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18 mai 2024 6 18 /05 /mai /2024 08:48

Le quotidien israélien Haaretz dénonce la torture systématique des prisonniers palestiniens dans les centres de détention du désert du Néguev.

Le quotidien s’est procuré la lettre adressée par un médecin de l’« hôpital de campagne » pour Palestiniens détenus sur la base militaire israélienne de Sde Teiman, adressée au procureur général d’Israël et aux ministres de la Défense et de la Santé. Cette lettre décrit des « conditions déplorables » et des amputations « de routine » dues à des blessures causées par des menottes. Selon le médecin, les conditions de détention violent l’éthique médicale : « Pas plus tard que cette semaine, deux prisonniers ont été amputés de leurs jambes en raison de blessures causées par des menottes, ce qui est malheureusement un événement de routine. » Tout cela a conduit à des « complications et parfois même à la mort du patient », ajoutant : « Cela nous rend tous – les équipes médicales et vous, ceux qui sont en charge de nous dans les ministères de la Santé et de la Défense – complices de la violation de la loi israélienne. » Le médecin dénonce également : « Les détenus sont nourris avec de la paille, défèquent dans des couches et sont constamment attachés. »

Relayant ces informations, Lauren Kent, productrice de la chaîne américaine CNN, a demandé des explications à l’armée israélienne. Réponse d’un porte-parole de l’armée : celle-ci « agit conformément à la loi et dans le cadre de la loi (…) avec un soin extrême pour la dignité humaine des détenus».

Réponse que conteste la productrice de CNN, après s’être entretenue « avec une source (…) ayant déjà visité l’hôpital de campagne de Sde Teiman ». La source confirme : « Tous les détenus gazaouis qu’elle a vus à l’hôpital de campagne avaient les quatre membres menottés (…), les yeux bandés et (au) moins trois patients qu’ils ont vus portaient des couches. » La source médicale souligne la « déshumanisation ». Elle ajoute que ce prétendu « hôpital de campagne » est en réalité « une grande tente » qui ne « protège pas des conditions météorologiques » : les températures peuvent monter à 35 ou 40 degrés en mai dans le Néguev.

L’ONG médicale israélienne Physicians for Human Rights-Israel confirme pour sa part qu’à Sde Teiman « les forces de sécurité de l’hôpital de campagne exigent que toutes les personnes détenues restent menottées et aient les yeux bandés à tout moment, y compris pendant le traitement médical».

Honte à tous ceux qui couvrent ces crimes !

 

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18 mai 2024 6 18 /05 /mai /2024 08:43

“Tout art est une imitation de la nature” “ Lettres à Lucilius”– Sénèque (4 av JC – 65 apr JC).

Le premier à formuler l’idée que la nature est  un modèle pouvant inspirer les humains est sans nul doute Léonard de Vinci (1452-1519). Ce génie italien est pionnier pour théoriser le biomimétisme : à savoir s’inspirer de la nature pour développer le progrès technique.

Ce sont les arbres, les fleuves qui sont les grandes sources de son inspiration, y compris lorsqu’il peint un décor ou dessine un bâtiment. Sans parler des animaux qu’il aimait tant qu’il avait cessé de s’en nourrir. Son génie tient à sa capacité à faire des analogies entre la nature et la mécanique. Il étudia le vol et l’anatomie des oiseaux et imagina l’ornithoptère (du grec : ornithos : oiseau et pteron : aile) muni d’ailes qu’il pouvait battre  à l’aide de leviers. Même si ce modèle original n’a jamais été construit, il prouve que la nature, ses formes, ses matériaux peuvent inspirer l’homme.

Si l’homme pense être le plus intelligent des espèces animales, beaucoup de ses inventions et de ses  créations ont été inspirées de la faune.

N’est-ce pas le cas des trains les plus rapides du Japon qui ont un nez inspiré par le bec du martin-pêcheur ? En effet, ce bec aérodynamique permet à l’oiseau de pénétrer dans l’eau en gardant un maximum de vitesse. Ainsi, l’effet de choc ressenti dans les trains à grande vitesse à l’entrée des tunnels est fortement limité.

