme indépendants et ont donc les cotisations sociales à leur charge. Plus de 50% des nouvelles embauches se font à temps partiel.

Mais les entreprises n’ont pas seulement taillé dans les dépenses sociales. Elles ont aussi coupé dans les dépenses pour l’hygiène et la sécurité. L’été 2017 en a été le triste révélateur ; les médias comme The Press Project ou Rizospastis ont égrené dans leurs pages les accidents du travail, une vingtaine au total. À Elefsina, un syndicaliste déplore : « Nous ne pouvons plus contrôler les entreprises comme Top Gas. Les portes sont fermées aux syndicats. Nous n’avons pas de moyen de pression… » Selon un rapport de l’inspection du travail, les accidents du travail, y compris mortels, sont passés de 5.721 déclarés en 2010 à 6.500 en 2016 malgré la hausse du chômage et la baisse de 30% de l’activité des entreprises.

Du côté des syndicats grecs, un interlocuteur sourit à l’évocation des lois Macron : « Bienvenue dans la jungle grecque. Nous n’étions qu’un cobaye ». Sourire amer, averti. Et prévenant.

 

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 10:38

Comme le très réformiste Thibault en 2005 quand il fut désavoué par le CCN de la CGT lors de la campagne du « Non à l’euro-constitution », Jean-Claude Mailly vient d’être désavoué par son « parlement » confédéral qui rallie ostensiblement le front contre les ordonnances Macron. Cette excellente nouvelle témoigne des difficultés croissantes des dirigeants frappés de jaunisse (ou de rubéole, mais il n’y a pas loin du syndicalisme rose au « syndicalisme » jaune…) : même Berger est forcé de mimer la colère face à la détermination des routiers CFDT…

Pourquoi pas , sur les Champs-Élysées (comme l’a suggéré Mélenchon) afin d’exiger le retrait des ordonnances scélérates et, si le texte n’est pas retiré à temps par Macron et ses parrains du MEDEF et de l’UE, pour appeler à la grève générale : ils cassent nos acquis ? Bloquons leurs profits ! – Et n’oublions pas chemin faisant de dénoncer le coup de grâce porté par Macron, sur l’autel de l’UE supranationale, au ferroviaire et aux chantiers navals français (vente d’Alstom et de STX), les mauvais coups en préparation sur les retraites, la Sécu et les allocations chômage, le scandaleux budget pour les super-riches, la destruction des libertés démocratiques (« normalisation » à perpète de l’état d’urgence) de ce président des riches que la fausse gauche a osé nous présenter en mai comme un « antifasciste ».

Mis en minorité ce vendredi, au sein de son organisation, le secrétaire général de Force Ouvrière, qui a refusé de porter le fer contre la loi Travail, est dans une position très inconfortable. Lundi, il réunit le bureau confédéral exécutif.

C’est un véritable coup de tonnerre qui s’est abattu ce vendredi sur la tête de Jean-Claude Mailly.

 
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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 10:29
Des salariés de l'usine en liquidation GM&S se sont rendus en Corrèze pour interpeller le chef de l'État, en visite dans le département. Ils ont été stoppés par des CRS.

 

Des salariés de l'entreprise GM&S dépités. Avec des élus de la Creuse, de l'Indre et de la Haute-Vienne, plusieurs dizaines d'entre eux ont affrété deux autocars, au départ de leur usine de La Souterraine, pour espérer interpeller le président Emmanuel Macron, en visite ce mercredi à Égletons, à 200 kilomètres de là, en Corrèze.  

Mais le chef de l'État, venu visiter en début d'après-midi le nouveau campus de l'École d'application aux métiers des travaux publics, n'a pas donné suite à leur demande de rencontre. La préfecture de la Creuse met en avant son "emploi du temps incompressible", rapporte le journal La Montagne.  

Conséquence : les salariés en colère, venus protester contre une reprise jugée trop partielle de l'équipementier, se sont massés contre le cordon de sécurité. Une scène qui a donné lieu à plusieurs échauffourées, comme en attestent des vidéos prises sur place.  

Certains d'entre eux, dont des élus des trois départements concernés par cette liquidation, rapportent avoir été gazés par les CRS. "C'est insupportable de se faire gazer!", a déploré le maire de Guéret, Michel Vergnier. "Les élus ont commencé à avancer et plutôt que de nous retenir gentiment, ils ont commencé à gazer des élus en écharpe", s'est insurgé Etienne Lejeune, président de l'intercommunalité Ouest Creuse.

Cette journée de protestation intervient quelques jours après l'envoi des premiers courriers d'avertissements ou lettres de licenciements aux salariés de GM&S.

 

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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 10:21
"Une demande irresponsable", avait jugé Mme Lucia Kovarovič Makayová, la porte-parole de Volkswagen (VW) en Slovaquie, lorsque les ouvriers avaient réclamé une augmentation de salaire de 16 %. Pourtant, le 26 juin dernier, après six jours d’une grève largement suivie, les 12 500 employés du groupe ont obtenu 14,1 % sur deux ans, assortis d’une refonte de la grille des bas salaires, d’une prime immédiate de 500 euros et d’un jour de congé additionnel.

