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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 10:51

Le général Pinochet est très affecté par les propos malveillants qui ont été tenus sur son compte. C’est la presse du 5 juillet 2002 qui me l’apprend. Le général Pinochet est, en effet, un homme d’une délicate sensibilité. Certains détails de sa vie intime sont malheureusement peu connus du grand public et ça lui a fait beaucoup de tort. Et beaucoup de peine.

Aussi est-il temps de révéler aujourd’hui quelques aspects de sa vie intime, la modestie du général dût-elle en souffrir.

Par exemple, lorsque le président Allende se suicida d’une rafale de mitraillette dans le dos, Augusto (c’est son prénom, charmant d’ailleurs) a tout fait pour l’en dissuader. C’est en détournant l’arme fatale que l’incident fâcheux est arrivé. Allende avait en effet l’intention de mettre fin à ses jours le plus classiquement du monde, en retournant le pistolet-mitrailleur contre lui, par devant. Il avait choisi une arme automatique parce qu’il redoutait avant tout de se rater. Il était bien conscient de ses crimes et il se faisait justice.

Augusto, qui assistait par hasard à cette scène pénible, eut le réflexe de s’emparer de la fameuse mitraillette. Hélas ! dans la bousculade qui s’ensuivit, plusieurs coups partirent tout seuls. Salvador Allende avait mis fin à ses jours !

Augusto se tourna alors vers le mur et pleura longuement. Son ami était mort sous ses yeux, et il n’avait pas pu le dissuader d’accomplir l’irréparable.

Descendant alors l’escalier, le ministre des armées chiliennes, tout sanglotant encore, se rendit au stade de Santiago. Il avait l’intention de faire un jogging pour oublier ce drame fratricide. Hélas, encore une fois, le sort était contre lui. Augusto trouve le stade plein à craquer !

Des chiliens sont en train de jouer. Avec des haches. Un nommé Victor Jara a lancé un pari stupide, pour amuser la galerie : il assure qu’il va se couper les doigts et qu’il jouera encore de la guitare, ensuite, avec des prothèses. Un officier qui passait par là, lui lance un défi :

- T’en es pas capable, Totor ?

Il l’appelle Totor, c’est une tradition au Chili, les chanteurs ont pris l’habitude de fraterniser avec les pelotons d’exécution. Victor répond :

- Tu vas voir ce que c’est qu’un homme, un vrai !

Augusto accourt :

- Fais pas le con, Jara, après on va encore dire que c’est moi !…

Hélas ! pour la seconde fois hélas ! Victor s’est tranché la main droite. Tout heureux de ce bon tour qu’il a joué aux militaires, Victor Jara s’attache lui-même à un poteau :

- Eh ! venez les gars (il s’adresse aux militaires)… on va jouer à l’exécution sommaire !

Les militaires, sensibles comme à l’accoutumée, refusent. Victor insiste :

- Il n’y a pas de balles dans vos fusils ! j’ai vidé les chargeurs.

Alors les militaires, naïfs (comme à l’accoutumée) se mettent en position. Pour jouer, un sergent-chef crie :

- En joue !… feu !

Je traduis, c’est beaucoup mieux en pinochien de Santiago, mais le lecteur ne comprendrait pas, il serait fichu de commettre un faux sens et de croire qu’il s’agit d’une véritable exécution.

Bon, Victor Jara s’abat, le nez sur le sol. On appelle le SAMU. Les quatre pneus du véhicule ont été crevés par des pacifistes locaux. C’est la fatalité. Augusto Pinochet s’est retourné vainement contre le mur, pour pleurer ! Hélas ! (pour la troisième fois) il n’y a pas de mur dans le stade de Santiago. Augusto est obligé de sangloter à l’air libre. C’est une scène pénible. Victor Jara s’écroule en criant « vive l’armée, vive la dictature, vivent les bouchers ! » Les militaires, bouleversés, sont au bord de la crise de nerfs. On connaît la suite, les six mille spectateurs courant d’eux-mêmes devant les pelotons d’éxécution, après s’être mutilés pour expier leurs fautes (les Chiliens sont très catholiques).

Et alors hélas ! (pour la quatrième fois) dans ce pays déjà tellement touché par les drames humains, des centaines de personnes décident de disparaître. D’autres s’entre-torturent, s’entre-massacrent, dans le seul but de créer des ennuis à Augusto !

