Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 août 2024 6 31 /08 /août /2024 11:11
JO et diversité

Les médias ont très largement couvert les Jeux olympiques de Paris, en mettant l’accent sur leur réussite et sur la communion des Français dans le sport et la diversité. Ils ont largement relayé la darmaninade d’entre les deux tours des législatives sur de prétendus risques de « débordements » en cas de victoire du RN. La focalisation sur les JO a enfin opportunément permis d’occulter la double défaite électorale de Macron et de sa majorité (au nom de la « trêve olympique»).

Dans le même temps les médias ont fait silence sur la façon léonine et sans précédent sous la Ve République dont Macron a bloqué la constitution d’un nouveau gouvernement issu des législatives de juillet et neutralisé la progression du RN. Silence également sur la violation de la séparation des pouvoirs («ministres démissionnaires » siégeant à l’Assemblée nationale).

 

La Kamalamania

Les médias français, une nouvelle fois, se sont mis au service du discours de l’État profond américain en faisant la promotion de Kamala Harris (comme autrefois celle d’Hillary Clinton). Libération du 22 juillet titre ainsi significativement : « Kamala Harris, l’évidence ».

Les médias ont donc opéré un total retournement : après son attentat, Trump passait pour avoir déjà gagné les élections ; il est désormais présenté comme perdant face à K. Harris : magie du discours ! (Aux États-Unis certains dénoncent des sondages « optimistes » en faveur de K. Harris ou le recours à l’IA pour faire croire que ses meetings sont un succès…)

Sur l’attentat proprement dit du 13 juillet contre Trump, les médias ont fait profil bas, voire colporté des analyses biaisées (cf. Le Figaro du 15 juillet : «Donald Trump, victime et adepte de la violence politique »). L’identité de l’auteur de l’attentat n’a pas intéressé nos médias bien longtemps non plus.

 

L’État sauvage

Nos médias ont justifié la violente répression des manifestations anti-immigration en Grande-Bretagne, car c’était bien sûr la faute de l’extrême droite, des réseaux sociaux et des Russes (c’est l’explication « couteau suisse » pour tout désormais), pas de l’immigration.

Aucune comparaison n’a été faite avec la violente répression des Gilets jaunes en France ni sur le fait qu’en Europe, de plus en plus, les États se dressent contre leur propre population.

Rappel : la Grande-Bretagne qui est le pays où la révolution industrielle a commencé ne figure plus désormais parmi les dix premières nations industrielles.

 

Vive la guerre !

Comme toujours, nos médias ont repris le discours otano-kiévien comme vérité d’évangile et vanté les victoires ukrainiennes (cette fois, la constitution d’une prétendue « zone tampon » à Koursk, censée nuire à l’effort de guerre russe), alors qu’en réalité la Russie intensifie son offensive en Ukraine.

Aucun média n’a présenté ces événements comme une dangereuse escalade, avec notamment la décision américaine de fournir à l’Ukraine des missiles capables de frapper la Russie (ce qui était considéré autrefois comme une ligne rouge à ne pas franchir). De même, nos médias n’ont guère relevé la décision américaine d’implanter de nouveau en Europe des missiles nucléaires à courte et moyenne portée, annoncée lors du dernier sommet de l’OTAN : la guerre nucléaire, ce sera donc chez nous !

Discrétion aussi sur le fait que l’agence Fitch a baissé la note de l’Ukraine de CC à C, dernière étape avant la cessation de paiement : les contribuables européens vont donc venir au secours de Zelensky encore une fois, mais quand on aime on ne compte pas…

 

Covid, le retour ?

Toujours avides de catastrophisme (c’est bon pour l’audience coco !), les médias se sont engouffrés dans l’apparition d’un nouveau risque sanitaire : la variole du singe. Bientôt le retour des masques et des passes ?

Une pandémie pourrait-elle opportunément permettre de prendre des mesures d’exception pour influer sur l’élection américaine (identité numérique, vote électronique et risques de fraude) et, bien sûr, se répercuter chez nous ensuite? Par exemple, en cas de nouvelle dissolution en France ?

