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10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 10:21

À l’occasion du 150ème anniversaire de la Commune de Paris, les Versaillais d’aujourd’hui continuent de nier ou de minimiser pudiquement les 32 000 morts que fit, en quelques jours, la “Semaine Sanglante” : c’est-à-dire l’orgie de répression anticommuniste et anti-prolétarienne sciemment déclenchée par Adolphe Thiers, l’homme que Marx surnommait le “nabot sanglant”, pour briser à jamais – croyait-il ! – le mouvement ouvrier français révolutionnaire.

Macron lui-même, en visite à Versailles, avait osé déclaré naguère que : “Versailles a sauvé la République en 1871”. Il faut le faire, Versailles ayant toujours été le bastion de la réaction royaliste contre Paris, la ville successivement frondeuse, Sans Culotte, républicaine et communarde !

Apparemment, cela ne dérange pas nos modernes Versaillais macronistes que leur répression, déclenchée par leurs gentils ancêtres après la chute de la dernière barricade communarde, ait fait plus de morts pris au hasard en une semaine que n’en a fait en deux ans la “Grande Terreur” attribuée à Robespierre et au Tribunal révolutionnaire (institué par le sacro-saint Danton, rappelons-le !). Laquelle “Terreur bleue” frappait principalement des agioteurs, des traîtres à la patrie en guerre et des concussionnaires pseudo-républicains… et avec cette donnée historique majeure que la France républicaine devait alors faire front à la fois contre la Chouannerie interne et contre la coalition contre-révolutionnaire des monarques d’Europe, alors qu’en mai 1871, les Versaillais ont sur ordre pataugé dans le sang sans le moindre tribunal alors que la Commune était déjà vaincue…

Mais qu’allons-nous comparer ? En quoi un misérable Gavroche fusillé sur sa mine pourrait-il peser le même poids moral que les fines balances contre-révolutionnaires des éternels Versaillais et autres Thermidoriens d’hier et d’aujourd’hui, qu'un Louis Capet ou qu'une Marie-Antoinette convaincus d’avoir livré les plans de bataille français à l’état-major autrichien menaçant Paris « d’exécution militaire » ?


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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 10:43

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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 10:29

François Grenier, claveciniste brillant et codirecteur d’un ensemble de musique ancienne (Hemiolia), vient de grossir les rangs des morts colatéraux du Covid, jeunes suicidés et soixantenaires déboussolés dont on se garde bien de nous donner les chiffres.

Il s'est donné la mort le 17 mars. Selon son amie et codirectrice, Claire Lamquet, le deuxième confinement l’avait rendu dépressif.

On pourra dire ce qu’on voudra sur cet événement en apparence anodin. On pourra évoquer le cliché de l’artiste maudit, toujours à fleur de peau, à qui la souffrance existentielle accorde autant de bénédictions que de tortures. On pourra dire que le suicide (qu’il faudrait peut-être appeler « mort volontaire sans assistance » pour la distinguer de l’euthanasie, qu’en pensez-vous ?) est toujours une conjonction de facteurs, qu’on ne s’ôte pas la vie simplement à cause d’un régime particulièrement punitif.

Il n’empêche. Cette mort a valeur de symbole. Il ne s’agit pas de la récupérer mais simplement d’essayer de dire de quoi elle est le nom.

C’est d’abord la mort de la culture : fermeture des théâtres, des salles de concert, des cinémas – tandis que les McDo de la France entière sont ouverts, bien sûr. À cette fermeture fait écho la perte progressive des repères classiques, réécrits pour les idiots, réarrangés si l’on veut (Molière, Club des cinq, chiffres romains… Boulevard Voltaire en a déjà parlé). La mort d’un claveciniste, ce n’est pas la mort d’un rappeur : ceux-ci s’entre-tuent sur fond de trafic de drogue et de provocations sur les réseaux sociaux, celui-là est mort en silence dans l’indifférence.

C’est ensuite la mort d’une certaine sociabilité, celle que permet l’art. Comme dans la physique quantique, en effet, c’est le regard de l’observateur qui donne la vie à la création artistique. On écrit, on filme, on joue, on chante pour être lu, regardé, écouté. Plus encore, un spectacle vivant est à chaque fois différent. C’est un petit miracle provisoire, qui se déploie de scène en scène. En ces temps où la terrible peste noire fauche des milliards de personnes, comme chacun sait, on ne peut pas imaginer revenir à une vie normale : alors, on télécharge, on regarde en streaming, on ouvre des livres. Quand Roselyne Bachelot sortira de l’hôpital, il faudra lui présenter cette affaire.

