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23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 10:44

La vague de licenciements s’accélère : – 2 389 suppressions d’emplois chez Auchan. – 1 254 suppressions d’emplois chez Michelin et la fermeture des sites de Vannes et de Cholet. – 460 suppressions d’emplois chez Vencorex menaçant 6 000 emplois. – Fermeture de trois sites de Valeo menaçant 1 000 emplois.

Le 13 novembre, à l’appel de la CGT et de la CFDT, 500 salariés de Michelin ont convergé vers le siège de l’entreprise à Clermont-Ferrand, où se tient un conseil social et économique central. Ils sont venus de tous les sites, et notamment de Cholet (Maine-et-Loire), de Vannes (Morbihan), de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et du Puy-en-Velay (Haute-Loire).

Dans tout le pays, les salariés se mettent en grève pour la satisfaction de leurs revendications. À Cognac (Charente), 500 salariés de la maison de Cognac Hennessy ont formé un piquet de grève le 19 novembre devant le siège social du célèbre négociant appartenant au groupe de luxe LVMH.

Les salariés de Vencorex sont en grève depuis le 23 octobre.

Depuis de nombreux mois, les salariés des deux usines Walor – Bogny-sur-Meuse et Vouziers –, spécialisées dans la fabrication des bielles pour les moteurs thermiques, sont confrontés à la décision du fonds de redressement allemand Mutares de liquider ces deux entreprises, après leur rachat il y a tout juste un an. Dans le même temps, ce groupe voit le cours de son action et de ses résultats en progression régulière.

A l’Hôpital Beaujon (Clichy-la-Garenne), « nous disposons des cahiers de revendications de vingt-huit services » explique Brahim Yatera, secrétaire de la section FO. « On demande “des bras, des lits”, du matériel et l’arrêt de la mobilité forcée. Nous avons eu une réunion de négociations avec la direction de l’hôpital. »

Au Conseil départemental de Haute-Garonne, menace de 500 suppressions d’emplois ? Grève !

Les  conducteurs  de  bus  de  la  société  FSO  sont  en  grève  avec  leurs  organisations syndicales sur les dépôts de Saint-Ouen-l’Aumône et de Conflans-Sainte-Honorine depuis le 7 novembre. Leurs  revendications  sont  légitimes :  ils  refusent  de  subir  des  conditions  de  travail insupportables qui empêchent un  accès normal aux  toilettes, ne  laissent même pas  le temps de manger le midi et détruisent la vie de famille avec des amplitudes de service pouvant atteindre 14 heures !  Ils  refusent  la  baisse  de  leur  rémunération,  pour  eux-mêmes  et  pour  les  futurs embauchés. Les  conducteurs  grévistes  sont  soumis  à  d’énormes  pressions  pour  les  faire  céder.  La  direction  de  FSO  joue  le  pourrissement.

 

(Informations lues dans La Tribune des Travailleurs)

 

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23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 10:39

Ramzi Khiroun, ancien chauffeur, garde du corps et agent des missions difficiles — et très personnelles — pour son ex patron DSK était parti avec les honneurs et 17M€ du groupe Lagardère. Discret depuis lors, il avait pourtant accompagné Emmanuel Macron lors de son voyage officiel au Maroc fin octobre 2024. Las, il vient d’être inculpé de complicité d’achat de vote à la suite de l’inculpation de son patron Arnaud Lagardère.

Surprise, surprise, l’ami Ramzi pourtant d’origine algérienne et tunisienne et n’ayant pas d’attaches avec le Maroc sinon un possible ryad à Marrakech (acheté avec le pactole d’Arnaud Lagardère ?) faisait partie de la nombreuse suite du président lors de son voyage d’État fin octobre 2024. En compagnie notamment de BHL, Jamel Debbouze, Yassine Bellatar fort proche des islamistes, du Sieur M’Jid El Guerrab (ancien député et condamné pour violences en 2022), de l’acteur Gérard Darmon et bien d’autres.