Non, nos médias ne sont pas complotistes et ne sauraient se poser ce genre de questions…

 

Source

Partager cet article
Repost0
31 août 2024 6 31 /08 /août /2024 11:03

Extrait d'une interview d'Ariel Sharon en 1982 :

"Même aujourd’hui je me porte volontaire pour faire ce sale travail pour Israël, de tuer autant d’Arabes qu’il est nécessaire, de les déporter, de les expulser, de les brûler, de faire que le monde entier nous haïsse, de tirer le tapis de dessous les pieds des juifs de la diaspora, ce qui les forcera à courir vers nous en pleurant. Même s’il faut faire sauter une ou deux synagogues par-ci par-là, cela m’est égal. Et cela m’est égal aussi si une fois le travail fait, vous me mettez devant un tribunal de Nuremberg puis me jetez en prison à vie. Pendez-moi même, si vous voulez, comme criminel de guerre."

"Et vous pouvez écrire que si l’humanité me couvre d’infamie, cela ne me gêne pas, bien au contraire. Faisons un pari : je ferai tout ce que je pourrai pour expulser les Arabes de là, je ferai tout ce que je pourrai pour accroître l’antisémitisme."


Et pour se souvenir de ce brave type, voici le parcours d’Ariel Sharon, surnommé le "lion", le "bulldozer" ou le « boucher » :

Il entre au Gadna, un mouvement paramilitaire créé avant la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël, le 14 mai 1948. Lors de la guerre israélo-arabe, la même année, le voici promu commandant de détachement dans la brigade 609 d'infanterie de l'armée, dite "brigade Alexandroni", une brigade d’infanterie de l’armée israélienne.

En 1951, on le retrouve officier dans les services secrets. Le voici à la tête de l’Unité 101 de forces spéciales placée sous les ordres directs du Premier ministre israélien David Ben Gourion. Une section efficace… Et surtout sans scrupule. Elle a pour mission de mener des opérations-commando anti-Palestiniens.  Dissoute en janvier 1954, cette unité 101 s’illustrera dans des coups particulièrement tordus. Ainsi, le plus sanglant, aura lieu dans le village cisjordanien de Qibya dans la nuit du 14 au 15 octobre 1953. L’opération Shoshana  fait 70 victimes, principalement des femmes et des enfants, tous morts après le dynamitage de leur maison.  Elle est unanimement réprouvée dans le monde et fait l’objet d’une condamnation du Conseil de sécurité des Nations unies.  Ariel Sharon répondra n’avoir fait qu’obéir aux ordres.

En 1956, il commande la 202ème brigade parachutiste et se distingue dans le Sinaï en s'emparant du col stratégique de Mitla.  Déjà des voix s'élèvent pour dénoncer son style autoritaire de commandement, son côté impulsif, quasi incontrôlable.

Ce qui ne l’empêche pas d’être nommé général de division en 1967, quelques mois avant le début de la guerre des Six jours. Son ambition, c’est de devenir le chef suprême de Tsahal mais il déchante bientôt : le 1er janvier 1972, on lui préfère le général David Elazar.

Après lles champs de bataille, il veut triompher dans l’arène politique.  En 1973, il devient député à la Knesset, le parlement israélien. Ministre de l’Agriculture en 1977, il prend le portefeuille de la Défense en 1982 et jure de "nettoyer" le Liban de la présence des "terroristes palestiniens". Prenant pour prétexte l’assassinat, le 14 septembre, de Bachir Gemayel, élu président du Liban, les troupes de Sharon entrent dans Beyrouth-Ouest le 15 et encerclent les camps de Sabra et Chatila, où survivent des réfugiés palestiniens. La nuit même, la tuerie commence.  Elle va durer trois jours. En Israël, une commission d'enquête  attribue en 1983 la "responsabilité personnelle", mais "indirecte", des massacres à Ariel Sharon, alors ministre de la Défense, et la responsabilité directe à Elie Hobeika, chef des renseignements des Forces libanaises (milice chrétienne). Ariel Sharon est relevé de ses fonctions de ministre de la Défense.