Les oiseaux ont particulièrement été un modèle pour optimiser les avions et les drones conçus à partir du vol des martinets et des colibris. Les colibris sont incapables de rester en place tout en ayant la capacité de voler latéralement et en arrière et les martinets vivent dans le ciel et vont même jusqu’à y dormir et y manger.

De même, les ailes des grandes  chouettes et des hiboux volent de façon silencieuse, ce qui inspire les chercheurs pour créer un revêtement qui rendrait les pales des éoliennes quasi silencieuses.

Mais les reptiles peuvent étonner dans la mesure où les geckos se hissent sans peine sur les murs à la verticale et se déplacent sans difficulté sur les plafonds grâce à leurs  pattes où se trouvent des lamelles recouvertes de poils microscopiques terminées par des spatules. Ce qui leur permet d’avoir une surface de contact importante. Les ingénieurs ont ainsi conçu des rubans adhésifs durables en se basant sur les pattes de ces petits reptiles.

Les serpents qui ont 10 fois plus de vertèbres que l’humain ont été un  centre d’intérêt pour créer des snake bots, capables grâce à leur flexibilité d’effectuer des chirurgies dans les organes difficiles à atteindre par le praticien.

Une autre invention imitant la structure en forme d’écaille d’insectes luminescents pour  rendre performantes les  lampes LED inspirées des lucioles  ou vers luisants.

Les insectes que l’on maudit bien souvent peuvent aussi nous inspirer. C’est le cas du moustique ou plus exactement de sa trompe en forme conique plutôt que cylindrique qui va aider en médecine à réduire de 33 % les aiguilles par rapport aux aiguilles classiques. Les injections d’insuline  ainsi ne seront plus douloureuses. Ces aiguilles commercialisées à des millions d’exemplaires ont changé le quotidien de millions de diabétiques.

On peut remercier la mouche du vinaigre, appelée de son nom scientifique drosophile, d’avoir aider les scientifiques à concevoir un œil bionique pour permettre aux aveugles de voir.

Des insectes comme les fourmis malgré leur petite taille ont pu étonner des scientifiques  de l’Université de Stanford en Californie parce qu’elles peuvent soulever plus de cent fois leur propre masse et  plus encore si elles unissent leurs forces en formant de longues chaînes. À la suite de leurs observations, ces scientifiques ont conçu des robots minuscules pouvant mettre en commun leurs forces pour tirer une voiture de deux tonnes.

Cependant loin du respect des animaux, certains chercheurs conçoivent des animaux-robots sur le modèle des animaux-machines  dans la 5e partie du Discours de la Méthode de René Descartes (1596-1650).  De vrais insectes sont alors  appareillés afin d’être guidés par des smartphones. C’est le cas du cafard-robot qui assure des fouilles épaulant des secouristes lors des grandes catastrophes.

Si l’homme s’inspire de la nature pour créer et inventer doit-il pour autant asservir celle-ci?

 

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11 mai 2024 6 11 /05 /mai /2024 09:59

Voici venu l’heureux temps où l’électeur, après être devenu citoyen, passe dans une autre catégorie, celle de contribuable.

Ce titre honorifique s’accompagne d’une ponction (action de piquer, apparu sous la forme « pincion » en 1444) qui consiste en une opération chirurgicale destinée à retirer du « liquide ». On comprendra qu’il s’agit là « d’argent liquide ». Le lecteur malappris appellera cette opération une saignée. Intervention de nature médicale, qui visait, à l’origine à « évacuer une certaine quantité de sang ». On disait, au début, une « sainie » (1190).

Ce remède universel, popularisé par Molière, a pris le sens figuré de «perte de substance», d’abord pour désigner des pertes humaines durant les guerres, puis n’importe quel écoulement, puisqu’il s’est élargi au point d’être synonyme de « rigole ». Ainsi, en février-mars, l’argent s’écoule-t-il en « rigoles », qui ne font pas spécialement rigoler, car ce verbe vient de « riole », qui qualifie une « partie de plaisir » vers 1650.