« La grève a grondé comme une tempête après un très long silence, raconte M. Ján Macho, chargé du contrôle technique des moteurs dans l’usine de Martin et délégué de Moderné Odbory (Syndicat moderne). Les investisseurs savent que les Slovaques travaillent bien et ne protestent jamais. Ils ont bénéficié au maximum du fort taux de chômage et de la peur des salariés de perdre le peu qu’ils avaient. Mais, aujourd’hui, notre niveau de qualification nous permet de ne plus nous laisser intimider par les menaces de délocalisation. »

Depuis le rachat des usines Škoda, en 1991, Volkswagen a beaucoup misé sur ce paradis des constructeurs d’automobiles, profitant au mieux des dix années de « vacances fiscales » offertes en 2001 par le gouvernement libéral de M. Mikuláš Dzurinda et d’une main-d’œuvre bon marché et compétente. En 2016, les ouvriers slovaques du premier groupe automobile mondial ont assemblé 388 000 véhicules de plusieurs marques, notamment les modèles les plus prestigieux : Porsche Cayenne, Audi Q7 ou Volkswagen Touareg.

Toutefois, ils auraient bien du mal à rouler dans ces bolides de luxe, quasi exclusivement destinés à l’exportation vers l’Europe occidentale, la Chine ou les États-Unis. Car, en dépit d’une productivité équivalente à celle de leurs collègues allemands, les salariés de VW Slovaquie gagnent en moyenne trois fois moins : 679 euros par mois en début de carrière à Bratislava, alors qu’à six cents kilomètres de là les ouvriers de Wolfsbourg commencent à 2070 euros.

L’effet de surprise a profité aux grévistes : « La direction n’a pas cru à un arrêt de travail massif. Les Allemands ont pensé qu’il suffirait de proclamer que nous sommes mieux payés que les autres Slovaques, en parlant de 1 800 euros en moyenne, précise le syndicaliste. Cela a mis en rage la plupart des ouvriers, qui gagnent moins de 1 000 euros. »

 
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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 10:17

L’Europe passe à la vitesse supérieure. Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, la Commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, a exigé ce mercredi 4 octobre dans le cadre de la lutte contre les multinationales de la Silicon Valley très friandes des schémas d’optimisation fiscale, que deux géants américains - Apple et Amazon - remboursent sans plus tarder des centaines de millions d’"avantages fiscaux indus". Pour Apple, la facture s’élève même à 13 milliards ! Une somme pharaonique qui renvoie à des arriérés d'impôts.

Selon la Commission européenne, la firme à la pomme a en effet bénéficié en Irlande, où se situe son siège européen, d’un taux d’imposition sur ses bénéfices européens de seulement 1 % en 2003, et jusqu’à 0,005 % en 2014 alors que le pays dispose déjà d’un taux d’impôt sur les sociétés très bas, à 12,5 %. En août 2016, l’exécutif européen a donc prié Apple de rembourser les montants perçus de manière indue, soit 13 milliards d’euros, mais le gouvernement irlandais a aussitôt fait appel de la décision, lui qui ne souhaite pas voir ces firmes quitter le pays. Un recours qui n’exonère pas Dublin d’engager la procédure de recouvrement des 13 milliards.

 
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7 octobre 2017 6 07 /10 /octobre /2017 10:13

Dans le cas de Salah Hamouri, détenu depuis un mois, la presse en général et le gouvernement français sont restés silencieux. Etonnant ! Car les conditions de sa détention devraient soulever l’indignation. En langage conforme au discours israélien  on écrira : « La justice israélienne l’a condamné à six mois de détention administrative ».

En fait, cette justice qui met en « détention administrative », c’est ni plus ni moins que le même principe que les « lettres de cachet ».  Salah Hamouri, comme 400 autres Palestiniens actuellement, est « embastillé » et non pas détenu : pas de jugement contradictoire, pas d’inculpation, pas de preuves, un dossier secret. Et cette peine de 6 mois est renouvelable à l’infini sans avoir à en justifier.

Depuis le 23 août, rien ne permet de penser que le gouvernement français ait agi pour obtenir la libération de Salah Hamouri ou bien il l’aurait fait avec la discrétion et la retenue qui sont de mise quand les violations du droit international sont le fait de l’Etat israélien. Israël n’est tout de même pas la Turquie, le Venezuela ou la Hongrie de  Victor Orban… C’est vrai, sauf dans les Territoires palestiniens occupés de Cisjordanie et de Gaza.

Or le cas de Salah Hamouri, notre compatriote, est emblématique de la répression exercée par l’Etat d’Israël et son armée d’occupation contre toute la population palestinienne à commencer par sa jeunesse. Mais en France, on ne parle pas « d’armée d’occupation israélienne ». On dit « Tsahal », un nom bien sympathique qui signifie « armée de défense ». Salah Hamouri a fait sept ans de prison entre 20 et 27 ans, de 2005 à 2011 sur la base d’une accusation que la France a finalement jugée sans fondements, mais elle ne l’a pas défendu pour autant. La France se mobilisait alors uniquement pour Gilad Shalit, soldat de « Tsahal », c’est à dire, en réalité, d’une armée d’occupation qui participait au terrifiant blocus de deux millions de civils.

 
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