Les faits remontent au printemps 2018 au moment où le fonds américain Amber – actionnaire de Lagardère – voulait voter contre les résolutions de la gérance et avait sans doute convaincu le Qatar de faire de même. Mais les qataris ont changé de crèmerie et voté en faveur de la gestion d’Arnaud Lagardère au dernier moment.

Ramzi Khiroun est soupçonné d’avoir « acheté » ce vote en échange de la nomination d’un diplomate anglo-qatari au conseil de surveillance de Lagardère groupe. Et de surcroît d’avoir présenté cette personnalité comme « indépendante ».

Les motifs d’inculpation sont explicites « complicité d’achat de vote et d’atteinte à la liberté du vote, complicité d’abus de pouvoir ».

Un malheur n’arrivant jamais seul, il est également mis en cause avec Arnaud Lagardère mis en examen au printemps 2024 pour « abus de biens sociaux, abus de pouvoir, diffusion d’informations donnant des indications fausses, et manipulation de marché ».

 

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23 novembre 2024 6 23 /11 /novembre /2024 10:33

L’armée israélienne est en train de reproduire au Liban, un modèle d’agression déjà expérimenté à Gaza. Les établissements de santé et le personnel médical sont devenus des cibles de choix.
À la date du 15 novembre, Israël avait déjà tué au moins 208 travailleurs du secteur de la santé et blessé 311 autres, selon les informations du ministère libanais de la Santé publique.

Le ministère a également enregistré au moins 286 attaques israéliennes contre des services de santé, dont 66 attaques contre des hôpitaux et 220 contre des services médicaux d’urgence.
En conséquence, une quarantaine d'hôpitaux ont été endommagés, dont huit sont devenus inopérants, et 249 véhicules d'urgence ont été endommagés, ce qui, selon les organisations de défense des droits de l'homme, constitue de potentiels crimes de guerre.

Ces attaques, regrette Médecins sans frontières, obligent les établissements médicaux à fermer, alors que le système de santé privatisé souffre déjà des méfaits de la crise économique persistante. Le sous-effectif d’agents de santé épuisés par la charge du travail et les stocks limités d'intrants menacent l’offre de soins et tout le système de santé alerte l’OMS.

Depuis le 17 septembre, l'armée israélienne a ciblé à 220 reprises les services médicaux d’urgence, d'après le ministère libanais de la Santé.

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La CPI a émis des mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant. Le chef de la branche armée du Hamas, présumé mort, fait aussi l'objet d'un mandat.

Réponse de l’intéressé (le second étant probablement mort) :

"Aucune décision anti-israélienne scandaleuse ne nous empêchera – et particulièrement pas moi – de continuer à défendre notre pays de quelque manière que ce soit", a déclaré le Premier ministre israélien dans un message vidéo adressé à ses concitoyens, jeudi 21 novembre. Benyamin Nétanyahou faisait allusion à la décision de la Cour pénale internationale d'émettre des mandats d'arrêt contre sa personne, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, limogé du gouvernement début novembre. Les Etats-Unis, pour leur part, "rejettent catégoriquement" cette décision, a réagi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, estimant que "la CPI n'était pas compétente juridiquement dans cette affaire ».

L’Union Européenne appelle à faire appliquer les mandats d'arrêt. Le chef de la diplomatie européenne a affirmé que les mandats d'arrêt émis par la CPI devaient être "appliqués". "Ce n'est pas une décision politique. C'est une décision d'une cour, d'une cour de justice, d'une cour de justice internationale", a réagi Josep Borrell.

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16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 09:41

Je me souviens du carré des enfants.

A l’entrée du cimetière, à gauche, il y avait un espace très émouvant, que ma mère désignait sous ce nom « le carré des enfants ».

Elle me le rappelait à chaque fois qu’on se rendait au cimetière, pour les Rameaux, pour la Toussaint, et en certaines occasions qu’elle créait elle-même:
- Tu veux venir avec moi ?... on devrait aller au cimetière !

Son visage prenait soudain un air songeur, que je n’ai jamais vu que chez elle, et ses yeux immensément bleus s’élargissaient encore.