Certains, particulièrement retors, vont rejoindre des amis en Argentine, et ils se débitent eux-mêmes à la tronçonneuse, avant de se jeter des hélicoptères. Des femmes se font violer exprès par des patriotes ! Bref, c’est la pagaille. Augusto pleure de plus en plus. Il en gardera des séquelles si profondes que vingt-cinq ans plus tard il sera obligé d’aller faire soigner son pauvre cœur en Grande-Bretagne !

On connaît la suite. Des voyous le prennent en otage. Il faudra près de deux années de palabres pour qu’il soit enfin relâché, devant l’indignation de la conscience internationale.

Ah ! heureusement qu’elle est là, la conscience internationale !

Malheureusement, les tracas, les malheurs, les angoisses, ont miné Augusto. Aujourd’hui, à 87 ans, il est fatigué, son cœur bat la chamade. Aux séances de tir, il fusille moins bien. Avec la hache, il rate la main une fois sur deux. Devant le mur, il sanglote à peine. Bref, il est « affecté », comme le dit si judicieusement la presse internationale. Alors l’armée chilienne lui rend « les honneurs militaires », nous dit-on également.

Oui, bien sûr, voilà qui part d’un bon sentiment. Mais sera-ce suffisant pour adoucir les vieux jours de cet humaniste exemplaire, que le monde entier va bientôt pleurer ?

 

ROLLAND HENAULT 

(article paru dans l’Echo du Centre - 2002)

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 10:45

Les automobilistes continuent d’être des vaches à lait. Au début du mois d’août, Gérald Darmanin avait justifié les nouvelles taxes sur les carburants : « C’est une façon d’inciter les gens à changer leur mode de transport » et d’« aller vers une économie décarbonée ».

C’est surtout un moyen de remplir les caisses de l’État.

Lundi, sur BFM TV, Élisabeth Borne, ministre des Transports, a confirmé une hausse de sept centimes du diesel et une augmentation de quatre centimes de la taxe sur l’essence. Et ce n’est pas fini !

Certes, le cours du baril de pétrole est ascendant, mais l’essentiel de la hausse provient des taxes, qui représentent 60 à 65 % du prix du carburant : à la taxe intérieure de la consommation sur les produits énergétiques (TICPE) s’ajoutent l’augmentation de la taxe carbone, un alignement de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence et une TVA de 20 %, qui s’applique également à la TICPE (un impôt sur un impôt, c’est commode !). D’ici à 2022, le coût supplémentaire pourrait monter à 250 euros par an, voire davantage si l’automobiliste est contraint de rouler beaucoup.

C’est la France périphérique, la France rurale, celle qui est obligée d’utiliser la voiture pour tout déplacement, notamment pour aller travailler, qui est la plus pénalisée. Les grandes métropoles sont moins concernées. À Paris, Anne Hidalgo a beau jeu de faire une politique anti-voiture, qui ne gêne pas les bobos parisiens mais les habitants d’Île-de-France, contraints d’utiliser leur véhicule pour se rendre à Paris ou traverser la capitale – à moins de passer des heures dans des transports en commun, de plus en plus inadaptés et aléatoires.

La taxation écologique a bon dos et permet au gouvernement d’exercer, sur les Français, un véritable racket contre lequel ils ne peuvent que protester. L’association 40 millions d’automobilistes lance l’opération « Coût de pompe » : elle invite les conducteurs à adresser leur ticket de carburant au président de la République, pour l’interpeller sur la dégradation de leur pouvoir d’achat. Action symbolique, qui a au moins l’intérêt de montrer leur mécontentement.

 

« Arrêtez d’emmerder les retraités », a dit récemment Emmanuel Macron à ses collaborateurs, après les déclarations de Christophe Castaner relatives à l’ouverture d’une « réflexion sans tabou » sur la fiscalité des successions. Bien que lui-même favorable à un alourdissement de cette fiscalité, il ne tient pas à envoyer aux retraités, qui ont majoritairement voté pour lui à la présidentielle, un nouveau signal négatif : il attend qu’ils digèrent la hausse de la CSG, le report de la revalorisation des pensions au 1er janvier 2019 et leur désindexation par rapport à l’inflation.

Les automobilistes pourraient, en écho, lui dire « Arrêtez d’emmerder les automobilistes » par des mesures hypocrites qui visent surtout à taxer davantage les Français tout en assurant que les impôts n’augmentent pas.