Le contribuable, à qui Boris Vian consacra une chanson bien rythmée, qui répétait inlassablement « C’est nous les con/ les pauvres contribuables », est un terme dont l’origine remonte à 1401. Il est plus réconfortant que « taillable » ou « corvéable ». Il désigne la même chose, et le petit Robert renvoie à «assujetti», c’est-à-dire à « sujet », au sens de «esclave». Le contribuable est un être jovial qui verse, de lui- même, et par pur civisme, une « cotisation, un écot, une quote-part ». S’il est moins enthousiaste, on parlera d’une «imposition», voire d’un « tribut » (de « trebu », 1463) qui n’est pas loin d’être une « rançon » puisque c’est « la contribution forcée payée par le vaincu au vainqueur ».

Le « contribuable » serait-il un vaincu, pas trop riche, qui paierait pour un vainqueur, nettement plus aisé ? Quand on arrive au bout de l’avenue Foch, à Paris, et qu’on pousse jusqu’aux cités d’urgence de Nanterre, on peut penser qu’il y a effectivement, parmi les français, ces deux catégories.

Entre le petit paysan limousin et le céréalier beauceron, il est possible aussi qu’on soit tenté de faire ces remarques. Revenons au mot précédent : le « citoyen », (de « citeien, d’après « cité », du latin civitas, qui s’emploie pour une ville importante, une communauté, dès la fin du 11ème) « le citoyen est celui qui est habilité à jouir, sur son territoire, du droit de cité ». Là encore, on voit que tous les citoyens sont loin d’être égaux. Beaucoup n’ont pas de territoire du tout, sinon les chemins autorisés, les commissariats de police, les prisons.

Reste alors la satisfaction d’être électeur, « celui qui choisit » C’est dans ce sens qu’on parle de « peuple souverain » qui choisit ses élus. Ces élus-là (de « eslire », 1080) n’ont rien à voir avec les élus de Dieu, qui sont très rares, si l’on en croit les Evangiles, qui nous assurent : « Il y a beaucoup d’appelés, il y a peu d’élus ».

On le comprend aisément, quand on voit les avantages intéressants dont certains élus, même par le peuple, bénéficient : Roland Dumas et Jean Tibéri par exemple, sont de drôles de « citoyens », parfaitement « élus » mais nettement moins « contribuables » que d’autres. Que cela ne vous empêche pas de « contribuer », surtout !

 

Rolland HENAULT (dans « Articles, volume 4, 2001-1996 » Editions de l’Impossible)

 

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11 mai 2024 6 11 /05 /mai /2024 09:56

Nous sommes en 2021, le grand Dr Deray fait la promo d’une injection qui fera beaucoup de dégâts dans la population. Il y aura alors deux sortes de scientifiques : ceux qui se méfieront et qui alerteront la population, et ceux qui feront la promotion du produit «miracle». Miraculeux pour le Big Pharma, oui !

Le lobby politique et le lobby médical vont se donner la main pour tromper les Européens et leur vendre, car c’est le contribuable qui a payé, 400 millions de doses AstraZeneca (à 2 euros) dont les effets secondaires, connus, ont volontairement été cachés au public. Il s’agit d’une énorme entreprise de tromperie avec des morts et des milliers de vrais malades à l’arrivée.

À la télévision, le combat sera acharné entre pro et antivax. Chez Hanouna, Di Vizio se faisait massacrer en direct en essayant de faire passer le message de la prudence et de la raison. Naturellement, les antivax avaient raison.

Aujourd’hui, en 2024, c’est désormais officiel, ce pseudo-vaccin est retiré du marché (officiellement pour raison de baisse de la demande), même si le mal est fait et les milliards engrangés : il ne protège pas du covid et il n’empêche pas la transmission du virus.

Il n’était pas utile de se faire injecter des doses d’AstraZeneca, cela pouvait même être dangereux.