Je ne pouvais pas lui refuser ce moment sacré, qu’elle inscrivait au milieu du temps profane. Elle se baissait vers mon oreille, et elle chuchotait, dès qu’on avait franchi la grille :
- C’est le carré des enfants.

Elle n’en disait pas davantage. Alors j’observais ces quelques mètres carrés, qui contenaient cinq ou six tombes en miniature, comme des jouets interdits. On aurait plutôt dit des lits, et, parfois, des fleurs de couleur rose ou bleue les décoraient encore pauvrement. Pour combien de temps? Les plus anciennes rouillaient, les plaques s’effaçaient. Le vent sifflait à travers les croix et les misérables fleurs artificielles accompagnées d’inscriptions, qui assuraient de l’éternité du souvenir, éternité démentie par l’abandon de ces modestes emplacements, réduits à des rectangles de terre herbeuse, que personne ne visitait plus jamais.

Sauf ma mère.

Les enfants morts s’oubliaient plus vite, peut-être. Leur somme de misères n’avait pas suffisamment marqué la vie du bourg pour qu’on pût en garder la mémoire de la même manière que les tombes adultes. Leur mort avait été un décès, vite effacé dans l’état civil. Ils n’avaient pas de biographie dans la chronique locale.

Ces enfants, après tout, n’avaient pas de vécu, pour ainsi dire, ils n’avaient connu que des berceaux, des lits de douleur discrets, dans des petites pièces sombres,  cachées au fond des maisons. Ils avaient souffert, certes, ils avaient tremblé de fièvre, ils avaient étouffé dans des quintes de toux interminables, mais tout cela s’était produit dans une solitude trop ignorée.

Des frères et des soeurs, souvent, leur avaient succédé, et, du même coup, avaient égayé la maison. Ils n’étaient que des noms. On ne connaissait pas de photographies qui les auraient représentés, rieurs et enjoués. Ils n’étaient rien, que les occupants d’un espace réservé, dans un carré d’oubli, avec un peu d’herbe sauvage.

Il ne faut pas en vouloir aux parents, et d’ailleurs, aujourd’hui, ils sont morts depuis longtemps, les parents, et ils occupent d’autres places, dans le même cimetière, parfois. Il ne faut en vouloir à personne.
Ce sont des enfants morts trop petits pour avoir fait des vrais vivants.

En sortant du cimetière, ma mère s’arrêtait, pensive, une dernière fois, et elle me disait :
- Fais un signe de croix, c’est le carré des enfants...

Et je lui obéissais.

Même aujourd’hui, c’est bizarre, athée et déshabitué des vieux rituels de la religion, il m’arrive de m’entendre murmurer au fond de moi, en silence: « c’est le carré des enfants ».

Et je ne suis pas tout à fait sûr de ne pas faire le signe de croix, comme me le conseillait ma mère, il y a maintenant plus d’un demi-siècle.

 

Rolland HENAULT ("Le Bonheur de Saint Valentin" - Editions de l'Impossible)

 

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16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 09:35

Le tribunal d’application des peines a ordonné ce vendredi la libération du militant libanais propalestinien, condamné à la prison à vie pour le meurtre de deux diplomates. Le parquet national antiterroriste a fait appel de la décision.

Sera-ce la bonne pour l’un des plus vieux prisonniers de France ? Après 40 ans sous les verrous, le tribunal d’application des peines a accepté ce vendredi 15 novembre la onzième demande de libération conditionnelle à compter du 6 décembre de Georges Ibrahim Abdallah, ce militant libanais propalestinien détenu depuis 1984 pour complicité de meurtre de deux diplomates, un Américain et un Israélien. Aussitôt après, le parquet national antiterroriste (PNAT) a fait appel. La décision finale pourrait être prise en début d’année prochaine.

Aujourd’hui âgé de 73 ans et emprisonné au centre pénitentiaire de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées, il est libérable depuis 25 ans. Toutes ses demandes de libération conditionnelle avaient été retoquées, sauf une en 2013, acceptée sous réserve qu’il fasse l’objet d’un arrêté d’expulsion qui n’avait toutefois pas été mis en œuvre par le ministre de l’Intérieur d’alors, Manuel Valls.
 