Entre 1990 et 1992, il est ministre de la Construction et de l’Aménagement, ministre de l’Infrastructure nationale en 1996, puis ministre des Affaires étrangères deux ans plus tard, avant de prendre la tête du Likoud en 1999. Le 28 septembre 2000, sa visite sur l’Esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam, provoque de violents affrontements à Jérusalem, faisant plusieurs dizaines de blessés. Cette visite du chef du Likoud est perçue comme une provocation. La deuxième intifada est déclenchée. C’est la spirale sanglante des représailles. Elle durera jusqu’en 2005 et fera plus de 4700 morts. En 2001, c'est la consécration. Sharon devient Premier ministre. L'année suivante, le gouvernement d’Ariel Sharon fait construire un mur entre Israël et la Cisjordanie. En novembre 2005, après avoir démissionné du Likoud, il créé son propre parti, Kadima (en français : "En avant"), de centre-droite. Mais au moment où il est pressenti pour être réélu à la tête de son pays, il est terrassé en décembre 2005 puis janvier 2006 par deux attaques cérébrales. Il rentre dans un coma qui durera huit ans, avant de décéder en 2014 à 85 ans.

 

Les généraux ont une espérance de vie qui dépasse de beaucoup celle des simples citoyens.

 

Sources :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6549

https://information.tv5monde.com/international/la-deuxieme-mort-dariel-sharon-20418

Partager cet article
Repost0
24 août 2024 6 24 /08 /août /2024 07:53

Dans la bande de Gaza, où l’armée israélienne ne parvient pas à venir à bout de la résistance, les 2,2 millions d’habitants ont reçu l’ordre de se concentrer sur à peine 10% de la superficie déjà minuscule du territoire, au point que la densité est à présent de plus de 50.000 personnes au kilomètre carré !

Et même dans ces zones mensongèrement qualifiées de « sûres » ils sont bombardés sans relâche par les avions, les hélicoptères et les drones israéliens.

Ici en France, le régime d’Emmanuel Macron, pourtant désavoué dans les urnes, continue de gouverner comme si de rien n’était, y compris dans sa complicité avec les génocidaires, en envoyant cette semaine son ministre des Affaires étrangères faire des courbettes en Israël.

LE SILENCE TUE. Plus que jamais, le peuple palestinien, livré aux barbares par les puissants du monde entier, a besoin de savoir qu’il n’est pas seul, et que nous luttons pour sa survie.

RASSEMBLEMENT CE SAMEDI À PARIS

Alors, soyons nombreux pour le dire et informer la population :

Samedi 24 août à 15h à la Fontaine des Innocents (Métro/RER Châtelet/Les Halles)

 

Source

Partager cet article
Repost0
24 août 2024 6 24 /08 /août /2024 07:50

«Libre et libertaire sans jamais accepter un clan plutôt qu'un autre», se définissait en 2018 Catherine Ribeiro dans Les Inrockuptibles. Après un passage au cinéma, cette brune aux yeux noirs et à la voix grave démarre sagement sa carrière de chanteuse au milieu des années 60 comme vedette yéyé.

Mais elle refuse de s'y attarder et choisit les chemins parallèles en créant avec Patrice Moullet le groupe Alpes. Elle s'impose alors comme l'héritière de Colette Magny et de Léo Ferré et ses chansons engagées lui valent d'être surnommée la «pasionaria rouge» ou encore «la grande prêtresse de la chanson française».

Née le 22 septembre 1941 à Lyon, fille d'un ouvrier-chaudronnier venu du Portugal, Catherine Ribeiro grandit avec pour seul horizon les hautes cheminées fumantes des industries chimiques de Saint-Fons. Elle fait son baluchon pour monter à Paris où elle prend des cours d'art dramatique qui la mènent au cinéma. On la voit notamment dans Les Carabiniers (1963) de Jean-Luc Godard, au côté de Patrice Moullet, son futur partenaire d'Alpes.