Que François Grenier repose en paix, terrassé comme des millions de Français par la cotonneuse camisole d’un gouvernement absurde, livré à ses idées noires, dans une solitude sans musique.
Céline, dans Voyage au bout de la nuit, caractérisait la dépression comme le moment où l’on n’a « plus beaucoup de musique en soi pour faire danser la vie ». Repensons-y avant le couvre-feu.

 

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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 10:23

Les constructeurs automobiles proposent la voiture hybride : électrique sur les petits parcours et thermique sur les grands. C’est le règne du « en même temps » dont on sait qu’en politique, il aboutit à du n’importe quoi – Macron vous le confirmera. Et pour impressionner les badauds, les constructeurs lui ont donné le nom pompeux de PHEV2.

Malheureusement, la combinaison « essence + électrique » impose une voiture beaucoup plus lourde ayant un moteur thermique complet, embrayage, boîte de vitesses, etc., un moteur électrique (parfois deux) et une grosse batterie de stockage. Malgré tout, l’autonomie électrique n’est que de quelques dizaines de kilomètres. Et si l’on poursuit sa route, batterie épuisée, sur le moteur thermique, la consommation devient prohibitive, car le moteur doit emmener une lourde voiture et, en même temps, tel un groupe électrogène, remettre à niveau la batterie épuisée.

Or, c’est l’électricité la plus chère du monde, car elle est produite avec de l’essence, qui plus est surtaxée.

Cependant, les constructeurs ont l’audace d’annoncer des consommations officielles extraordinaires, inatteignables : 1 ou 2 litres aux cent ! Pardi, vous pourriez même faire 0 litre aux cent si vous vous arrêtiez tous les 40 km pour recharger la batterie sur une prise de courant. De tels résultats attirent la générosité des subventions publiques. Quand l’État jette l’argent par les fenêtres, il faut savoir se placer sous les fenêtres.

Dans un excellent article du Moniteur automobile du 18 mars 2021, sous le titre Rédacteurs sans filtres, le magazine belge dénonce le scandaleux détournement de subventions des voitures PHEV. Il note que ces voitures, dans leur grande majorité, émargent aux flottes d’entreprises pour leurs cadres ou appartiennent à des indépendants. Ces entreprises veulent véhiculer une image verte et afficher un statut premium. Les gestionnaires de flottes d’entreprises ne s’y trompent pas, qui perçoivent un bonus gouvernemental considérable et récupèrent 80 % de la TVA sur le carburant. C’est pourquoi les cadres d’entreprises et les commerciaux qui les conduisent se soucient peu de recharger à tout bout de champ sur le réseau électrique, sachant qu’ils disposent d’une carte-carburant fournie également par leur entreprise.

Il en résulte que toutes ces voitures fonctionnent quasiment toujours à l’essence, les moteurs électriques n’étant là que pour fournir la forte puissance additionnelle gage d’appartenance à l’élite3, puissance fournie par des batteries rechargées à l’essence et consommant, en moyenne, beaucoup plus que leur équivalent non hybride non subventionné.

 

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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 10:17

Si l’on regarde les chiffres de près, le Covid ne fait pas autant de victimes qu’on veut nous le faire croire.

En France, on a comptabilisé 658 000 morts (tout confondus) en 2020 (donnée INSEE) contre 613 243 en 2019. Le différentiel est donc de 44 757 morts. En admettant que cet excès de décès soit uniquement imputable au Covid, on est encore loin des 68 000 victimes dont les médias font état tous les jours (voire près de 100 000 selon certains).

Or, il faut savoir que la hausse de la mortalité est une constante depuis le début de la décennie : la France vieillissante voit s’éteindre massivement sa population issue du « baby boom ». En 2015, par exemple, le nombre de morts a augmenté de 34 387 par rapport à l’année précédente et, en 2017, le nombre de morts a encore augmenté de 12 409 par rapport à 2016. L’augmentation moyenne des décès sur 10 ans étant de 10 678 par an.