Cette fois-ci, les autorités françaises ne demandent pas un tel arrêté d’expulsion préalable du ministère de l’Intérieur, a-t-on appris de source diplomatique. En outre, les motivations du tribunal d’application des peines seraient «beaucoup plus positives» que lors de sa dernière demande de libération. Abdallah aurait notamment obtenu des autorités libanaises une lettre dans laquelle celles-ci affirment que sa libération et son retour au pays ne constitueront pas un trouble à l’ordre public. En clair, la France redoute qu’il soit accueilli en héros, alors que de nombreux Libanais militaient depuis des années pour sa libération.

Originaire d’un village du nord-Liban, cet instituteur chrétien de formation a passé plus de la moitié de sa vie en prison. Au début des années 1980, alors que son pays est en guerre, il avait cofondé les Fractions armées révolutionnaires libanaises, un groupuscule marxiste prosyrien et anti-israélien qui a revendiqué cinq attentats, dont quatre mortels, en 1981-1982 en France.

«Je suis un combattant, pas un criminel», a toujours martelé cet homme au regard clair et à la barbe fournie, qui n’a jamais émis le moindre regret, et lisait beaucoup en prison, où les diplomates libanais venaient régulièrement le voir. L’ancien président de la République libanaise, le général Michel Aoun, évoqua à plusieurs reprises son cas devant Emmanuel Macron. Et pour la première fois en 2022, la ministre de la Justice du Liban, Mme Marie-Claude Najem, lui rendit visite, en accord avec les autorités françaises. À Beyrouth, il était notamment défendu par le Hezbollah et les vieux militants ex-communistes, comme lui, passés du côté de la milice chiite pro-iranienne. Ces derniers mois, le Liban avait relancé sa demande de libération.

En France, au fil des ans, une mobilisation en faveur de sa libération d’abord cantonnée à l’extrême gauche avait pris de l’ampleur, allant jusqu’à la prix Nobel de littérature Annie Ernaux, qui le considérait comme «victime d’une justice d’État qui fait honte à la France».
Note des États-Unis envoyée au Quai

Pourtant, le 24 octobre 1984, c’est bien lui qui entre dans un commissariat de Lyon pour l’arrestation inédite d’un homme qui demande à être protégé des tueurs du Mossad qu’il dit sur ses traces. Mais la DST – le service de renseignement intérieur – comprend vite que l’individu au français parfait n’est pas un touriste, mais Abdel Kader Saadi, le «nom de guerre» d’Abdallah, qui est détenteur d’un passeport algérien, après avoir eu des passeports maltais, marocain, yéménite utiles pour ses nombreux voyages.

Dans un de ses appartements à Paris, on découvre des pistolets et des postes émetteurs-récepteurs. Il est condamné en 1986 à quatre ans de prison pour association de malfaiteurs et détention d’armes et d’explosifs. Puis il est jugé l’année suivante par la cour d’assises spéciale de Paris pour complicité dans l’assassinat en 1982 de deux diplomates - l’Américain Charles Ray et l’Israélien Yacov Barsimentov, et la tentative d’assassinat d’un troisième en 1984. Abdallah nie, réaffirmant qu’il n’est «rien qu’un combattant arabe», mais il est condamné à la perpétuité, alors que l’avocat général a requis dix ans d’emprisonnement.

À partir de 1999, Américains et Israéliens n’eurent de cesse de contrer ses demandes de libération conditionnelle. Ces dernières années encore, confie un diplomate, «Washington fit parvenir une note verbale au Quai d’Orsay à transmettre au ministère français de la Justice lui demandant de faire appel». Qu’en sera-t-il cette fois-ci ?

 

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16 novembre 2024 6 16 /11 /novembre /2024 09:32

Le Parquet national financier (PNF) indique ce vendredi 15 novembre qu’il vient de requérir un procès devant le tribunal correctionnel, pour corruption et trafic d’influence, contre la ministre de la Culture Rachida Dati et l’ancien patron du groupe automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn.