C’est la courageuse Virginie Joron, eurodéputé RN, qui aura activement travaillé au Parlement européen en tant que lanceur d’alerte sur les dangers des vaccins AstraZeneca, Pfizer et Moderna, dénonçant les contrats léonins liant l’UE et ces grands labos pharmaceutiques.

On n’oubliera pas Gilbert Deray, Agnès Pannier-Runacher, et surtout Laurent Alexandre, qui deviendra une espèce de monsieur AstraZeneca en plateau. Tous responsables, tous coupables : de collusion avec le Big Pharma et de la promotion acharnée d’injections qui feront plus de mal que de bien.

Selon des études récentes, ce vaccin aurait présenté un effet secondaire très rare, provoquant des caillots sanguins et faisant baisser la numération des plaquettes sanguines, entraînant des thromboses. Selon le journal britannique The Telegraph, on dénombre, « au moins 81 décès au Royaume-Uni ». Le laboratoire est d’ailleurs poursuivi en justice par une cinquantaine de victimes ou de familles de victimes décédées.

 

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11 mai 2024 6 11 /05 /mai /2024 09:53

Le recteur de l’université de Glasgow, Ghassan Abu Sittah, qui devait raconter au Sénat son expérience de médecin à Gaza est empêché d’entrer en France ce samedi 4 mai 2024 après s’être vu refuser l’entrée au territoire allemand en avril.

Le Dr Ghassan Abu Sittah, qui a passé 43 jours à soigner à Gaza, notamment dans l’hôpital al-Chifa, devait participer à un colloque au Sénat, organisé par la sénatrice écologiste Raymonde Poncet Monge. « Scandaleux, Ghassan Abu Sittah chirurgien plasticien et reconstructeur intervenu à Gaza est empêché de participer à un colloque au Sénat », a réagi Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat, sur X.

« Je suis à l’aéroport Charles De Gaulle. Ils m’empêchent d’entrer en France. Je suis censé prendre la parole au Sénat français aujourd’hui. Ils disent que les Allemands ont interdit mon entrée en Europe pendant un an », a-t-il annoncé dans un message sur X.

Une source policière a confirmé à l’AFP qu’une « fiche d’interdiction de l’espace Schengen » émise par l’Allemagne empêchait son entrée à Paris. Mi-avril, le Dr Abu Sittah s’était vu interdire d’entrée en Allemagne, tout comme l’ex-ministre des Finances grec Yanis Varoufakis. Tous deux devaient participer à un Congrès palestinien à Berlin auquel la police allemande avait mis un terme une heure après son démarrage.

Interrogées au sujet de M. Varoufakis, des autorités allemandes avaient justifié cette mesure par leur volonté « d’empêcher toute propagande antisémite et anti-israélienne ».

Dans une vidéo diffusée le jour-même sur X, le Dr Abu Sittah avait alors mentionné « être interdit de territoire allemand tout le mois d’avril ». Il avait également dénoncé « la répression de la liberté d’expression en Allemagne, un pays complice en faisant taire les témoins du génocide » à Gaza.

L’armée auto-qualifiée « la plus morale au monde » s’est retirée début avril de l’hôpital al-Chifa. Une mission dirigée par l’OMS avait fait état le 6 avril d’un « hôpital réduit à une coquille vide parsemée de dépouilles humaines ». Ghassan Abu Sittah, que Le Monde a joint sur son téléphone, se trouvait, en fin de matinée, dans un bureau de l’aéroport, et s’attendait à être escorté par la police vers un vol le ramenant à Londres. « La police a pris sa décision, je ne peux plus rien faire. C’est comme à Berlin, la criminalisation des victimes. Le gang complice du génocide essaie de faire taire les témoins. », confie-t-il.

Ces dernières semaines, le Dr Abu Sittah s’est vu refuser l’entrée en Allemagne et en France et, le 9 mai 2024, des responsables néerlandais ont informé le Représentant permanent de la Palestine aux Pays-Bas que le Dr Abu Sittah ne serait pas autorisé à entrer dans le pays le 15 mai pour participer à un événement prévu à la Mission palestinienne à La Haye.