 
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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 10:36

Manuel Valls va-t-il quitter son mandat de député de l'Essonne ? Alors que l'ancien Premier ministre doit se prononcer dans les prochains jours sur son éventuelle candidature à la mairie de Barcelone, une pétition réclame sa démission de l'Assemblée nationale.

Le texte, intitulé « Exigeons la démission de Manuel Valls, député fantôme », a été mis en ligne dimanche 16 septembre sur change.org et a recueilli plus de 2 000 signatures en moins de vingt-quatre heures. L'auteure du texte n'est autre que Farida Amrani (La France insoumise), qui avait été opposée à l'ancien Premier ministre lors des élections législatives de juin 2017. Manuel Valls avait remporté le second tour avec seulement 139 voix d'avance sur sa concurrente, qui l'avait accusé de « bourrage des urnes ».

 

Aujourd'hui, son ancienne adversaire lui reproche son absentéisme et l'utilisation de ses indemnités pour faire campagne à Barcelone. « Quatorze mois après sa réélection dans les conditions que nous connaissons, Manuel Valls mène publiquement campagne à Barcelone, mettant à profit ses indemnités parlementaires et le temps que lui confère son mandat. De ce fait, il déserte l'Assemblée nationale comme les villes de sa circonscription », déplore-t-elle.

L'ancienne candidate de La France insoumise accuse Manuel Valls d'entretenir « un faux suspense quant à sa décision » de se présenter ou non à la mairie de la capitale catalane. Selon elle, « tous les signes » montrent que l'ancien Premier ministre entend désormais construire « son avenir politique hors de nos frontières ». « Par conséquent, nous demandons la démission de Manuel Valls. Cette pétition s'adresse à tous ceux qui pensent que la République et sa représentation nationale ne doivent jamais être ainsi bafouées », termine-t-elle.

 

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 10:33

« Pour des raisons personnelles » (sic), Laura Flessel a brutalement démissionné du gouvernement Macron, déjà déserté par Nicolas Hulot.

Et cette démission-surprise n’avait bien entendu rien à voir avec la baisse brutale du budget du ministère de la Jeunesse et des sports, où 1500 postes de techniciens, indispensables au fonctionnement des fédérations sportives, seraient supprimés !… Car sans ces incessantes suppressions d’emplois publics, la France euro-soumise n’entrera pas dans les clous des maudits « critères de Maastricht » sans lesquels la sacro-sainte « monnaie unique européenne » alignée sur le deutsche-mark ne tiendrait pas une journée. Sport ou Euro, il faut choisir.

La toute nouvelle ministre des sports, la nageuse Maracineanu joue la surprise, dénonçant l’annonce brutale d’un plan social frappant 1500 postes et s’accompagnant de la réduction de 10% du budget de son ministère. Indiquant que les ordres “viennent d’en haut”…

Le plus choquant, c’est que ces coupes claires interviennent alors que la France va accueillir les Jeux olympiques ! Une perspective que le PRCF a combattue, contrairement à M. Ian Brossat et à toute la belle gauche établie. Ce sera un gouffre financier comme tous les J.O. antérieurs, une manne énorme pour les monopoles capitalistes, un fardeau pour le contribuable, une nouvelle dose d’aliénation idéologique pour les masses populaires du monde entier et un nouveau carburant pour la mise en place funeste du Grand Paris, ce tombeau des départements et des communes ouvrières de la ceinture parisienne.

 

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 10:26

Réfugié politique colombien en France le journaliste Hernando Calvo Ospina vient d’être interdit d’embarquer sur un vol direct Corsair Paris- La Havane. La raison, Washington l’a interdit de vol et la compagnie aérienne française obéit aux diktats américains, transmettant ses listes de passagers aux régimes américains qui décide arbitrairement d’interdire de vol tel ou tel passager. Cette affaire démontre une nouvelle fois ce qu’il en est du respect des droits de l’homme, de la liberté de voyager pour le régime étasunien. Mais elle montre aussi ce qu’il en est de l’Union Européenne qui a imposé aux états membres par directive européenne, sous prétexte de lutte anti terroriste de créer un fichage des passagers aériens avec échange automatique avec tous les pays de l’UE. Une directive appliquée en France avec le PNR, fichier qui est partagé directement, du moins c’est ce que montre l’affaire Hernando Calvo Ospina, avec les services américains.