Donc si l’on s’en tient à l’augmentation moyenne, les morts strictement dus au Covid en 2020 seraient 34 078 seulement (44 757 – 10 678). Loin des chiffres alarmistes du couple Véran-Castex, relayés par les médias subventionnés. C’est d’ailleurs ce que fait observer France Meslé, chercheuse à l’INED (Institut National d’Études Démographiques) : « La France apparaît comme un cas particulier, avec des morts dus à la pandémie bien supérieurs au bilan global des décès. […] Mais cela s’explique parfois par des mauvaises saisies des causes de décès. »

Alors pourquoi nos dirigeants s’ingénient-ils à entretenir la peur et l’angoisse dans la population ? Pourquoi font-ils peser le spectre d’une dictature sanitaire ? Y a‑t-il là une volonté délibérée des forces mondialistes qui voient dans ce virus l’opportunité de bâillonner les peuples pour imposer leur « grand reset » ? Mais non, bien sûr, je m’égare dans le complotisme… Une chose est sûre cependant, l’avenir s’assombrit encore pour les populations de plus en plus anesthésiées par la trouille les rendant incapables de réagir.

 

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3 avril 2021 6 03 /04 /avril /2021 10:12

La vaccination massive de la population a commencé en Israël dès le 20 décembre 2020. Elle a été suivie d’un pic meurtrier terrible. Le pire pic meurtrier de tout l’histoire covid d’Israël !
Le même phénomène s’est produit en Grande Bretagne et aux Émirats arabes Unis.
En Grande Bretagne, la vaccination a commencé le 8 décembre 2020.
Aux Émirats Arabes Unis, la vaccination a commencé au début de l’année 2021.

En Inde, tout allait très bien, l’épidémie était quasiment finie quand ce pays s’est mis à vacciner massivement sa population. Du coup, l’épidémie recommence de plus belle !
En Inde, la vaccination a commencé le 16 janvier 2021.

Dans la Nièvre, le taux de vaccination est supérieur de 2% à la moyenne nationale ; et, justement, la troisième vague explose en ce moment, à cet endroit.

Et, d’une manière générale, en France, la "troisième vague" arrive en même temps que la vaccination, et proportionnellement à son intensité.

Depuis longtemps, divers spécialistes des vaccins, des virus, ou de l’ARN, ont prévenu que ce pourrait être le cas aussi bien avec les vaccins ARN (Pfizer, Moderna) ou à protéine recombinante (AstraZeneca).

En effet, ces trois vaccins introduisent dans dans nos cellules des informations génétiques leur permettant de reproduire une protéine du virus, la protéine spike. Le but du jeu étant que notre système immunitaire produise des anticorps spécifiques à cette protéine.

Mais, si chez beaucoup de gens tout va se passer comme prévu, il y a une quantité non négligeable de personnes qui vont développer le covid à cause du vaccin. Et ce covid vaccinal risque fort d’être très grave à cause de la conception-même du vaccin.

C’est par exemple le cas de Roselyne Bachelot qui à peine vaccinée s’est retrouvée hospitalisée avec un covid grave.

 


L'intégralité de l'article sur le site http://mai68.org avec les vidéos

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 10:15

Dans cette publication qui porte encore l’idée d’une révolution, nous pouvons apparaître comme des trublions sans importance au milieu de la presse aux ordres des multinationales et des pantins qui en profitent.

Pourtant, il ne reste un espoir de renouveau de la culture et de l’information que dans des petits groupes qui peuvent fleurir çà et là, et qui portent l’espérance des lendemains.

Je veux en venir à l’incroyable série de mesures qui visent à opprimer, à humilier les plus pauvres d’entre nous. Et notamment les classes moyennes, abêties par une école de plus en plus inefficace, « un parc d’attractions » écrit Jean-Claude Michéa, dans « l’Enseignement de l’ignorance ».

On aurait tort d’imaginer que la jeunesse est dupe du mensonge qu’on lui sert à longueur de journées. Beaucoup, plus fragiles, se réfugient dans la drogue. Au sens propre, la cocaïne, l’héroïne etc. et tous ses ersatz : le spectacle de masse, le sport de masse, la propagande, le mensonge organisé qui fait souffler alternativement le chaud et le froid, Guy Môquet et la criminalisation d’enfants de douze ans !