Elle enregistre aussi, entre 1964 et 1966, une quinzaine de titres, créations originales ou reprises de Bob Dylan. Sa voie semble tracée, ses disques se vendent bien. Elle apparaît en avril 1966 en Une de Salut les copains, sur la fameuse «photo du siècle», avec toutes les stars montantes de la chanson.

Mais la jeune femme indocile et tourmentée -elle fera plusieurs tentatives de suicide dont une qui la voit passer Mai 68 à l'hôpital- refuse ce destin. «Je ne veux pas me transformer en cover-girl. La chansonnette de tous les jours ne m'intéresse plus. J'ai gâché beaucoup trop de temps», lâche-t-elle. Elle opte pour l'avant-garde et s'oriente vers des sonorités à mi-chemin entre le psychédélisme et le rock progressif, entre la musique minimaliste et le jazz.

Âme debout, Paix, Le Rat débile et l'Homme des champs, Libertés ?... Elle réalise au total neuf albums avec Alpes. Ses chansons témoignent de ses multiples engagements: pour la Palestine, pour les réfugiés chiliens, contre la guerre au Vietnam, pour l'écologie, contre le président Valéry Giscard d'Estaing...

Jugée trop rebelle et à mille lieues des canons commerciaux, elle est boycottée par les médias. «La beauté insoumise de Catherine et sa colère chevillée à l'âme incommodent le show business», disait Léo Ferré.

Ce qui ne l'empêche de trouver son public, souvent militant comme elle. Elle se produit dans les grandes salles et fait un carton à Bourges ou à la Fête de l'Humanité où elle chante devant 120.000 personnes.

En 1982, elle remplit pendant trois semaines Bobino. C'est l'apogée de sa carrière. Avec un soir un spectateur célèbre, qui se faufile incognito: le tout nouveau président socialiste François Mitterrand.

Si elle revendique fièrement ses engagements, Catherine Ribeiro vit mal d'être résumée à cela. «J'en ai assez qu'on me fasse porter cette seule étiquette rouge», disait-elle en 1980. «Ce n'est pas moi qui me suis marginalisée, on m'a marginalisée! J'irai vers un public plus large si les chaînes de radio et la télévision se décident enfin à me considérer comme une chanteuse à part entière».

Mais on ne la verra désormais plus beaucoup sur scène. Repliée dans les Ardennes dans les années 80, elle épouse le maire socialiste de Sedan, Claude Démoulin. Elle subit en 2020 un AVC et doit être hospitalisée dans une clinique allemande. Ces dernières décennies, elle sortait peu de son silence. Se produisant tout de même au Bataclan et aux Francofolies. Avec toujours la même soif d'engagement: «Jusqu'à mon dernier souffle, je me battrai pour les libertés».

Elle est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi à 82 ans dans une maison de retraite de Martigues.

 

Source

Partager cet article
Repost0
17 août 2024 6 17 /08 /août /2024 09:59

Il l'emparouille et l'endosque contre terre ;
Il le rague et le roupète jusqu'à son drâle ;
Il le pratèle et le libucque et lui barufle les ouillais ;
Il le tocarde et le marmine,
Le manage rape à ri et ripe à ra.
Enfin il l'écorcobalisse.
L'autre hésite, s'espudrine, se défaisse, se torse et se ruine.
C'en sera bientôt fini de lui ;
Il se reprise et s'emmargine... mais en vain.
Le cerceau tombe qui a tant roulé.
Abrah ! Abrah ! Abrah !
Le pied a failli !
Le bras a cassé !
Le sang a coulé !
Fouille, fouille, fouille,
Dans la marmite de son ventre est un grand secret
Mégères alentour qui pleurez dans vos mouchoirs ;
On s'étonne, on s'étonne, on s'étonne
Et vous regarde,
On cherche aussi, nous autres, le Grand Secret.