 

Témoignage de Calvo Ospina :

« En avril 2009 les autorités étasuniennes ont obligé un avion commercial d’Air France à dévier de sa trajectoire. Raison invoquée : à bord se trouvait une personne considérée comme un danger pour la sécurité de leur pays. L’appareil allait seulement traverser leur espace aérien, car c’est à Mexico qu’il devait se poser. Quelques heures plus tard, j’ai appris que j’étais le « coupable ». C’est là que j’ai découvert que j’étais sur la No Fly List, créée et alimentée par le Terrorist Screening Center (TSC) du gouvernement fédéral des Etats-Unis, depuis 2003.

Le dimanche 6 mai 2012, j’ai voyagé de Paris à Madrid. Je devais y prendre un avion d’Air Europa qui m’emmènerait à La Havane. Accompagné d’une responsable de la compagnie aérienne, un homme est venu me dire que je ne pouvais pas monter à bord parce que l’avion volerait dans l’espace aérien des Etats-Unis durant 5 minutes et que je me trouvais sur la No Fly List…

Ce samedi 8 septembre 2018, on m’a de nouveau interdit un vol direct pour La Havane. Cela s’est passé à l’aéroport de Paris-Orly. Mon visa, obtenu la veille au consulat de Cuba, était en règle; et j’étais en possession d’un document de voyage valide, délivré par le gouvernement français… »

 

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22 septembre 2018 6 22 /09 /septembre /2018 10:16

Le 11 septembre dernier, des médias russes ont rapporté que le laboratoire du Centre Richard Lugar de recherche en santé publique, une installation de recherche à haut niveau sur le danger des agents biologiques située en Géorgie, près de Tbilissi, avait effectué des expériences biologiques sur des  êtres humains.

Présentant ces faits lors d’une conférence de presse à Moscou, l’ancien ministre de la Sécurité d’État géorgien, Igor Giorgadze, a exhorté le président Donald Trump d’ouvrir une enquête. Le ministre a une liste de Géorgiens décédés d’hépatite après avoir suivi un traitement dans l’établissement en 2015 et 2016. Beaucoup sont décédés le même jour. Les documents levés du sceau du secret ne contiennent ni la cause des décès ni les vrais noms des victimes. Selon le ministre, ce laboratoire secret dirigé par l’armée étasunienne, a été créé sous le mandat de l’ancien président géorgien Mikheil Saakashvili. Selon Igor Giorgadze, les virus pourraient se propager dans les pays voisins, en particulier en Russie.

Le travail du laboratoire est top secret. Seul le personnel étasunien disposant d’une habilitation de sécurité y a accès. Ces gens ont reçu l’immunité diplomatique en vertu de l’Accord de coopération de 2002  entre la Géorgie et les États-Unis.

 

Les États-Unis ont des laboratoires biologiques dans 25 pays à travers le monde, y compris dans l’espace post-soviétique. Ces laboratoires sont financés par la Defence Threat Reduction Agency (DTRA). Les inspecteurs étrangers ne peuvent y accéder. Il faut noter que des enquêtes de journalistes indépendants rendues publiques, ont confirmé que l’armée étasunienne fait des recherches secrètes présentant une menace pour l’environnement et la population. Jeffrey Silverman, journaliste étasunien vivant en Géorgie depuis de nombreuses années, est certain que le Centre Richard Lugar et d’autres laboratoires sont impliqués dans des activités secrètes pour créer des armes biologiques. La Géorgie et l’Ukraine ont récemment été frappées par de mystérieuses épidémies, avec le bétail tué et des vies humaines mises en danger. L’armée étasunienne exploite le Laboratoire Central de Référence du Kazakhstan depuis 2016. Cette installation a suscité des protestations publiques.

En 2013, le colonel Dai Xu de l’armée de l’air chinoise, a accusé le gouvernement des États-Unis de créer une nouvelle souche de grippe aviaire qui affecte maintenant certaines parties de Chine, comme une attaque de guerre biologique. Selon le colonel, l’armée étasunienne, dans une attaque de guerre biologique, a propagé le virus de la grippe aviaire H7N9 en Chine. Il a été rapporté que le virus Ebola qui sévissait en Afrique de l’Ouest, provenait des laboratoires de guerre biologique étasuniens.

Les experts russes n’excluent pas la possibilité que l’armée étasunienne se serve de punaises comme arme biologique. Il y a quelques années, des moustiques porteurs du virus Zika ont été repérés en Russie et en Ossétie du Sud. Ils provoquent des épidémies de grippe humaine et animale.