Humilier, tout, ou presque, est là. Je voudrais prendre la défense d’une institution aujourd’hui attaquée au nom, bien entendu, de la santé : les cafés, les bistrots, ces lieux populaires désormais voués à une mort rapide par des mesures de coercition que la plupart acceptent.

En effet, à quoi rime cette interdiction de fumer dans les cafés ? Personne n’est obligé d’aller au café. Si le peuple français se retrouvait, se réjouissait dans ces lieux de bonheur simple et populaire, c’est qu’il y trouvait une fraternité bonhomme, et non pas qu’il s’y alcoolisait outrageusement !

Dans les villages que j’ai connus, on venait boire « un canon de rouge » pas millésimé, fumer une gauloise, et « taper » une belote, dans une ambiance enfumée certes, mais est-on si sûr que les maladies pulmonaires et les cirrhoses trouvaient là leur origine ?

Aujourd’hui, j’ai vu des jeunes, au lycée, faire un coma éthylique à 16 ans, parce qu’ils avaient acheté une bouteille de whisky au supermarché et l’avaient bue dans l’après-midi du mercredi.

Quant aux « alcooliques » que l’on traque sur les routes, peut-être devrait-on décider une fois pour toutes si l’alcoolisme relève du code pénal ou de la médecine ? Il est plus facile, et plus rentable, de dissimuler des malades derrière les murs des prisons que de chercher la cause de leur mal.

Il me semble également que les français devraient se révolter contre ces mesures ignobles contre les fumeurs (je ne fume plus depuis... 35 ans) considérés comme des pestiférés. On en est arrivés à tricher avec les photographies des hommes célèbres : Malraux, de Gaulle, Churchill, Prévert, je cite au hasard, voient leurs portraits dans les ouvrages de littérature, honteusement trafiqués, mutilés, amputés de l’ignoble cigarette. Imaginez Maigret sans sa pipe ! C’est une escroquerie !

Sans compter que, bien entendu, l’Etat continue de vendre du tabac et de l’alcool, comme il vend des véhicules automobiles qui roulent à plus de 220 km/h alors que, nulle part en France, on est autorisé à dépasser la vitesse de 130 km/h !

J’ai honte pour les dirigeants mais j’ai honte aussi pour ceux qui obéissent et qui sortent, penauds et coupables, à la porte des lieux de travail pour fumer et discuter un instant, comme des collégiens, en cachette.

Car le véritable but est là : empêcher les français ordinaires de se rencontrer, d’échanger, de rire même.

Il faudra bien qu’un jour l’ouvrier (mais existe-t-il encore ?) se souvienne qu’il est un prolétaire ! Il faudra bien que le « chômeur partiel » prenne conscience du fait qu’il est un homme dans sa totalité. Que « l’homme partiel », ça n’existe pas !

Il y a des jours où la colère monte, où l’on a de la peine à conserver son calme et à dominer son instinct de révolte !

Et d’ailleurs est-on si sûr, même quand on n’est pas violent, qu’il vient un moment où la situation ne nous dicte pas un devoir de désobéissance ?

Quand la France a honte  de Gavroche, de Jules  Vallès ou de  Louise Michel, et même  de la « Princesse de Clèves », est-ce encore la France ?

Il me semble qu’aujourd’hui, la mollesse des réactions devant un système d’exploitation sans précédent depuis le nazisme, est la preuve que le pays a perdu son âme. Et il ne s’agit pas d’une notion religieuse, mais de tout ce qui est du domaine de l’esprit, de la critique, de la réflexion, des sentiments, des passions, bref de tout ce qui constitue « l’homme révolté », le seul qui soit digne du nom d’homme.

 

ROLLAND HENAULT (en 2009)

 

Les écrivains sont des visionnaires, on devrait les écouter quand il est encore temps.

Qu'écrirais-tu aujourd'hui, mon ami mon frère ?

 

 

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 10:03

Avec toutes les statistiques improbables, fausses, manipulées, inventives, publiées sur le nombre de morts avec le Covid (ce qui n’est pas morts du Covid), les hospitalisations ou les malades en réanimation par jour, par heure, par minute, par département, par canton, par rue, par immeuble, par sexe, par tranche d’âge, l’ingénierie sociale devient un chef d’œuvre.