 


Henri Michaux (Poèmes)

Partager cet article
Repost0
17 août 2024 6 17 /08 /août /2024 09:54

La population carcérale en France a progressé de 5,4% sur un an, avec 78 509 personnes incarcérées pour 61 869 places opérationnelles, révèlent nos confrères du Parisien. Des mesures ont pourtant déjà été prises pour tenter de remédier à ce problème, telles que l’interdiction des peines de prison de moins d’un mois, l’aménagement des peines ou encore le développement du travail d’intérêt général. Mais celles-ci s’avèrent insuffisantes.

Parmi les personnes incarcérées, 20.753 sont des prévenus, en détention dans l’attente de leur jugement définitif.

Au total, 95 695 personnes étaient placées sous écrou au 1er juillet, dont 17 186 personnes non détenues faisant l’objet d’un placement sous bracelet électronique ou d’un placement à l’extérieur.

Il s’agit du dixième mois consécutif de hausse de la population carcérale, qui a progressé de 5,4 % sur un an. Cette situation contraint ainsi 3.526 détenus à dormir sur un matelas posé au sol, contre 2.478 il y a un an, toujours selon Le Parisien.

La densité carcérale globale s’établit à 126,9 % mais dans les maisons d’arrêt, où sont incarcérés les détenus en attente de jugement et donc présumés innocents, et ceux condamnés à de courtes peines, elle atteint 152,3 %.

La densité carcérale atteint ou dépasse même les 200 % dans 19 établissements ou quartiers.

 

Source

Partager cet article
Repost0
17 août 2024 6 17 /08 /août /2024 09:50

Lorsque l’on observe les couples politico-médiatiques passés ou actuels les plus en vue, la proximité sociale, culturelle, idéologique qui les caractérise semble évidente. Ainsi du couple Peillon-Bensahel : Nathalie Bensahel est née en septembre 1960 à Casablanca (Maroc). Après être passée par la rue Saint-Guillaume à Sciences-Po Paris, elle commence sa carrière de journaliste à La Vie Française, puis elle rejoint La Tribune en 1985, intègre Libération en 1991 avant de rejoindre la rédaction du Nouvel Observateur où depuis 2008, elle est chef de service de la rubrique « Air du temps ». Depuis la nomination de son mari, Vincent Peillon, comme ministre en mai 2012, elle ne s’occupe plus des questions d’éducation et de politique publique. Soulignons au passage que Vincent Peillon est le frère d’Antoine Peillon qui est journaliste à La Croix…

Autre couple médiatico-ministériel, le couple formé par Michel Sapin et Valérie de Senneville. Le couple s’est marié en décembre 2011 et avait pour témoin François Hollande. Michel Sapin et François Hollande sont en effet très proches, étant issus tous deux de la célèbre promotion Voltaire de l’ENA et ayant accompli ensemble leur service militaire. Valérie de Senneville (de son nom de jeune fille Valérie Scharre, divorcée du vicomte Benoît Denis de Senneville) est titulaire d’un DEA de droit international économique et d’une maîtrise de droit des affaires. Elle est également passée par l’IEP Paris où elle a obtenu un DEA de sciences politiques, puis a exercé comme juriste d’entreprise chez Goodyear et Seat avant d’intégrer, en 1991, La Vie judiciaire pour développer sa partie rédactionnelle. Devenue en 1997 journaliste spécialisé dans l’entreprise et la finances au quotidien économique L’Agefi, elle rejoint Les Échos en 2000 comme journaliste judiciaire où elle demande au comité d’indépendance éditorial de son journal de s’exprimer sur le rôle qui doit être désormais le sien.