 
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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 10:25

Il y a, décidément, un mystère U2. Comment un tel groupe peut-il emplir des arènes entières avec sa musique d’ascenseur ? Remarquez, Indochine fait bien salle comble au Stade de France ; comme quoi… U2, pour ceux qui auraient passé les quarante dernières années sur Alpha du Centaure, est un groupe de rock irlandais.

Est-ce un résidu de vieux fonds catholique, mais Bono, son chanteur vachement concerné par les problèmes du monde, confond souvent chaire et scène. Dans le genre braillard pensant, l’homme est impayable. Ce dimanche, le révérend père Bono et ses trois sacristains sévissaient à Paris.

La preuve que Dieu existe, c’est que Bono avait perdu sa voix il y a quelques jours. La preuve qu’il y a un doute sur la question, c’est qu’il l’avait retrouvée entre-temps, et ses esprits avec. Ou presque. Ainsi le concert s’est-il ouvert avec la tête de Charlie Chaplin, issue du Dictateur, sur écran géant. Oui, Bono (Paul David Hewson à l’état civil) est politiquement conscientisé. Comme Madonna qui, entre deux jets de culotte, faisait projeter des images d’Adolf Hitler et de Marine Le Pen durant ses concerts. On se demande vraiment où ils vont chercher tout ça.

Du coup, l’envoyé spécial du Parisien évoque un « moment de grâce » : « Le pouvoir au peuple, l’égalité hommes-femmes, l’accueil des migrants, les thèmes de prédilection de U2 sont évidemment aussi au menu d’un show très européen. » Reste à espérer qu’une telle prise de risque ne mettra pas la carrière de l’audacieux quatuor en péril. Comme il se doit, entre chaque chanson, il faut s’appuyer le sermon du grand homme. L’Europe, donc, il est pour, bien au contraire ou l’inverse. Et le reste aussi. D’ailleurs, mêmes Les Inrockuptibles, dans un instant de lucidité inattendu, n’ont pas hésité à railler sa « légère mégalomanie et ses discours amateurs ». Ce qui est certainement très exagéré.

On pourrait faire de même de quelques incohérences entre le Bono côté rue et le Bono côté cour. Entre son tropisme humaniste – les riches sont trop riches et les pauvres trop pauvres – et la manière très avisée qu’il a de gérer ses affaires, le statut d’humaniste distingué n’étant en rien incompatible avec celui d’exilé fiscal : on paye beaucoup trop d’impôts à son goût dans son Irlande natale. Voilà qui n’est pas sans rappeler le bon docteur Kouchner qui, de sa résidence corse, bunkerisée et réservée aux seuls millionnaires, estime que l’afflux des migrants permettra de « reconstruire » nos villages.

Toujours à propos de ces derniers, l’homme du Parisien, manifestement en descente d’acide, relate : « Repris en chœur par la salle, l’hymne humaniste “Pride”, inspiré par Martin Luther King, est illustré par le choc des images de migrants accueillis en Europe par des militants nazis. » C’est beau comme du Bono.

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 10:14
Une Nouvelle Librairie (c’est son nom), vient d’ouvrir au cœur du Quartier latin. Elle a déjà été la cible de la mouvance « antifasciste ».

 

Commentaire de son gérant, François Bousquet :

« Un article vipérin ou stalinien, comme on voudra, paru dans L’Express cette semaine, sous la plume de Jérôme Dupuis, nous assimilant à une librairie d’« extrême-droite à l’assaut du Quartier latin » – tel est son titre –, a signalé notre librairie à l’attention des « antifas ». Il a sonné, pour ainsi dire, l’ouverture de la chasse à l’homme. Aussitôt dit, aussitôt fait. De ce point de vue, L’Express porte bien son nom. C’est expéditif, comme la justice que le journaliste administre lui-même. Médiocre enquêteur, mais très bon indicateur. Car comment interpréter autrement la fin de son papier où il est écrit : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? » Jérôme Dupuis se cache derrière le point d’interrogation. Si le procédé est grammaticalement correct, il est déontologiquement scandaleux. Quel but poursuit-il en nous désignant ainsi nommément à la vindicte des nervis de l’extrême-gauche ? Que notre librairie soit vandalisée ? On verra avec notre avocat, Me Frédéric Pichon, quelle suite juridique donner à cette affaire. Il a déjà enjoint L’Express de retirer ce passage, qui est pour nous plus que litigieux. Mais le mal est fait. Dans la nuit même où le papier a été mis en ligne, des dégradations ont été commises contre la façade de la librairie. Le lendemain, une bande de cinq « antifas », casque à la main, venait nous menacer physiquement. Tant et si bien que nous avons été contraints de déposer plainte. »