Il en restera forcément quelque chose dans les consciences et dans les comportements, comme le révèle un sondage portant sur l’attitude des américains une fois la crise sanitaire passée, y compris après vaccination.

D’après l’indice "Axios/Ipsos Coronavirus Index" paru sur la lettre en ligne américaine Axios (favorable à l’oligarchie aux États-Unis) du 9 mars 2021, voici les attitudes que prévoient d’adopter les américains après vaccination, donc après avoir acquis une immunité d’après la doxa sanitaire.

Maintien du masque : 81%

Maintien de la distanciation sociale : 66%

Quelles peuvent être les enseignements de ce sondage ? D’une part il pourrait indiquer une confiance toute relative dans l’efficacité des vaccins à moyen et long terme.

Surtout il marque un début d’habitude de désocialisation quotidienne. Porter un masque c’est supprimer le visage, c’est fabriquer de l’indifférent, du mécanique. Ne pas toucher, approcher ses relations, ceux que l’on aime, c’est un début d’instauration du monde purement virtuel encouragé par les GAFAM.

Nul doute que les soutiens (et financeurs) du reset, la grande réinitialisation (annoncée au Forum de Davos), les Gates, Zuckerberg, Soros verront ce sondage comme une première étape favorable à leur projet. Un projet qui n’a rien d’un complot caché puisqu’il est clairement exprimé et annoncé urbi et orbi par tous les médias de grand chemin.

 

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20 mars 2021 6 20 /03 /mars /2021 09:54

Le Conseil d’Etat a annulé un décret gouvernemental qui avait imposé l’étiquetage de l’origine du lait, le jugeant illégal, après une requête en ce sens du géant laitier Lactalis.

“Après avoir interrogé la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), le Conseil d’État juge qu’il est illégal d’imposer l’étiquetage géographique du lait car il n’y a pas de lien avéré entre son origine (UE, non UE) et ses propriétés”, a-t-il indiqué dans un communiqué synthétisant sa décision rendue mercredi.

À noter : La jurisprudence passée de la Cour de Justice de l’Union européenne montre qu’elle est hostile aux textes nationaux qui imposent de faire figurer l’origine, car cela… crée de la préférence nationale.

De quelles vaches provient le lait et comment elles ont été nourries, ça ne présente aucun intérêt. Payez et avalez, c'est tout ce qu'on vous demande !

 

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13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 10:33

Cela fait maintenant plus d’un an et demi que les Libanais ont commencé ce qu’ils appellent eux-mêmes la « révolution ». Depuis un an et demi qu’ils sortent dans la rue manifester leur mécontentement, les Libanais se sont à peine arrêtés au plus fort de la pandémie. Pandémie qui n’est pas pour arranger leurs affaires, au contraire : elle a fait surgir d’autres problèmes encore : ceux des hôpitaux qui n’ont pas assez de matériel, des médecins qui fuient le Liban où ils sont sous-payés, de la santé d’immigrés qui n’ont pas les moyens de consulter.

En réponse à cette crise sans précédent, le Premier ministre, Hassane Diab, avait annoncé, il y a un an tout juste, le 9 mars 2020, qu’il ne rembourserait pas la dette de 1,2 milliard afin de consacrer cet argent à la réfection du Liban. Une première dans l’histoire du Liban, réputé bon payeur. Mais aujourd’hui, et ce, depuis une semaine, la livre libanaise a atteint un record historique, à savoir qu’on échange maintenant 10.000 livres pour un dollar. Le prix d’une bouteille d’huile d’olive, l’aliment de base de la cuisine, vaut cinq à six fois le prix d’avant. Non seulement la situation ne s’est pas améliorée, mais elle empire de jour en jour. La crise s’aggrave.

Et que font les politiques ? Si l’on en croit les revendications de la rue, pas grand-chose. Ils semblent même ignorer les revendications de la rue : depuis sept mois que le gouvernement est censé être un gouvernement de transition, il n’a toujours pas été remplacé. Pire encore, il paraît qu’il snobe les manifestants qui les ont mis au pouvoir : lundi soir, personne, ni les forces de l’ordre, ni l’armée, n’est venu débloquer les axes routiers. Les élites, non touchées par la crise économique, continuent de faire la sourde oreille.

 

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