La vague de licenciements s’accélère : – 2 389 suppressions d’emplois chez Auchan. – 1 254 suppressions d’emplois chez Michelin et la fermeture des sites de Vannes et de Cholet. – 460 suppressions d’emplois chez Vencorex menaçant 6 000 emplois. – Fermeture de trois sites de Valeo menaçant 1 000 emplois.
Le 13 novembre, à l’appel de la CGT et de la CFDT, 500 salariés de Michelin ont convergé vers le siège de l’entreprise à Clermont-Ferrand, où se tient un conseil social et économique central. Ils sont venus de tous les sites, et notamment de Cholet (Maine-et-Loire), de Vannes (Morbihan), de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) et du Puy-en-Velay (Haute-Loire).
Dans tout le pays, les salariés se mettent en grève pour la satisfaction de leurs revendications. À Cognac (Charente), 500 salariés de la maison de Cognac Hennessy ont formé un piquet de grève le 19 novembre devant le siège social du célèbre négociant appartenant au groupe de luxe LVMH.
Les salariés de Vencorex sont en grève depuis le 23 octobre.
Depuis de nombreux mois, les salariés des deux usines Walor – Bogny-sur-Meuse et Vouziers –, spécialisées dans la fabrication des bielles pour les moteurs thermiques, sont confrontés à la décision du fonds de redressement allemand Mutares de liquider ces deux entreprises, après leur rachat il y a tout juste un an. Dans le même temps, ce groupe voit le cours de son action et de ses résultats en progression régulière.
A l’Hôpital Beaujon (Clichy-la-Garenne), « nous disposons des cahiers de revendications de vingt-huit services » explique Brahim Yatera, secrétaire de la section FO. « On demande “des bras, des lits”, du matériel et l’arrêt de la mobilité forcée. Nous avons eu une réunion de négociations avec la direction de l’hôpital. »
Au Conseil départemental de Haute-Garonne, menace de 500 suppressions d’emplois ? Grève !
Les conducteurs de bus de la société FSO sont en grève avec leurs organisations syndicales sur les dépôts de Saint-Ouen-l’Aumône et de Conflans-Sainte-Honorine depuis le 7 novembre. Leurs revendications sont légitimes : ils refusent de subir des conditions de travail insupportables qui empêchent un accès normal aux toilettes, ne laissent même pas le temps de manger le midi et détruisent la vie de famille avec des amplitudes de service pouvant atteindre 14 heures ! Ils refusent la baisse de leur rémunération, pour eux-mêmes et pour les futurs embauchés. Les conducteurs grévistes sont soumis à d’énormes pressions pour les faire céder. La direction de FSO joue le pourrissement.
(Informations lues dans La Tribune des Travailleurs)