Audrey Pulvar fut, elle, la très médiatique et très controversée compagne d‘Arnaud Montebourg, 3ème homme de la primaire socialiste pour les présidentielles de 2012 et ministre du redressement productif dans le gouvernement de Ayrault, avant leur rupture en décembre 2012. Si elle n’est pas passée par la rue Saint-Guillaume, elle sort de l’ESJ, autre séminaire du régime pour entrer dans la presse parisienne. Malgré ses dénégations, Pulvar est une journaliste militante, très proche du think tank socialiste Terra Nova, dont le fondateur était feu Olivier Ferrand, intime d’Arnaud Montebourg. Audrey Pulvar préside au sein du think tank, une commission sur le thème : « Le rôle de l’État sur le marché des médias » avec Louis Dreyfus et le professeur d’économie des médias (Paris II Panthéon-Assas) Nathalie Sonnac. En juillet 2012, elle était nommée à la tête du mensuel Les Inrockuptibles par Matthieu Pigasse, son propriétaire, lequel était également vice-président de la banque Lazard, choisie par Bercy (dont dépend Montebourg) pour conseiller le gouvernement sur le projet de création de la future Banque publique d’investissement… Comme on le voit, les couples ainsi formés par des hommes de pouvoir et des journalistes alimentent également les conflits d’intérêts.

À droite cette fois-ci, Marie Drucker a fait la couverture des magazines au bras de François Baroin, alors qu’il était ministre de l’Outre Mer. Marie Drucker est un pur produit de l’oligarchie. Fille du dirigeant de télévision Jean Drucker, nièce du journaliste et animateur de télévision Michel Drucker et cousine de l’actrice Léa Drucker. Elle collectionne les hommes riches et célèbres, passant de l’écrivain Marc Lévy à l’homme politique François Baroin. Celui-ci, fils d’un grand maître du Grand Orient, avait d’ailleurs été lui même journaliste au service politique d’Europe 1 de 1988 à 1992. Avant de se mettre en ménage avec Marie Drucker, il était marié à une journaliste de LCI, Valérie Broquisse dont il a eu trois enfants. Continuant sa quête d’hommes de la jet-set politico-médiatique, elle le délaisse en 2009 pour établir une liaison avec le banquier Matthieu Pigasse, dont la famille est très présente dans les médias : son oncle, Jean-Paul Pigasse a été directeur de la rédaction de L’Express. Son frère, Nicolas Pigasse, est co-fondateur du magazine Public, sa sœur, Virginie Pigasse, a travaillé au magazine Globe et lui-même est patron des Inrockuptibles…

Daniela Lumbroso, issue d’une des principales familles de la diaspora juive tunisienne, n’est pas mariée avec un homme politique à proprement parler, il n’en demeure pas moins que le couple qu’elle forme avec Éric Ghebali, ancien secrétaire général de SOS Racisme et de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) reste très proche du pouvoir. Comptant parmi les fondateurs des magazines Globe et du Courrier International, ancien membre du Conseil national du Parti socialiste, Éric Ghebali jouera un rôle actif mais discret en 2012, comme entremetteur du candidat et futur président François Hollande avec le milieu artistique (L’Express, 7 mai 2012) et fut l’un des organisateurs du meeting du Bourget.

« Anne Sinclair fait fondamentalement partie de ce petit monde de connivence intello-politico-médiatique, dont elle ne comprend même pas qu’il puisse énerver puisque c’est le sien », écrit Emmanuelle Anizon dans Télérama en 2003. Dominique Strauss-Kahn épouse en troisièmes noces, en novembre 1991, Anne Sinclair, alors journaliste à TF1 et présentatrice de l’émission politique télévisée « 7 sur 7 », elle-même divorcée du journaliste Ivan Levaï. Parmi les témoins des mariés figure la productrice Rachel Kahn (épouse du journaliste Jean-François Kahn). Membre du club Le Siècle, profondément engagé à gauche et marqué par ses racines juives, Anne Sinclair incarne la gauche caviar version tape-à-l’œil (ou bling-bling comme on dira plus tard). Dans Belle et Bête, un livre paru début 2013, la juriste Marcela Iacub décrira Anne Sinclair comme une femme perverse considérant DSK comme « son caniche » et convaincue qu’elle et son mari font partie de la caste des « maîtres du monde »… En août 2012, suite aux déboires érotico-judiciaires de DSK, Anne Sinclair confirme leur séparation avant de divorcer officiellement en mars 2013.