Rachida Dati est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros de la part de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d’un travail réel, entre 2010 et 2012, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019). Des sommes qui pourraient avoir servi à masquer une activité de lobbying au Parlement européen. Pour ces faits, le PNF a demandé le renvoi de Rachida Dati pour « recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance », et « corruption et trafic d’influence passifs par personne investie d’un mandat électif public au sein d’une organisation internationale (en l’espèce le Parlement européen) ».

Visé depuis avril 2023 par un mandat d’arrêt international dans ce dossier, Carlos Ghosn, lui, voit le parquet demander son renvoi pour « abus de pouvoir par dirigeant de société », « abus de confiance » et « corruption et trafic d’influence actifs » L’affaire avait débuté à la suite d’une plainte, adressée par une actionnaire de Renault SA, au parquet national financier, le 12 avril 2019. Rachida Dati et Carlos Ghosn contestent les accusations portées contre eux.

Ancienne garde des Sceaux sous Nicolas Sarkozy, Rachida Dati considère que les faits qui lui sont reprochés sont prescrits. Elle a déjà multiplié les recours en ce sens pour mettre fin aux poursuites. Sans convaincre le parquet national financier.

 

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9 novembre 2024 6 09 /11 /novembre /2024 09:46

La date du 13 novembre n’a pas été choisie au hasard, comme si la lutte contre le terrorisme était celle des Israéliens, et surtout du pouvoir génocidaire actuel avec son armée qui massacre des civils en faisant croire qu’elle n’a pas le choix. Le crime est tel qu’il est difficile d’en prendre la mesure.

À 3 300 km de l’enfer de Gaza, le ghetto en cours de nettoyage ethnique, l’association Israël is Forever, dirigée par Nili Kupfer-Naouri, a donc prévu un gala auquel assistera, en invité vedette, le ministre d’extrême droite raciste Bezalel Smotrich.

Six associations ont dénoncé la tenue de ce gala et signé un communiqué commun : Association France Palestine solidarité (AFPS), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Confédération générale du travail (CGT), Fédération syndicale Unitaire (FSU).

L’objectif avoué de cette réunion est la « mobilisation des forces francophones sionistes au service de la puissance et de l’histoire d’Israël ». Au moins les choses sont claires : il est question de Lebensraum*, et donc de nettoyage ethnique.

Les autorités françaises, pour l’instant, ne se sont pas précipitées pour faire interdire ce gala ultrasioniste, ce qui est incompréhensible : beaucoup de propalestiniens ont été inquiétés par la police et la justice pour des réunions ou une activité qui dénonçaient justement le génocide.

La morale des droits de l’homme à la française aurait-elle deux poids et deux mesures ?

Idéologiquement, le couple Naouri-Smotrich pourra compter sur Finkielkraut, qui est nettement moins calme en privé que dans ses émissions de radio publique. Tout à sa fureur antipalestinienne, il ose un « face à la haine, nous sommes tous des sionistes ». C’est donc la haine des Palestiniens pour les juifs qui rendrait ces derniers sionistes, racistes, génocidaires. Ce culot !

Les sionistes racistes viennent donc sur notre sol, le sol français, nous donner des leçons de racisme, de communautarisme et de haine. Caroline Yadan, qui a remplacé Meyer Habib comme courroie de transmission de Netanyahou – et laisse-étrangleuse pour notre président –, veut carrément interdire tout propos antiisraéliste.

Remarquez, c’est déjà le cas dans les médias, qui ont été nettoyés. Il ne manque plus que la société civile.

Critiquer la politique de l’État d’Israël, ouvertement génocidaire, deviendrait donc hors-la-loi.
Ils veulent quoi en plus, que les Français viennent les aider à assassiner les enfants palestiniens sur place ?