Le Représentant permanent de la Palestine aux Pays-Bas avait invité le Dr Abu Sittah à prendre la parole à La Haye à l’occasion du 76ème anniversaire de la Journée de la Nakba, qui commémore le déplacement de plus de 700 000 Palestiniens qui ont fui ou ont été expulsés de leurs maisons et la destruction de plus de 400 villages lors des événements ayant suivi la création de l’État d’Israël en 1948. Le directeur général de l’Organisation intergouvernementale pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), basée à La Haye, a également invité le Dr Abu Sittah en mai afin qu’il fasse un exposé sur l’utilisation d’armes au phosphore blanc par les forces israéliennes à Gaza. Le Dr Abu Sittah a affirmé avoir été témoin de l’utilisation de munitions au phosphore blanc, qui causent des blessures particulièrement graves, alors qu’il travaillait à Gaza.

 

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11 mai 2024 6 11 /05 /mai /2024 09:48

À en croire la Cour des comptes, le racket des automobilistes s’est monté à deux milliards d’euros, en 2023, soit une hausse de 7 % par rapport à l’année précédente. Il est vrai qu’avec « la lutte contre le cancer » et « l’intégration des handicapés », « la sécurité routière » faisait partie des « trois chantiers » de Jacques Chirac annoncés le 14 juillet 2002 à la suite d’une réélection pour le moins ubuesque. Ce n'est donc pas d'hier.

Dans le même temps, le nombre et la puissance de radars ne cessent d’augmenter : « 4.661 en 2023, contre 4.530 en 2022 et 4.446 en 2017 ». Pour tout arranger, outre les radars fixes, il y a désormais les radars mobiles, embarqués dans des voitures banalisées, qui font la fortune d’entreprises privées. Étrange contradiction que celle-là : quand des voisins s’organisent entre eux pour effectuer des rondes, histoire de tenter d’assurer un peu de tranquillité dans leur quartier, certains médias sonnent le tocsin contre des « milices privées » ; mais quand l’État délègue l’ordre public à des sociétés privées, ces mêmes médias n’y trouvent rien à redire. De là à imaginer que ces gens sont privés de bon sens, il n’y a qu’un pas.

Puis il y a encore cette nouvelle étape franchie dans la répression, avec les municipalités ayant maintenant le droit d’installer des radars où bon leur semble ; mesure qui a été officialisée par un décret signé le 9 mars 2024. Résultat ? 30 radars sont d’ores et déjà prévus à Toulouse, 50 à Marseille et à Montpellier et 100 à Lyon. Un racket qui sera bientôt aggravé avec des PV pour excès de vitesse en ville de 135 euros ; c’est-à-dire de dangereux délinquants roulant à 55 km/h plutôt qu’à 50… 135 euros pour un « crime » aussi grave ? Les législateurs comprennent-ils seulement à quel point de telles amendes sont susceptibles de grever le budget des familles les plus modestes ?

Mais au fait, où en sommes-nous, du principal : la mortalité routière ? Lors d’un colloque organisé au Sénat, le 20 mars dernier, la Ligue de défense des conducteurs rappelait que depuis dix ans, « le nombre des morts sur la route s’était stabilisé à 3.500 ». Une statistique qui mérite d’être mise en regard avec celle de 1972, année noire où l’on compta jusqu’à 18.034 décès. Depuis, le parc automobile a augmenté de façon exponentielle, tandis que la mortalité routière n’en finissait plus de baisser. La principale raison de toutes ces vies sauvées ? L’amélioration de la sécurité des véhicules, entre freins ABS, airbags et autres innovations technologiques.

Ce qu’a confirmé, lors de ce colloque, Jean-Yves Le Coz, médecin et enseignant en biomécanique à l’École nationale supérieure d’arts et métiers : « Entre les véhicules équipés de systèmes de sécurité active et passive et ceux qui n’en ont pas, on obtient moins 70 % de risques de blessures graves et mortelles ».