Dominique Strauss Kahn ne restera pas seul longtemps, sa nouvelle conquête est, comme Anne Sinclair, une femme des médias. Myriam L’Aouffir travaille en effet à France Télévisions comme responsable communication online & social media marketing. Née au Maroc où elle a passé toute sa jeunesse, elle prend en charge en 2007 les relations extérieures à l’Ambassade du Maroc. Elle est aussi connue au Maroc pour son engagement caritatif dans l’association Juste pour Eux, dont elle a été la présidente entre 2004 et 2011, et dont on retrouve comme parrain Gad Elmaleh (l’ex-compagnon de Marie Drucker…). Le monde de l’élite est un village.

Autre reine du P.A.F. à partager la vie d’un homme politique, Christine Ockrent est issue de la haute bourgeoisie libérale belge. Son père, diplomate fut l’ancien chef de cabinet du Premier ministre Paul-Henri Spaak. Christine Ockrent passera, comme tant d’autres, sur les bancs de l’IEP Paris et effectuera une brillante carrière dans la presse audiovisuelle. Elle est la première femme à présenter régulièrement le journal télévisé de 20 heures en France de 1981 à 1985 et reçoit le surnom de « reine Christine ». C’est Nicolas Sarkozy lui-même qui choisira Christine Ockrent au poste de directrice générale de la future holding France Monde, appelée à coiffer l’audiovisuel extérieur public français (RFI, TV5Monde et France 24)… au moment même où son compagnon était ministre des Affaires étrangères du gouvernement Fillon ! Christine Ockrent est par ailleurs une fidèle du groupe Bilderberg, membre de l’International Crisis Group, une « ONG » réputée proche de l’OTAN financée en partie par des entreprises privées, ainsi du l’European Council on Foreign Relations, un think tank influent en matière de politique étrangère.

 

Source

Partager cet article
Repost0
17 août 2024 6 17 /08 /août /2024 09:46

« C’est juste énorme » se maintient bien, ainsi que « Il a tout donné » et « Il va rien lâcher ». « Il a pris ses responsabilités » et « C’est lui le patron* » ont, semble-t-il, gagné du terrain. En revanche, « C’est un extraterrestre » a quelque peu régressé. « Oh ! le regard de tueur » est venu renforcer le traditionnel « C’est un guerrier ! » qui reste une valeur sûre du journalisme sportif.

La « pression » demeure partout présente. On la fait monter ou on la subit, selon les cas. Notons qu’elle est d’ailleurs pratiquement toujours responsable de la défaite des concurrents français, qui n’ont pas su la « gérer ». La valeur de leurs adversaires, étrangers donc a priori inférieurs, n’y est pratiquement jamais pour rien.

Les « légendes » et les « pépites » ont pullulé. « Il a fait le job » est appelé à demeurer encore un bon moment.

Ce qui me semble en tout cas avoir connu la plus nette progression, si j’ose dire, c’est très certainement la pauvreté de vocabulaire des commentateurs, qui tous emploient ces mêmes expressions stupides entre deux crises aiguës d’hystérie. Je voudrais bien être petite souris, parfois, pour voir ce qui se passe aujourd’hui dans les écoles de journalisme.

____________

* Les expressions notées ici sont évidemment employées également au féminin par nos brillants journalistes, sinon cela risquerait de choquer celles et ceux qui écoutent, les Françaises et les Français.

 

Source

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2024 6 27 /07 /juillet /2024 10:19

Des câbles de fibre optique passant à proximité des voies et garantissant la transmission d’informations de sécurité pour les conducteurs (feux rouges, aiguillages…) ont été coupés et incendiés à divers endroits du réseau SNCF, engendrant une pagaille monstre au petit matin de vendredi.

La ligne des trains à grande vitesse (TGV) Atlantique, qui relie Paris à la Bretagne, aux Pays de la Loire et au Sud-Ouest, a été la plus affectée. Aucun train n’a pu circuler dans les deux sens jusqu’en début d’après-midi, avant une reprise graduelle.