(*) Biotope en allemand

 

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9 novembre 2024 6 09 /11 /novembre /2024 09:41

Le concours « Puissance Alpha », organisé sur Parcoursup, ouvre la possibilité d’accéder à dix-neuf écoles d’ingénieurs après le bac. On sait qu’en France, où le succès scientifique est structurellement mieux vu que les aptitudes littéraires, les concours pour devenir ingénieurs sont particulièrement relevés et comportent, en général, un large éventail d’épreuves, mélange de sciences «dures » et de culture générale. Mais cette année, il y a une surprise : l’épreuve de français sera supprimée du concours. La raison en est donnée sans ambages par les organisateurs du concours eux-mêmes : « Cette épreuve s’avère anxiogène pour les candidats qui ne se sentent pas toujours prêts à être évalués sur leurs acquis en français. Le résultat de l’épreuve, qu’il soit positif ou négatif, ne fait pas de différence majeure dans l’évaluation globale du profil. » Au moins, c’est clair.

On pourrait crier à la déculturation. On serait, cependant, encore un cran en dessous de la réalité, car l’épreuve de français qui vient d’être supprimée n’était pas une dissertation d’agrégatifs. Il s’agissait seulement d’un... questionnaire à choix multiples de « connaissances verbales et linguistiques », d’une durée de quarante-cinq minutes, destiné à vérifier les capacités des candidats en compréhension de textes, grammaire et orthographe. On se doute qu’en trois quarts d’heure, on n’a pas le temps de faire la preuve de son brio littéraire, et que ce QCM avait donc seulement pour but de vérifier que les futurs ingénieurs maîtrisaient les bases du français. Apparemment, c’était déjà trop.

Difficile de savoir si l’on va vers plus de spécialisation (des philosophes qui ne maîtrisent pas les divisions euclidiennes et des ingénieurs qui écrivent comme des pieds) ou, tout simplement et plus prosaïquement, vers plus de crétinisme généralisé. Cette suppression révèle à la fois l’hypersensibilité des élèves, qui «ne se sentent pas toujours prêts », et la démission des professeurs, qui retirent tout simplement du programme la maîtrise, par les candidats, de leur langue maternelle.

Si l’on prend un peu de recul historique, tout cela va à l’encontre de quatre ou cinq millénaires d’esprit occidental. Sur notre continent, dans notre aire civilisationnelle, un vrai érudit est un homme complet, en littérature comme en sciences. Blaise Pascal en est un exemple éclatant. Il disait d’ailleurs qu’« il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une seule chose ». Le principe était d’ailleurs le même dans la relation entre corps et esprit (« mens sana in corpore sano », selon la célèbre formule de Juvénal) : Pythagore fut champion olympique de boxe avant de se consacrer à la musique et aux mathématiques, entre mille autres choses.

L’hyperspécialisation des êtres humains, qui par principe sont des êtres pensants aux multiples facettes, va bien au-delà de la chute du niveau scolaire. Ce n’est tout simplement pas une bonne nouvelle pour l’humanité.

 

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9 novembre 2024 6 09 /11 /novembre /2024 09:36

Les médias français n’ont pas de mots assez forts pour décrier Trump, mais restent discrets sur sa politique en matière de condition animale. Est-ce parce qu’il a promulgué durant son premier mandat « plusieurs mesures historiques de protection des animaux »? Ces mots sont ceux de la Humane Society Legislative Fund, affiliée à la Humane Society of United State qui est une « SPA américaine » à la puissance 10 et ouvertement transpartisane.

Parmi ces mesures historiques, l’emblématique loi de 2019 « sur la prévention de la cruauté envers les animaux et de la torture ». Tout acte impliquant l’écrasement, la brûlure, la noyade, l’étouffement, l’empalement ou autre de mammifères, d’oiseaux, de reptiles ou d’amphibiens est devenu un « crime fédéral » (sous juridiction du FBI) et passible de sept ans de prison (en France la peine maximale est de trois ans). Une loi qui aurait dû faire réagir positivement chez nous L214 ou la SPA mais il ne semble pas que cela ait été le cas.