Un avis également partagé par Bernard Darniche, ancien champion de rallye : « L’endroit où on est autorisés à rouler le plus vite, les autoroutes, c’est là où il y a le moins d’accidents. »

 

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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:52

Dans l’affaire Matisse, cet adolescent mort sous les coups de couteau d’un réfugié afghan à Châteauroux le samedi 27 avril, BFM TV a eu une bonne idée : inviter en direct un homme de terrain. Il s’agissait d’Adama Camara, dont le frère est mort, tué lui aussi d’un coup de couteau, à Garges-lès-Gonesse en 2011.

En face, Roselyne Bachelot. La dame a son rond de serviette dans les plus grands opéras d’Europe et n’a sûrement pas pris le RER depuis le siècle dernier, mais il faut croire qu’elle est une experte de la violence dans les cités.

« La violence chez les jeunes, c’est quelque chose de constitutif qui a été étudié par toutes sortes de spécialistes tout au long de l’histoire. Les enfants sont violents ! Quand on lit La Guerre des boutons, dont on a fait au cinéma des versions très édulcorées, c’est d’une violence incroyable ! » ( Il doit s’agir d’une nouvelle version ou alors la Roselyne n’a rien lu du tout, ce qui est plus vraisemblable).

Dans son entreprise de dénégation du réel, la chroniqueuse a pu compter sur le soutien de Pablo Pillaud-Vivien, un jeune militant woke dont l’aveuglement volontaire irrite jusqu’à France Inter. Lui s’est servi de l’habituel procès en récupération pour accabler ceux qui tentent une analyse politique et osent pointer le rôle de l’immigration dans l’accroissement de la violence barbare. Mais c'est interdit, seules les bougies et les marches blanches sont autorisées. Et les condoléances à la famille.

 

Dans ce déluge de conneries, j’ai quand même trouvé une bonne nouvelle à me mettre sous la dent : la fin annoncée du festival des Vieilles Charrues.

Je prépare une pétition pour la suppression de TOUS les festiveaux.
 

 

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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:47

La France doit payer. C’est du moins ce qu’aimeraient la vingtaine d’organisations non gouvernementales qui étaient réunies, jeudi 18 avril à Genève pour le Forum permanent des Nations unies pour les personnes d’ascendance africaine (PFPAD), elles réclament ni plus ni moins le paiement d’une prétendue « dette coloniale » de la France envers Haïti. Créance que ces associations chiffrent à hauteur de 100 milliards d’euros. Mais d’où sort cette dette coloniale ?

Il n’est pas nécessaire de remonter au traité de Ryswick de 1697 (qui cède à la France la partie occidentale de l’île d’Hispaniola : l’actuelle Haïti) pour comprendre ce qui se joue, aujourd’hui. Ayant acquis son indépendance après une lutte sans relâche en 1804, un accord avec la puissance coloniale française avait été conclu. L’indépendance en échange de l’or. C’est, aujourd’hui, ce que dénonce le Forum des Nations unies pour les personnes d’ascendance africaine.

Mais à force de taper sur la France, on oublie la moitié de l’histoire. Face à l’importante indemnisation exigée par le royaume de Charles X (150 millions de francs-or), le gouvernement d’Haïti demande une réévaluation, qui est acceptée par le roi des Français Louis-Philippe Ier (passant à 90 millions de francs-or, soit environ 525 millions d’euros).

Mal gérée et subissant une politique de dépenses publiques coûteuses (comme des infrastructures militaires ou le Palais de Sans Souci), l’économie de l’île est faible. Le 17 décembre 1914, le géant américain saisit l’occasion de piller les réserves d’or de l’île. 500.000 dollars de l’époque (soit 112 millions de dollars actuels) sont volés. De 1915 à 1934, le territoire haïtien est occupé par l’Oncle Sam. Quelle dette coloniale, pour les États-Unis ? Silence radio, du côté du PFPAD.