Eurostar, la compagnie qui dessert entre autres Paris, Londres et Amsterdam, a été contrainte de supprimer un quart de ses trains vendredi.

Le premier ministre britannique, Keir Starmer, s’est en conséquence rabattu sur un avion pour assister à l’ouverture des Jeux olympiques, a annoncé Downing Street.

« Les gens qui sont les plus touchés aujourd’hui, ce sont les 800 000 voyageurs prévus ce week-end, qui doivent rejoindre leurs lieux de vacances. C’est plutôt le grand chassé-croisé des vacances qui est visé plus que les JO spécifiquement », a avancé le ministre délégué aux Transports, Patrice Vergriete.

Les incendies volontaires ont touché plusieurs postes d’aiguillage à travers la France, notamment dans le nord.

Les saboteurs « ont soulevé des plaques de différentes façons, avec du matériel quand même, on ne peut pas faire ça à la main. Et puis après, ils ont balancé un liquide inflammable sur les câbles », a indiqué à l’AFP le maire de Croisilles, Gérard Dué, dans le nord de la France.

Des sabotages similaires avaient eu lieu l’an dernier en Allemagne, ou sur la LGV Est, en janvier 2023.

L’attaque contre le réseau ferré français est survenue à quelques heures seulement de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu de converger vers la capitale.

Quatre trains transportaient d’ailleurs des athlètes pour la cérémonie d’ouverture, mais «tous les transports d’équipes et accrédités » sont assurés, selon la SNCF vendredi soir.

Ouf !

Source

Partager cet article
Repost0
27 juillet 2024 6 27 /07 /juillet /2024 10:12

Ainsi, les Français auront pas mal subi, ce 26 juillet 2024. Ils auront vu Aya Nakamura sortir de l’Institut, qui abrite l’Académie française… Il est vrai que c’était plus plausible que de la voir y entrer. Puis, cette inoubliable interprète de « Oh Djadja, Ya pas moyens Djadja, J’suis pas ta catin Djadja, genre, en catchana baby, tu dead ça » (sic) chante en play back accompagnée de choristes gesticulantes et de… la musique de la Garde républicaine ! Ce corps si particulier, entretenu à grands frais par la France est ainsi mis au service, devant un milliard de téléspectateurs, d’Aya Nakamura.

Le supplice n’est pas fini car lorsque le macronisme mondialiste est tombé très bas, il creuse encore. Le chanteur Philippe Catherine, nu comme un vers, couronné de fleurs, le corps peint en gris, chante : « Plus de riches, plus de pauvres quand on est nu ». L’obsession de l’égalité fait bon ménage avec celle du mauvais goût… et du climat. Le cap des 22 heures est passé quand la cérémonie d’ouverture des JO de Paris inflige ainsi au monde une danse ethnique « pour exprimer une angoisse climatique, une demande de paix et une recherche de lumière », explique benoitement France 2. Costumes d’une laideur assez réussie, gymnastique dénuée de la moindre grâce, danseurs en sueur épuisés qui s’interrompent et reprennent leurs transes démoniaques.

Thomas Jolly, le mélenchoniste déglingué du bulbe qui a conçu cette mise en scène, voulait, comme l’a si bien résumé une journaliste du service public : mettre « les fachos en PLS». Qu’elle et lui se rassurent : ils ont sûrement réussi. Puisque les non-fachos aussi ont beaucoup souffert.

Doit-on évoquer les têtes coupées parlantes sur la Conciergerie ? Doit-on évoquer les faux litres de sang qui giclent ? Doit-on parler des danseurs qui se tortillent au bout des piques? Et de la Cène moquée par une population issue de la cour des miracles, barbe et seins devant, obésité affichée ? Et ce trouple (trois partenaires) qui ferme la porte au caméraman pour pouvoir s’ébattre en toute intimité ?

Le Maroc a vite compris le problème, et a coupé les images, remplaçant par une vue de la Tour Eiffel. 

Sagesse orientale.

 

Source

Partager cet article
Repost0