Sous Trump, l’Agence de protection de l’environnement (EPA) avait promu un plan visant à mettre fin « à tous les tests sur les mammifères pour détecter les produits chimiques et les pesticides d’ici 2035 ». Le plan était doté de 4,25 millions de dollars, nécessaires au développement de technologies d'expérimentation sans animaux. Las! Ce plan a été interrompu par l’administration Biden, un retour en arrière dénoncé par le White Coat Waste Project (WCWP, en français: « Projet Gaspillage Blouse Blanche »). Le WCWP s'oppose aux expériences animales financées par l'argent public, une combinaison typiquement américaine: défense des animaux et des contribuables!

Les enquêtes du WCPC ont révélé que l’EPA faisait, entre autres choses, respirer aux animaux la fumée des armes (afin d'étudier si les armes sont mauvaises pour la santé… de ceux qui les utilisent) ou surchauffait leurs cages pour mesurer l’impact du réchauffement climatique. Car - et c’est à souligner - toutes ces expériences ne sont pas le passe-temps de savants fous mais sont réclamées par des organisations de protection de l’environnement qui veulent absolument voir démontrée la nocivité de telle substance chimique ou tel effet du changement de climat. Là, le bien-être animal est allègrement sacrifié, et l’administration Biden y a plus que consenti. On a vu avec « l’affaire Peanut » que les animaux ne sont pas son affaire.

 

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9 novembre 2024 6 09 /11 /novembre /2024 09:33

Nice a ouvert le bal. Mais le mouvement n’est pas réservé aux villes maritimes. La preuve, en Essonne, au moins deux communes affichent leur soutien à Paul Watson, arrêté en juillet et que la justice groenlandaise a décidé de maintenir en détention ce mercredi 23 octobre. Depuis quelques jours, le portrait du capitaine de 73 ans, fondateur de l’ONG Sea Sheperd est accroché en grand format sur le fronton des mairies de Pussay et du Coudray-Montceaux.
Les édiles de ces deux communes ont répondu à l’appel lancé par Hugo Clément, journaliste et co-créateur du média en ligne Vakita. D’autres collectivités d’Île-de-France sont aussi engagées, à l’image de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) qui fera de Paul Watson un citoyen d’honneur lors de son conseil municipal fin novembre.


A l’unanimité, le conseil municipal d’Angers a voté un vœu en faveur de la naturalisation et de la libération de Paul Watson. « Ce sont bien ces pratiques de pêche à la baleine, illégales depuis 1986, qui doivent être condamnées sur la base du droit international, et non le combat mené par Paul Watson », est-il écrit dans le texte voté par l’ensemble des élus.Nous avons un homme qui se bat pour faire en sorte qu’on puisse préserver les baleines. Il peut arriver que ses méthodes entraînent quelques contestations, mais ce qu’il nous dit et ce sur quoi il alerte, c’est sur le fait qu’à force de faire disparaître une part de la biodiversité, c’est nous-mêmes qui finissons par être menacés », a déclaré le maire d’Angers, Christophe Béchu.


La ville de Luc-sur-Mer (Calvados), symbolisée par une baleine, a décidé de déployer une immense banderole sur la façade de sa mairie, pour témoigner son soutien à Paul Watson.
Interrogé par France Bleu, le maire de la commune, Philippe Chanu, insiste cependant sur son intention de défendre la cause, avant l’homme. La banderole a été placée ce 30 octobre, centième jour d’emprisonnement du militant écologiste. Enfin, pour marquer encore plus la symbolique, celle-ci trône sur la façade de la mairie, près du squelette d’une baleine, qui s’était échouée sur une plage de la ville en 1885.


En faisant figurer le hashtag #FreePaulWatson sur sa façade, la mairie d’Arras appelle à la libération de l’activiste, détenu par les autorités danoises depuis le 21 juillet 2024.
La Ville d’Arras a fait le choix de s’engager aux côtés de Paul Watson en affichant un portrait appelant à sa libération. La mairie se dit « portée par des valeurs écologiques et de justice sociale » et défend les combats de l’activiste, qu’elle juge « d’intérêt général ». Elle appuie également la demande de Paul Watson adressée mi-octobre à Emmanuel Macron, demandant l’asile politique en France.

 

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