Payer une quelconque « dette coloniale » à Haïti résoudrait-il les malheurs de cet État ? La réponse est certainement négative. Instable politiquement – depuis les fondations mêmes du pays –, Haïti est victime de la corruption de ses élites. Si, demain, les 100 milliards d’euros demandés à la France étaient versés, il n’est pas certain que le citoyen haïtien en voie la couleur. En 2010, après le terrible tremblement de terre (qui fit près de 280.000 morts et autant de blessés), un important élan de solidarité internationale avait été mis en place.

Mais patatras ! En 2019, ce qui était évident fut mis en lumière. Le président haïtien de l’époque, Jovenel Moïse, est accusé d’être au cœur d’un « stratagème de détournement de fonds » par la Cour supérieure des comptes du pays. En effet, le chef de l’État détournait l’aide du Venezuela pour la réfection des routes de l’île en passant par sa propre entreprise de bâtiment.

Alors maintenant, la repentance coloniale, ça suffit !

 

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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:41

S’il est une chose que l’on peut retenir de la IIIe République, c’est le nombre important de présidents qui l’ont dirigée : 14 en 69 ans. Parmi ceux-ci, des noms bien connus comme Sadi Carnot, Félix Faure, Raymond Poincaré ou encore Paul Doumer. Cependant, il en est un autre dont l’état de santé a marqué l’Histoire : Paul Deschanel. Sa disparition, le 28 avril 1922, est une occasion de se rappeler cet épisode de la vie politique de notre pays.

Paul Deschanel naît en Belgique, le 13 février 1855, dans une famille qui s'était exilée après l’avènement de Napoléon III. Très jeune, il entre en politique, devient le collaborateur d'un ministre, puis sous-préfet, et, à 30 ans, il est élu une première fois député, entamant ainsi une longue carrière parlementaire, puisqu'il sera élu neuf fois, de 1885 à 1920, député d'Eure-et-Loir. Deschanel est alors considéré comme l’un des plus grands orateurs de la gauche modérée de la IIIe République. À l'issue de la Première Guerre mondiale, fort de son succès et de sa longue carrière, il n’hésite pas à se présenter à l'élection présidentielle. À l'époque, rappelons-le, le chef de l'État était élu par les parlementaires des deux assemblées, Chambre des députés et Sénat. Deschanel remporte cette nouvelle bataille politique face au Père la Victoire : Georges Clemenceau. La seule chose qui semble désormais pouvoir arrêter Paul Deschanel, c’est peut-être lui-même.

L’arrivée du nouveau locataire au palais de l’Élysée rime avec le début de ses ennuis de santé. Ces événements vont alors susciter la curiosité mais aussi la stupéfaction du grand public et des médias. Ainsi, les collaborateurs du Président ne tardent pas à observer chez lui un comportement des plus insolites. Comble de l’ironie pour le fils d’un ancien opposant à Napoléon III, Paul Deschanel signe parfois ses décrets officiels avec le nom de Napoléon. Au cours d’un week-end au château de Rambouillet, on l’aurait aussi retrouvé, de bon matin, en train de pêcher des carpes dans l’un des bassins du domaine. Une autre fois encore, lors de la visite de quelques-uns de ses amis, le président de la République les aurait abandonnés lors d’une promenade pour grimper à un arbre en imitant le cri d’un oiseau. Pire : on raconte même l’avoir vu se promener avec comme seul vêtement le cordon de la Légion d’honneur. C’est à se demander si la République est présidée par un homme sain d’esprit.