 
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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 10:05

« Repentez-vous, mes frères, car vous avez péché » : voilà les sermons que prononçaient, jadis, les prêtres et les moines. Avec la peur de châtiments terribles après la mort, ils maintenaient le peuple dans une terreur sacrée. La propagande anti-réchauffement est exactement du même ordre. Nous devons expier nos fautes passées, « culpabiliser » au maximum et vivre dans la peur de lendemains épouvantables.

Or, une série de nouvelles certifiées par des organismes officiels vient de tomber, contredisant les « âneries » qui font régulièrement la une des médias. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration/Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) est un organisme qui dépend de la NASA et qui indique les températures relevées par satellite. Or, selon la NOAA, malgré une « canicule » en été sur l’Europe de l’Ouest et du Nord, nous sommes en net repli par rapport à 2017, 2016, 2015, années très chaudes où nous avons connu un phénomène El Niño. En 2018, l’élévation de températures est comprise entre 0,5 °C et 0,8 °C par rapport à la moyenne du vingtième siècle. En 2015, nous étions, pour la même période, à 1,15 °C de plus. Nous avons donc « perdu » un tiers du réchauffement. La courbe de 2018 suit exactement celle de 2010. Visiblement, l’augmentation des températures patine, mais personne n’en a parlé dans les médias, bien au contraire. Dépasserons-nous 2 °C en 2100 ? Ce n’est pas sûr.

Quant à la banquise qui, paraît-il, va bientôt disparaître, selon un organisme danois officiel qui indique chaque jour l’étendue des glaces arctiques, en 2018, le minimum sera de 5,2 millions de km2, en progression par rapport à 2015, 2016 et 2017, et bien plus que du minimum de 4,67 millions observé en 2007 et celui de 2012 (3,57). Qui en parle ? Personne ! La prétendue débâcle des glaces anciennes dont les journaux se sont fait l’écho fin août n’est qu’un phénomène temporaire comme il y en a toujours eu depuis la nuit des temps.

 

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15 septembre 2018 6 15 /09 /septembre /2018 09:53

Si les médias des milliardaires vous ont régalés au cours du mois d’août des barbotages du petit Macron et Brigitte au Fort de Brégançon, il est d’autres informations qui sont passées inaperçues. Notamment que le gouvernement compte bien profiter de l’automne pour accélérer encore la casse des conquêtes sociales – retraites, Sécu, éducation nationale, services publics etc… – hérités du Conseil National de la Résistance et du passage au gouvernement de ministres communistes à la Libération. Bien sûr vous aurez sans doute entendu que le roitelet Macron préfère l’eau de mer, même s’il a fait installer à grand frais – tout en proclamant que les retraités doivent se serrer la ceinture, comme les étudiants, les fonctionnaires, les handicapés et tous ces millions de travailleurs fainéants, cyniques, jaloux, gaulois réfractaires aux changements, une belle piscine au Fort de Brégançon à quelques dizaines seulement de mètres de la plage. 34 000 € qui s’ajoutent au 500 000 € de vaisselle… pour le bon plaisir de celui qui occupe le Palais de l’Élysée. Mais au cœur de l’été, le régime prépare la rentrée sociale. Et il prépare ses arguments

C’est à la faveur d’un appel d’offre publié au BOAMP que nos très vigilants confrères du média Reporterre ont découvert que le ministère de l’Intérieur a lancé le 23 août un appel d’offre pour acheter un stock de grenades explosives de désencerclement. Une arme dont le régime fait un usage massif pour écraser la contestation sociale, ce que l’on a vu dans les manifestations du printemps 2018 tout comme dans les violences contre la ZAD de Notre-Dame des Landes.

L’appel d’offre indique la quantité de grenades que le Ministère de l’Intérieur prévoit de tirer chaque année : 10 000. Tout en précisant que le marché ne prévoit pas de maximum… Au regard des chiffres de ce marché, il apparaît donc que le régime Macron a l’intention de tirer au moins 30 de ces grenades chaque jour contre la population en France. En mai dernier, le régime avait déjà racheté pour plus de 17 millions d’euros de grenades pour la police et la gendarmerie...

 

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