Le coup final de la carrière politique de Paul Deschanel arrive le 23 mai 1920. Lors d’un voyage en train de nuit vers Montbrison, le Président tombe sans raison valable de son wagon en marche. Heureusement pour lui, il ne se blesse que très légèrement mais se retrouve désormais seul et n’a pour seul habit que son pyjama. Marchant pendant plusieurs heures, il finit par trouver un ouvrier travaillant le long du chemin de fer. Ce dernier, stupéfié de se retrouver face au Président, le conduit jusqu’à la maison d’un garde-barrière qui soigne et couche l’auguste blessé. Quelques heures plus tard, le sous-préfet de Montargis arrive en voiture afin de conduire Deschanel à sa sous-préfecture. Malgré les tentatives d’étouffer l’affaire, les journaux font les choux gras de cet accident qui ridiculise Paul Deschanel. Ce dernier finit par démissionner, le 21 septembre 1920. Son mandat n’aura seulement duré que sept mois et trois jours.

Malgré une tentative de retour en politique comme sénateur, Paul Deschanel décède deux ans plus tard, le 28 avril 1922, à l’âge de 67 ans. La folie de ce dernier est alors expliquée a posteriori par les médecins. On diagnostiqua au Président un trop grand surmenage et une forte anxiété en raison de sa charge politique ayant entraîné des moments de confusion.

Cette histoire devrait nous réconforter : les fous finissent toujours par tomber du train. S'ils tardent un peu à le faire, il est pas exclu qu'on les pousse un peu.

 

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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 10:27

Dans le cadre de l’exposition « Grands décors de Notre-Dame » aux Gobelins est présenté le nouveau mobilier liturgique de Notre-Dame de Paris. L’ancien mobilier ayant été détruit par l’effondrement de la croisée du transept lors de l’incendie.

Les chaises des fidèles ont été créées par une « désigneuse », Ionna Vautrin. Il est dit qu’elles « dialogueront avec le mobilier liturgique tout en répondant à la musicalité du rythme créé par les colonnes et les arches de la nef ». Des chaises musicales, en somme. Elles sont décrites comme « confortables ». Peut-être. Je ne les ai pas essayées. Mais elles n’en ont pas l’air, confortables, avec leur dossier très bas. Qui ne s’est pas assoupi pendant un trop long sermon dans une de ces bonnes vieilles chaises ordinaires, en assise paillée, avec un dossier digne de ce nom ? Mon instinct me dit que ces chaises de chêne massif ne s’y prêteront pas.

Le mobilier liturgique est présenté par des maquettes réduites. Le baptistère a l’air d’un coquetier pour œuf d’autruche géante. On ne pourra pas le rater, car il sera placé dans l’axe de la nef. L’autel a l’air d’un pain de savon (parfum chocolat) ou d’une enclume. La chaise cathédrale a été comparée à un cercueil… Tout cela a été conçu par Guillaume Bardet. Encore un designer, comme Ionna Vautrin. On ne leur en veut pas : ils sont designers, ils ont livré un travail de designers, fonctionnel et décoratif - comme lorsque sont commandées à Ionna Vautrin des loupiottes pour le TGV ou quand Guillaume Bardet dessine un lampadaire tripode. Mais pour l’art chrétien, on repassera. Et là, on en veut à Mgr Ulrich, l’archevêque de Paris.

Présentant ses choix en juin dernier, Mgr Ulrich expliquait qu’il voulait un mobilier liturgique « durable dans le temps ». Souci patrimonial ? On aimerait qu’il en aille ainsi mais Mgr Ulrich, à la tête du diocèse lillois et chancelier de l'Université catholique de Lille, a laissé partir l’Évangéliaire de Saint-Mihiel (« l’un des manuscrits médiévaux les plus précieux au monde ») au musée Getty de Los Angeles pour 8,4 millions d’euros (2020). Il a autorisé la destruction de la chapelle Saint-Joseph à Lille (2021). Emmanuel Macron et lui ont décidé de virer des vitraux de Viollet-le-Duc pour les remplacer par des créations. On l’a compris : le durable dans le temps, c’est pour ce que lui, Mgr Ulrich, décide et fait faire. Son zèle pour la transmission est sélectif.

 

 

(Grands décors de Notre-Dame. Jusqu’au 21 juillet 2024. Galerie des Gobelins, 42, avenue des Gobelins, 75013 Paris. Metro : Gobelins (ligne 7). Du mardi au dimanche de 11h à 18h).

 

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